France
Difficile d'entendre le mot "libéral" dans la bouche de François Fillon, ancien ministre ; il faut se contenter de "changement", de "réforme".
Toutefois, son attitude à l'égard de l'extrême-gauche, encore objet de toutes les complaisances en France, lui fait honneur. En témoigne son discours au conseil national de l'UMP (droite) le 11 juin 2005 :
"La voilà la troisième crise d’identité : c'est celle de la gauche française. Je n’ai aucune leçon à donner à mes opposants, mais je constate que notre démocratie est faussée par une grave et persistante ambiguïté idéologique, qui est unique en Europe.
"Gauchisme radical ou sociale-démocratie : le choix n’a jamais été clairement débattu et assumé en France. Le SPD allemand a tranché en 1959, en se prononçant une fois pour toute faveur de l’économie de marché. Quant au Labour anglais, il s'est approprié les réformes de Margaret Thatcher.
"Rien de tel chez nous.
"Parce que les clarifications ont sans cesse été différées, parce que le parti socialiste continue de finasser avec les réalités économiques du monde, la France subit de plein fouet la surenchère de l’extrême gauche.
"Si les électeurs de gauche oscillent entre la pensée de François Hollande et celle d’Olivier Besancenot, c’est qu’il y a un problème de fond ; un problème qui infecte et archaïse tout le débat public.
"A l'époque du Rassemblement Pour la République, nous avons, avec Nicolas Sarkozy, suffisamment combattu l'extrême droite, pour exiger aujourd'hui de la gauche qu'elle en fasse de même avec ses extrêmes !
"Nous sommes en droit de réclamer de messieurs Hollande, Fabius, Lang et tous les autres, plus d'intransigeance à l'égard de ceux qui font encore de la "lutte des classes" le moteur démagogique et venimeux de leurs succès électoraux.
"Nous sommes en droit de réclamer une clarification politique et morale face à une extrême gauche qui entretient notre peuple dans l'illusion de je ne sais quelle "Ligne Maginot" face à la mondialisation ; une extrême gauche qui puise toujours ses idées et ses mythes dans une idéologie qui, pendant 70 ans, à fait régner la terreur et la misère sur une grande partie du monde."
Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2005-06-24
2005-06-12
Libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun
Asie & Océanie
La journaliste française Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun, enlevés en Iraq le 5 janvier, ont été libérés le 11 juin 2005.
La journaliste française Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun, enlevés en Iraq le 5 janvier, ont été libérés le 11 juin 2005.
2005-06-01
Eurotunnel en forte hausse
Affaires
Le titre Eurotunnel, coté à Paris, est en forte hausse, dans d'importants volumes : ayant clôturé hier à 0,19 €, il est coté à 0,24 € actuellement (+ 26,32 %).
Le titre Eurotunnel, coté à Paris, est en forte hausse, dans d'importants volumes : ayant clôturé hier à 0,19 €, il est coté à 0,24 € actuellement (+ 26,32 %).
Grève à la SNCF du 1er au 3 juin 2005
France
Quatre syndicats ont décidé de paralyser à nouveau le service public du transport ferroviaire du 1er juin 2005 à 20h jusqu'au 3 juin à 8h, selon un communiqué de la SNCF, entreprise publique lourdement subventionnée.
L'association libérale Liberté Chérie réagit en diffusant un tract en faveur du service minimal et de la continuité du service public.
Quatre syndicats ont décidé de paralyser à nouveau le service public du transport ferroviaire du 1er juin 2005 à 20h jusqu'au 3 juin à 8h, selon un communiqué de la SNCF, entreprise publique lourdement subventionnée.
L'association libérale Liberté Chérie réagit en diffusant un tract en faveur du service minimal et de la continuité du service public.
2005-05-31
Retour à Bretton Woods
Economie et finances
À l'heure où les dettes publiques européenne et américaine s'envolent, des initiatives privées pourraient ressusciter les monnaies gagées sur l'or, du moins si elles renonçaient à des frais encore trop élevés.
Chaque participant au système achète une masse d'or virtuelle, gagée par de l'or réel conservé de manière centralisée, et échange la monnaie de manière virtuelle, comme toute autre monnaie est échangée par jeu d'écritures. Ainsi, la masse monétaire demeure (et s'accroît au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux participants), mais les droits des propriétaires varient au fil de leurs transactions.
