Affichage des articles dont le libellé est finances. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est finances. Afficher tous les articles

2013-10-24

depuis la fermeture de #SilkRoad le #bitcoin a gagné 60% face au $

Il y a 3 semaines, Charlotte Chabas, journaliste au Monde, écrivait que la fermeture du site Silk Road "pourrait avoir un impact conséquent sur le marché du bitcoin. (...) Le cours de la monnaie virtuelle a d'ailleurs fortement chuté après l'annonce du FBI, perdant jusqu'à 20 % de sa valeur".

C'était évidemment ne rien comprendre à ce qu'est le bitcoin, une monnaie indépendante, aussi indifférente à la fermeture d'un site de commerce de biens et services illégaux que peut l'être un napoléon ou un lingot d'or au naufrage du Titanic. Voire plus indifférente encore, puisque dématéralisée.

La preuve en est que le bitcoin a de nouveau dépassé la cote de 200$, gagnant environ 60% en valeur face au billet vert. Il y aura, évidemment, encore des hauts et des bas dans les cours du bitcoin. Mais comme l'or, qui reste une monnaie naturelle en dépit de sa taxation confiscatoire, il continuera à servir de monnaie d'échange et de réservoir de valeur encore longtemps, que les gouvernements et les journalistes le veuillent ou non.

Libertas accepte d'ailleurs les soutiens financiers en bitcoin, à l'adresse : 193Mm1pWYTUm49rqRVLUo72QbcqWQsJwMV

Conseil de lecture : Pour comprendre la véritable nature de la monnaie, il faut lire "Maudit argent !", de l'économiste français Frédéric Bastiat.

2012-05-19

Prix Taxman

Le Taxman ou le Taxman Award est une élection annuelle belge qui consiste à remettre un prix à la personne (ou l'organisation) qui a fourni la contribution la plus remarquable à la fiscalité. Cette élection est une initiative de la société d'assurances ERGO Insurance et du magazine financier Tendances, en collaboration avec les Éditions Pelckmans et la Fédération des Entreprises de Belgique. Ce prix a été décerné pour la première fois en 2008.

Le gagnant est la personne qui, selon le vote du public et du jury, aura fourni la contribution la plus remarquable à la fiscalité. Cette contribution consiste à ce que les nominés aient soit diminué la pression fiscale, soit simplifié l'impôt, soit humanisé la fiscalité.

Entre-temps, le prix est devenu une valeur sûre du paysage fiscal et gagne chaque année en importance. Le Taxman est à la fiscalité ce qu'est la remise des Oscars à l'industrie du film, avec pour différence que les décisions fiscales prises au niveau national influencent directement toute la population. Ceci souligne l'importance de ce prix à un moment où le secteur financier est au cœur de toutes les attentions.

(source : JPO)

2011-12-26

L'Europe selon Johan Norberg

Johan Norberg est l'auteur de l'excellent Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste. Voici un extrait de sa récente analyse de L'Europe selon Merkozy pour UnMondeLibre.org :

"Ils auraient pu laisser les pays agir librement, mais avec l'exigence qu'ils trouvent leurs propres ressources pour le faire. Au lieu de cela, les pays nagent dans l'argent des autres, mais sont empêchés d'en abuser par un système de supervision non testé, bureaucratique et européen qui a peu de légitimité démocratique. La France et l'Allemagne ont également dit que ce n'est que la première étape vers la coordination de la politique budgétaire et la législation du travail, ainsi que de l'ensemble du cadre réglementaire financier de l'Europe.

Ce n'est rien de plus que la préparation d'une union politique et budgétaire qui, pour beaucoup, était toujours présupposée par l'union monétaire. C'est une union que les peuples ont à maintes reprises rejetée, votant contre à chaque fois qu'ils en ont eu l’occasion, mais dont les bureaucrates de Bruxelles ont tout aussi souvent dit qu'ils ont encore l'intention de créer. « Je suis convaincu que l'euro va nous obliger à créer un nouvel ensemble d'outils de politique », déclarait en 2001 au Financial Times Romano Prodi, alors président de la Commission européenne. « Il est politiquement impossible de le proposer maintenant. Mais un jour il y aura une crise et nous allons créerons alors ces outils. »

Nous y sommes aujourd’hui. La crise prédite est une réalité. Au lieu de résoudre la crise, Paris, Berlin et Bruxelles saisissent l'occasion pour refaire l'Europe d'une manière qui est si politiquement impopulaire qu'il faut une crise pour faire plier tout le monde. Tout le monde s'indigne du veto de David Cameron contre ce projet, mais il a toujours été absurde d'imaginer que la Grande-Bretagne serait d'accord pour une solution impliquant le détournement des institutions de l'UE et leur montée en puissance. Et il devrait être tout aussi impensable que la Suède soit partie prenante."

2011-12-13

Charles Gave : ce n'est pas en détruisant la monnaie que vous allez créer de la richesse



"Je veux des prix libres... Ce n'est pas en détruisant la monnaie que vous allez créer de la richesse... Je n'ai jamais vu un retour de la liberté contre la technocratie se traduire par autre chose que par un progrès... Ce sont les Attali de ce monde qui se trompent sur tout depuis 40 ans. Quand le mur de Berlin est tombé, c'était une bonne nouvelle... Quand une technocratie crève, c'est toujours une bonne nouvelle."

2011-11-18

2011-10-12

La double erreur du mécanisme européen de stabilité

En 2013, le MES (mécanisme européen de stabilité) est appelé à succéder au FESF. Ne cherchez pas le texte français du traité MES, il n'est disponible qu'en anglais.

Si la France acceptait la modification de l'article 136 du TFUE et ratifiait le traité MES, comme elle s'est engagée à le faire avant le 31 décembre 2012, elle commettrait une double erreur, qui serait une double faute de ses dirigeants, présents et à venir.

1. Dans un premier temps, la France serait amener à creuser son déficit déjà abyssal pour répondre aux appels de capital initiaux et ultérieurs du MES, afin de financer les transferts destinés à payer les dettes des Grecs et des autres peuples impécunieux, l'amenant plus près encore du précipice qu'elle ne l'est aujourd'hui.

2. Dans un second temps, la France, voyant sa note de crédit dégradée, comme cela arrivera inéluctablement, au plus tard après l'élection présidentielle du printemps 2012, serait amenée à recourir elle-même aux fonds du MES - si tant est que cette hypothèse ait un sens, car nous serions alors à un stade avancé de la crise de l'endettement public, et l'euro se serait alors déjà vraisemblablement disloqué. Le recours aux fonds du MES est soumis à une "stricte conditionnalité de politique économique". En français (langue oubliée des auteurs des textes qui engagent la France, au mépris de l'article 2 de la constitution et de l'ordonnance de Villers-Cotterêts), cela signifie que si la France recourait au MES, sa politique économique ne serait plus décidée à Paris, mais à Luxembourg (siège du MES), à Bruxelles (où le MES a la faculté d'ouvrir un bureau de liaison), et surtout à Berlin (qui disposera de 27 % du capital du MES).

La France est gravement en difficulté. Elle ne doit plus verser des fonds - qu'elle emprunte ! - dans le tonneau des Danaïdes grec. Et le jour où elle sera acculée, c'est à elle, souverainement, d'en tirer les conséquences, et de se réformer en profondeur, par des décisions prises en France, par les Français ; la France ne doit pas s'engager à aller mendier des fonds à Berlin en contrepartie d'un assujettissement à l'Allemagne.

Les Slovaques, et en premier lieu Richard Sulík, dont il faut saluer le courage, ont sans doute raison de refuser le FESF. Comme le dit Sulík, nous n'avons pas signé pour cela : nous n'avons accepté l'euro qu'assorti du garde-fou des critères de Maastricht (3 % de déficit max et 60 % de dette max) ; nous n'avons certainement pas signé pour cette prime aux plus mauvais hommes politiques que constitue le MES, qui est la plus mauvaise incitation qui soit : "Faites ce que vous voudrez, ne vous inquiétez pas, nous vous renflouerons ! Et bien sûr, le pire qui puisse vous arriver est de perdre une élection, votre responsabilité ne sera jamais mise en cause...".

Comment l'UE s'asseoit sur l'état de droit




Le texte auquel fait référence Olivier Delamarche à 7'12" est le traité établissement le mécanisme européen de stabilité (MES), qui doit succéder au FESF en 2013 :

TREATY
ESTABLISHING THE EUROPEAN STABILITY MECHANISM (ESM)

ARTICLE 27
Legal status, privileges and immunities

1. To enable the ESM to fulfil its purpose, the legal status and the privileges and immunities set out in this Article shall be accorded to the ESM in the territory of each ESM Member. The ESM shall endeavour to obtain recognition of its legal status and of its privileges and immunities in other territories in which it performs functions or holds assets.