Ce système est donc directement dépendant de la valeur de l'or, mais reste gagé sur un bien réel, l'or, et non sur la seule confiance incertaine accordée à des banques centrales, qui n'ont pas toutes l'indépendance bienvenue de la Banque centrale européenne.
À ce jour, E-gold prélève 1 % du stock par an, et 1% sur le flux.
Goldmoney prélève 1,2 g d'or par an sur le stock, et 1 % sur le flux (avec un plancher de 0,01 g et un plafond de 0,1 g).
E-bullion prélève 4 g par an sur le stock, et ne prélève aucun frais sur les flux.
Cette innovation est d'origine anglo-saxonne. Comme souvent, l'innovation est bridée, en France, où s'appliquent des taxes prohibitives sur les ventes d'or, instituées sous Valéry Giscard d'Estaing.
N.B. : Cet article vise uniquement à informer sur cette invention, et n'est en aucun cas une publicité pour ce système. Libertas décline toute responsabilité pour l'utilisation de ce système.
À l'heure où les dettes publiques européenne et américaine s'envolent, des initiatives privées pourraient ressusciter les monnaies gagées sur l'or, du moins si elles renonçaient à des frais encore trop élevés.
Chaque participant au système achète une masse d'or virtuelle, gagée par de l'or réel conservé de manière centralisée, et échange la monnaie de manière virtuelle, comme toute autre monnaie est échangée par jeu d'écritures. Ainsi, la masse monétaire demeure (et s'accroît au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux participants), mais les droits des propriétaires varient au fil de leurs transactions.
Ce système est donc directement dépendant de la valeur de l'or, mais reste gagé sur un bien réel, l'or, et non sur la seule confiance incertaine accordée à des banques centrales, qui n'ont pas toutes l'indépendance bienvenue de la Banque centrale européenne.
À ce jour, E-gold prélève 1 % du stock par an, et 1% sur le flux.
Goldmoney prélève 1,2 g d'or par an sur le stock, et 1 % sur le flux (avec un plancher de 0,01 g et un plafond de 0,1 g).
E-bullion prélève 4 g par an sur le stock, et ne prélève aucun frais sur les flux.
Cette innovation est d'origine anglo-saxonne. Comme souvent, l'innovation est bridée, en France, où s'appliquent des taxes prohibitives sur les ventes d'or, instituées sous Valéry Giscard d'Estaing.
N.B. : Cet article vise uniquement à informer sur cette invention, et n'est en aucun cas une publicité pour ce système. Libertas décline toute responsabilité pour l'utilisation de ce système.
Villepin premier ministre, Sarkozy ministre
France
Le président français Jacques Chirac a nommé Dominique Galouzeau de Villepin (UMP, droite) au poste de premier ministre. Né en 1953 à Rabat au Maroc, diplomate, écrivain, ancien ministre des affaires étrangères puis de l'intérieur, il n'a jamais été élu. On lui attribue la responsabilité de la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, qui a valu 5 ans de gouvernement socialiste à la France.
La France repart pour une période de chiraquisme, sans rupture, malgré le désaveu infligé par les Français lors du référendum du 29 mai 2005. Il n'y a sans doute pas de réformes libérales à attendre de ce nouveau gouvernement, et donc pas de baisse du chômage en vue.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir ministre de l'intérieur dans ce nouveau gouvernement.
Le président français Jacques Chirac a nommé Dominique Galouzeau de Villepin (UMP, droite) au poste de premier ministre. Né en 1953 à Rabat au Maroc, diplomate, écrivain, ancien ministre des affaires étrangères puis de l'intérieur, il n'a jamais été élu. On lui attribue la responsabilité de la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, qui a valu 5 ans de gouvernement socialiste à la France.
La France repart pour une période de chiraquisme, sans rupture, malgré le désaveu infligé par les Français lors du référendum du 29 mai 2005. Il n'y a sans doute pas de réformes libérales à attendre de ce nouveau gouvernement, et donc pas de baisse du chômage en vue.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir ministre de l'intérieur dans ce nouveau gouvernement.
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2005-05-30
La France rejette le traité constitutionnel européen
Europe
Les Français ont rejeté le traité établissant une Constitution pour l'Europe par référendum le 29 mai 2005, par 54,68 % des suffrages exprimés contre 45,32 %, avec une abstention de 30,66 % et 2,51 % de bulletins blancs ou nuls.
Ce vote négatif était prévisible : d'une part, le traité de Maastricht avait été approuvé à une courte majorité, et les Français sont devenus plus eurosceptiques depuis lors ; d'autre part, les jeunes, autrefois franchement européens, ont été gagnés par les discours hostiles à la construction européenne.
La tonalité nationaliste et socialiste de la campagne ne laisse pas d'inquiéter Européens et libéraux. Autant la protestation est légitime contre un régime malade (crise de l'éducation, crise du parlementarisme, faiblesse de la presse) qui a sécrété un chômage de masse par l'ossification de l'économie, autant les remèdes avancés (protectionnisme et redistribution) ne feront qu'aggraver le mal.
Les Français semblent croire qu'ils peuvent s'affranchir des lois de l'économie, pourtant parfois aussi têtues que les lois de la physique. Faudra-t-il aller jusqu'à la banqueroute pour leur faire comprendre que les partisans du non leur ont prôné des chimères ?
Les Français ont rejeté le traité établissant une Constitution pour l'Europe par référendum le 29 mai 2005, par 54,68 % des suffrages exprimés contre 45,32 %, avec une abstention de 30,66 % et 2,51 % de bulletins blancs ou nuls.
Ce vote négatif était prévisible : d'une part, le traité de Maastricht avait été approuvé à une courte majorité, et les Français sont devenus plus eurosceptiques depuis lors ; d'autre part, les jeunes, autrefois franchement européens, ont été gagnés par les discours hostiles à la construction européenne.
La tonalité nationaliste et socialiste de la campagne ne laisse pas d'inquiéter Européens et libéraux. Autant la protestation est légitime contre un régime malade (crise de l'éducation, crise du parlementarisme, faiblesse de la presse) qui a sécrété un chômage de masse par l'ossification de l'économie, autant les remèdes avancés (protectionnisme et redistribution) ne feront qu'aggraver le mal.
Les Français semblent croire qu'ils peuvent s'affranchir des lois de l'économie, pourtant parfois aussi têtues que les lois de la physique. Faudra-t-il aller jusqu'à la banqueroute pour leur faire comprendre que les partisans du non leur ont prôné des chimères ?
2005-05-21
Le modèle social européen selon Chirac
France
Il ne faut attendre de Jacques Chirac aucune réforme du modèle français en crise. En témoigne sa réponse à une question le 19 mai 2005 au 6e sommet du Triangle de Weimar (DE-FR-PL) à Nancy :
"QUESTION : - Monsieur le Président [Chirac] et vous aussi Monsieur le Chancelier [Schröder], vous avez longuement insisté sur la nécessité de développer, de continuer à développer un modèle social européen, économique et social. Or, le président de l'UMP, Monsieur Nicolas
Sarkozy, expliquait la semaine dernière au cours de l'un de ses meetings qu'il fallait au contraire remettre en cause ce modèle social qui provoquait le chômage dans nos deux pays. Qu'en pensez-vous ?
"LE PRESIDENT: - Je vais peut-être d'abord répondre. Construire une société suppose d'avoir quelques objectifs. Alors il est vrai qu'on peut avoir pour objectif et certains dans le monde, pas en France d'ailleurs ni en Allemagne, l'ont et peuvent espérer une société où tout serait fonction des initiatives et des intérêts économiques et financiers. Ce n'est pas notre vision des choses : ni celle du Chancelier, ni la mienne. Le Chancelier et moi, nous sommes profondément attachés à ce que le Chancelier appelait le "modèle social européen", c'est-à -dire un équilibre entre l'efficacité économique nécessaire pour créer les richesses indispensables, mais également la
justice, c'est-à -dire le respect de l'homme et de sa dignité. Et sur ce point, nous sommes absolument d'accord et sans réserve.
Alors pour nous Français, qu'est-ce que c'est ce "modèle social européen" ? Pour nous Français, c'est essentiellement trois choses. C'est notre système de sécurité sociale, c'est notre droit du travail et c'est le service public. Ce sont trois éléments vitaux de notre équilibre social et qui, pour moi, ne sont pas discutables."
Commentaire :
- "Pour nous Français"... Tous les Français ne partagent pas cet avis, pour commencer !