2. The ESM shall have full legal personality; it shall have full legal capacity to:
(a) acquire and dispose of movable and immovable property;
(b) contract;
(c) be a party to legal proceedings; and
(d) enter into a headquarter agreement and/or protocols as necessary for ensuring that its legal status and its privileges and immunities are recognised and enforced.

3. The ESM, its property, funding and assets, wherever located and by whomsoever held, shall enjoy immunity from every form of judicial process except to the extent that the ESM expressly waives its immunity for the purpose of any proceedings or by the terms of any contract, including the documentation of the funding instruments.

4. The property, funding and assets of the ESM shall, wherever located and by whomsoever held, be immune from search, requisition, confiscation, expropriation or any other form of seizure, taking or foreclosure by executive, judicial, administrative or legislative action.

5. The archives of the ESM and all documents belonging to the ESM or held by it, shall be inviolable.

6. The premises of the ESM shall be inviolable.

7. The official communications of the ESM shall be accorded by each ESM Member and by each state which has recognised the legal status and the privileges and immunities of the ESM, the same treatment as it accords to the official communications of an ESM Member.

8. To the extent necessary to carry out the activities provided for in this Treaty, all property, funding and assets of the ESM shall be free from restrictions, regulations, controls and moratoria of any nature.

9. The ESM shall be exempted from any requirement to be authorised or licensed as a credit institution, investment services provider or other authorised licensed or regulated entity under the laws of each ESM Member.

Et pour mémoire :

Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (version consolidée)


Article 122
(ex-article 100 TCE)
1. Sans préjudice des autres procédures prévues par les traités, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider, dans un esprit de solidarité entre les États membres, des mesures appropriées à la situation économique, en particulier si de graves difficultés surviennent dans l'approvi­sionnement en certains produits, notamment dans le domaine de l'énergie.
2. Lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l'Union à l'État membre concerné. Le président du Conseil informe le Parlement européen de la décision prise.
[NDLR : La crise de l'endettement public et des banques n'est évidemment pas un cas de force majeure au sens de l'article 122 du TFUE, puisqu'elle n'est pas indépendante de la volonté des Etats concernés, mais résulte au contraire directement de leurs décisions qui constituent des fautes de politique économique.]

Article 123
(ex-article 101 TCE)
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci- après dénommées «banques centrales nationales», d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit.

Article 124
(ex-article 102 TCE)
Est interdite toute mesure, ne reposant pas sur des considérations d'ordre prudentiel, qui établit un accès privilégié des institutions, organes ou organismes de l'Union, des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics des États membres aux institutions financières.

Article 125
(ex-article 103 TCE)
1. L'Union ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics d'un État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d'un projet spécifique. Un État membre ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics d'un autre État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d'un projet spéci­ fique.
2. Le Conseil, statuant sur proposition de la Commission et après consultation du Parlement européen, peut, au besoin, préciser les définitions pour l'application des interdictions visées aux articles 123 et 124, ainsi qu'au présent article.

Article 126
(ex-article 104 TCE)
1. Les États membres évitent les déficits publics excessifs. (...)

Pour contourner cet obstacle, l'article 136 du TFUE va être modifié :

Décision du Conseil européen du 25 mars 2011 modifiant l’article 136
du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne 
en ce qui concerne un mécanisme de stabilité 
pour les États membres dont la monnaie est l’euro (2011/199/UE) :

Article premier
À l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, le paragraphe suivant est ajouté:
"3. Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent instituer un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela est indispensable pour préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi, au titre du mécanisme, de toute assistance financière nécessaire, sera subordonné à une stricte conditionnalité."

Article 2
Les États membres notifient sans délai au secrétaire général du Conseil l’accomplissement des procédures requises par leurs règles constitutionnelles respectives pour l’approbation de la présente décision.
La présente décision entre en vigueur le 1er janvier 2013, à condition que toutes les notifications visées au premier alinéa aient été reçues ou, à défaut, le premier jour du mois suivant la réception de la dernière des notifications visées au premier alinéa.