- Ce modèle social européen, c'est "notre" système de sécurité social, "notre droit du travail" et le service public... Nos partenaires européens apprécieront que pour M. Chirac, le modèle européen, ce soit le modèle français... et encore davantage qu'il ne soit pas discutable. Précisément, il serait bon d'enfin discuter ce modèle français qui nous vaut croissance molle et sous-emploi, et surtout d'éviter de l'étendre au continent européen !
Il ne faut attendre de Jacques Chirac aucune réforme du modèle français en crise. En témoigne sa réponse à une question le 19 mai 2005 au 6e sommet du Triangle de Weimar (DE-FR-PL) à Nancy :
"QUESTION : - Monsieur le Président [Chirac] et vous aussi Monsieur le Chancelier [Schröder], vous avez longuement insisté sur la nécessité de développer, de continuer à développer un modèle social européen, économique et social. Or, le président de l'UMP, Monsieur Nicolas
Sarkozy, expliquait la semaine dernière au cours de l'un de ses meetings qu'il fallait au contraire remettre en cause ce modèle social qui provoquait le chômage dans nos deux pays. Qu'en pensez-vous ?
"LE PRESIDENT: - Je vais peut-être d'abord répondre. Construire une société suppose d'avoir quelques objectifs. Alors il est vrai qu'on peut avoir pour objectif et certains dans le monde, pas en France d'ailleurs ni en Allemagne, l'ont et peuvent espérer une société où tout serait fonction des initiatives et des intérêts économiques et financiers. Ce n'est pas notre vision des choses : ni celle du Chancelier, ni la mienne. Le Chancelier et moi, nous sommes profondément attachés à ce que le Chancelier appelait le "modèle social européen", c'est-à -dire un équilibre entre l'efficacité économique nécessaire pour créer les richesses indispensables, mais également la
justice, c'est-à -dire le respect de l'homme et de sa dignité. Et sur ce point, nous sommes absolument d'accord et sans réserve.
Alors pour nous Français, qu'est-ce que c'est ce "modèle social européen" ? Pour nous Français, c'est essentiellement trois choses. C'est notre système de sécurité sociale, c'est notre droit du travail et c'est le service public. Ce sont trois éléments vitaux de notre équilibre social et qui, pour moi, ne sont pas discutables."
Commentaire :
- "Pour nous Français"... Tous les Français ne partagent pas cet avis, pour commencer !
- Ce modèle social européen, c'est "notre" système de sécurité social, "notre droit du travail" et le service public... Nos partenaires européens apprécieront que pour M. Chirac, le modèle européen, ce soit le modèle français... et encore davantage qu'il ne soit pas discutable. Précisément, il serait bon d'enfin discuter ce modèle français qui nous vaut croissance molle et sous-emploi, et surtout d'éviter de l'étendre au continent européen !
2005-05-06
Le modèle britannique est transposable en France
Europe
Les Britanniques ont réitéré leur confiance au travailliste Tony Blair pour un troisième mandat, avec une majorité absolue réduite.
Au lendemain de cette victoire de la gauche britannique, portée par son succès économique (croissance forte et chômage faible), le socialiste français Pierre Moscovici déclare que le modèle britannique n'est "pas transposable en France". Pourquoi ne le serait-il pas ? Il serait intéressant de connaître les arguments de cette assertion péremptoire, afin de savoir ce qui condamnerait la France à un modèle de croissance molle et de chômage élevé...
Les Britanniques ont réitéré leur confiance au travailliste Tony Blair pour un troisième mandat, avec une majorité absolue réduite.
Au lendemain de cette victoire de la gauche britannique, portée par son succès économique (croissance forte et chômage faible), le socialiste français Pierre Moscovici déclare que le modèle britannique n'est "pas transposable en France". Pourquoi ne le serait-il pas ? Il serait intéressant de connaître les arguments de cette assertion péremptoire, afin de savoir ce qui condamnerait la France à un modèle de croissance molle et de chômage élevé...
2005-04-26
Les arguments du oui, par un partisan du non
Europe
En prêchant dans le Monde pour le refus du traité constitutionnel européen, Eric Berr, maître de conférences d'économie à l'université de Montesquieu Bordeaux IV, dresse involontairement un catalogue des raisons d'approuver ce traité...