Article 3
La présente décision est publiée au Journal officiel de l’Union européenne.

Fait à Bruxelles, le 25 mars 2011.
Par le Conseil européen
Le président
H. van Rompuy

2011-08-22

Distorsion de marché

Message reçu d'une société de bourse :

"Dans la continuité du message que nous vous avons adressé le 12/08/2011 par lequel nous vous informions que suite à une décision de l’AMF en date du 11 août, l'ouverture et l'augmentation de positions en vente à découvert n'étaient plus autorisées sur une liste de valeurs financières (April Group, AXA, BNP Paribas, CIC, CNP Assurances, Crédit Agricole, Euler Hermès, Natixis, Paris Ré, Scor, Société Générale), nous vous rappelons la nécessité, pour chaque investisseur, de s'assurer à tout moment que la position nette qu'il détient le cas échéant sur chacune des valeurs de la liste, est une position longue (ou acheteuse). Cette position nette doit être calculée en tenant compte des positions actions mais également des dérivés (warrants, turbos, ...), ainsi que des contrats financiers (CFD, ...) détenus chez l'ensemble des courtiers et établissements bancaires au sein desquels vous détenez un compte."

Vous avez bien lu. L'effet de la décision de l'AMF - c'est une lapalissade - c'est que vous avez l'obligation de prendre une position neutre ou acheteuse sur une liste de valeurs décidée par l'Etat. En effet, vous avez l'interdiction d'avoir une position courte (ou vendeuse), sur ces valeurs, même si vous jugez que leur prix est excessif au regard des perspectives des sociétés concernées !

Le prix reflète normalement l'équilibre de l'offre et de la demande. Actuellement, par une décision politique, le prix reflète l'équilibre de la demande et d'une offre amputée. Principal effet pervers : le prix est donc artificiellement maintenu à un niveau supérieur au prix qui résulterait normalement de l'équilibre de l'offre et de la demande, et ne joue plus son rôle de signal et d'incitation. Second effet pervers : le risque de baisse brutale le jour où cette béquille est ôtée aux valeurs concernées, et donc difficulté politique structurelle à revenir sur cette décision conjoncturelle.

2011-06-25

Hadopi et Bitcoin

La crise actuelle a des racines monétaires. La monnaie n'est plus dans la monnaie, depuis le 15 août 1971 et la fin du système de Bretton Woods.

On parle donc de plus en plus de monnaie, et c'est heureux. Et la technologie s'apprête à révolutionner la monnaie, comme elle a révolutionné tant d'autres domaines depuis la fin des années 1990 et la démocratisation d'internet.

Cependant, une crainte se mêle aux espoirs placés dans ces monnaies à masse finie, qu'elles soient métalliques ou électroniques :

Bientôt les Etats vont comprendre la menace placée sur le contrôle qu'ils peuvent exercer sur leurs citoyens (alors que les citoyens ont tant de mal à contrôler l'Etat !). Cela ne saurait tarder. Bientôt un inspecteur des finances un peu geek va réfléchir aux conséquences de Bitcoin ou d'un quelconque équivalent (car des concurrents apparaîtront très vite). Et le premier réflexe dans ce cas sera de faire une loi pour interdire.

Si les Bitcoins sont interdits, cela n'empêchera pas plus leur utilisation que la ridicule Hadopi n'empêche le partage de fichiers : c'est une monnaie pair-à-pair, décentralisée. Mais en revanche, il sera impossible de saisir la justice pour faire respecter des contrats libellés en Bitcoins. Ce qui constitue, qu'on le veuille ou non, une vraie faiblesse. A moins de privatiser aussi la justice...

2011-06-23

Hors-série de Marianne : les textes sur l'argent

L'hebdomadaire Marianne publie un hors-série consacré aux textes sur l'argent, actuellement en kiosque.

Curieusement, le rédacteur en chef de cette publication a oublié le texte de Frédéric Bastiat sur la monnaie, intitulé Maudit argent !

Un oubli réparé par Libertas... Lecteurs de Marianne de passage ici, profitez-en pour vous abonner à Libertas. C'est gratuit, et quand on parle d'argent, ça tombe bien.

Liens :
- Créons, citoyens, nos propres monnaies
- Napster de la banque : prochain cauchemar des gouvernements ?
- Vers des monnaies libres sur le marché
- L'or comme monnaie naturelle

2011-06-09

Le distributeur de Bitcoins est à sec


"Free Bitcoins - Faucet is being Fixed - The Bitcoin Faucet is closed for maintenance. Please come back later."

Le robinet à bitcoins gratuits est tari.

Lien : article sur la monnaie Bitcoin

2011-03-07

Emigrer en Belgique ?

"Les plus-values sur capitaux ne sont pas taxées en Belgique (si vous êtes français, relisez cette phrase une deuxième fois pour bien l’assimiler). Alors avec notre PEA qui nous protège de l’imposition sur les plus-values - au-delà de 8 ans de détention et sous la contrainte d’investir uniquement dans des sociétés européennes sans toutefois échapper aux taxes sociales - ce sont maintenant au tour des belges de rire un peu. Et si je prenais ma retraite pour un paradis, un paradis à deux heure de Paris où la bière coule à flot et où il fait bon investir ?"

Source : Le blog des Daubasses

En France, les plus-values de cessions de valeurs mobilières sont maintenant taxées à 31,3 %. En Belgique : elles ne sont pas imposées !

2011-02-22

Pourquoi la France a besoin de fonds de pension



Le premier argument en faveur d'une réforme du système de retraite est moral. On ne dit pas assez l'immoralité de faire payer les retraites non provisionnées des générations nombreuses du baby boom - devenu papy boom - aux générations peu nombreuses qui la suivent. Un second argument est l'insoutenabilité financière de cette pyramide de Ponzi.

Mais même hors de ces arguments, il existe un argument utilitariste, pragmatique, en faveur du développement de l'épargne, des capitaux, de la capitalisation individuelle et collective, destinée à provisionner des dépenses futures (qui sont certaines, car elles résultent de la démographie). Cela vaut notamment pour les retraites, mais aussi pour tous les autres risques assurés par l'Etat, et ceux qu'il s'apprête à prendre en charge, comme la dépendance.

On voit sur ce graphique que sans passer de la répartition à la capitalisation (individuelle ou collective via des fonds de pensions), selon la transition réussie par José Piñera, la France ne peut pas jouer dans la même cour que ses principaux rivaux économiques : ces capitaux, chez nos concurrents, sont mis au service de l'économie productive... Et des fonds de pension, la France, elle, n'en a pas.

Il ne faut pas pleurer sur la faiblesse de sa croissance, ni sur la prise de contrôle de ses entreprises par les fonds de pensions étrangers !

2011-02-10

Journal de bord de la crise 13

Deux ans après le dernier point, où en est-on ? La crise se poursuit. La réponse des Etats a été inadaptée : pas de retour à l'équilibre budgétaire ; on a reporté le moment de payer la facture. Crise financière : passée (en apparence : les banques ont été artificiellement renflouées : leurs dettes privées ont été transférées à la population par l'endettement public et par l'inflation dont les germes ont été semés). Crise économique : en cours. Crise sociale : à venir. Crise politique : à venir. Le péril le plus visible est une crise prochaine de l'endettement public, probablement assortie d'une forte inflation.

En termes de portefeuille, voici ce que cela donne :
Stabilité de la part des obligations (25 %) : le risque des obligations d'Etat dépasse désormais celui de certaines obligations d'entreprises privées ; un bon gérant de fonds obligataire peut trouver des obligations privées de qualité.
Vente d'une partie des fonds obligataires (qui ont un rendement quasi-nul, et n'ont plus guère d'intérêt après durcissement de la fiscalité des plus-values de cessions de valeurs mobilières).
Renforcement de l'or physique (porté de 2 à 5 %), compte tenu des risques de crise systémique.
Les actions ont beaucoup remonté, et ont dépassé la proportion de 50 % du portefeuille.
Vente du solde d'actions bancaires.
Changement de stratégie d'investissement : focalisation sur de plus petites entreprises, à fort rendement ou sous-évaluées (cotant sous leur actif net).
Mouvements à venir : rééquilibrage en fonction des occasions et des liquidités générées, pour diminuer la proportion d'actions en euro, afin de passer sous les 40 %, et augmenter la part d'actions en devises hors euro, afin de passer au-dessus des 10 %.
Pas d'immobilier, compte tenu de la surévaluation grossière.