Il serait fastidieux de relever toutes les incongruïtés contenues dans l'article, on relèvera seulement l'absurdité de la mesure "au poids" de l'importance accordée à tel ou tel thème (2 articles sur l'environnement sur 448 par exemple), et surtout la crainte de l'impossibilité de mener une politique de relance, qui est pratiquée sans succès en France depuis 1981, au prix d'une dette qui a passé les 1000 milliards d'euros. Combien de fois faudra-t-il répéter l'inanité d'une relance budgétaire en économie ouverte ? À moins que M. Berr soit partisan d'une économie fermée. Déficit et protectionnisme, brillantes perspectives pour l'économie française ! Combien de fois faudra-t-il répéter que le keynésianisme, à l'efficacité contestée, n'a jamais eu pour autre ambition que de sortir d'une crise conjoncturelle, et ne fournit pas de remède à un chômage structurel tel que la France le connaît, alors même que les solutions libérales ont fait leur preuve en matière d'emploi outre Manche.
Voyant les nationalistes et les socialistes incliner vers le "non", les Français européens et libéraux devraient considérer tout l'intérêt qu'il y a à voter "oui" au référendum du 29 mai, en dépit de la rédaction médiocre du texte.
En prêchant dans le Monde pour le refus du traité constitutionnel européen, Eric Berr, maître de conférences d'économie à l'université de Montesquieu Bordeaux IV, dresse involontairement un catalogue des raisons d'approuver ce traité...
Il serait fastidieux de relever toutes les incongruïtés contenues dans l'article, on relèvera seulement l'absurdité de la mesure "au poids" de l'importance accordée à tel ou tel thème (2 articles sur l'environnement sur 448 par exemple), et surtout la crainte de l'impossibilité de mener une politique de relance, qui est pratiquée sans succès en France depuis 1981, au prix d'une dette qui a passé les 1000 milliards d'euros. Combien de fois faudra-t-il répéter l'inanité d'une relance budgétaire en économie ouverte ? À moins que M. Berr soit partisan d'une économie fermée. Déficit et protectionnisme, brillantes perspectives pour l'économie française ! Combien de fois faudra-t-il répéter que le keynésianisme, à l'efficacité contestée, n'a jamais eu pour autre ambition que de sortir d'une crise conjoncturelle, et ne fournit pas de remède à un chômage structurel tel que la France le connaît, alors même que les solutions libérales ont fait leur preuve en matière d'emploi outre Manche.
Voyant les nationalistes et les socialistes incliner vers le "non", les Français européens et libéraux devraient considérer tout l'intérêt qu'il y a à voter "oui" au référendum du 29 mai, en dépit de la rédaction médiocre du texte.
2005-04-25
Directive Bolkestein sur les services en Europe
Europe
Envie de savoir ce que contenait vraiment le projet de directive Bolkestein sur les services en Europe, sans la caricature et les mensonges colportés par les protectionnistes ? La commission européenne répond aux questions fréquemment posées.
Envie de savoir ce que contenait vraiment le projet de directive Bolkestein sur les services en Europe, sans la caricature et les mensonges colportés par les protectionnistes ? La commission européenne répond aux questions fréquemment posées.
2005-04-23
Festival de musique sacrée et baroque de Froville
Arts et lettres
Le festival de musique sacrée et baroque de Froville (Lorraine), du 14 mai au 25 septembre 2005, accueille cette année encore de grands noms : Laurent Korcia, Barthold Kuijken, Jordi Savall, Andreas Scholl, Philippe Jaroussky, etc.
Puisse le rayonnement de ce festival installé dans un magnifique prieuré roman et gothique conduire un jour à la restauration du cloître, dont plusieurs arcades sont aujourd'hui au musée des Cloîtres de New York.
Le festival de musique sacrée et baroque de Froville (Lorraine), du 14 mai au 25 septembre 2005, accueille cette année encore de grands noms : Laurent Korcia, Barthold Kuijken, Jordi Savall, Andreas Scholl, Philippe Jaroussky, etc.
Puisse le rayonnement de ce festival installé dans un magnifique prieuré roman et gothique conduire un jour à la restauration du cloître, dont plusieurs arcades sont aujourd'hui au musée des Cloîtres de New York.
2005-04-21
Textes libéraux
Arts et lettres
Les éditions des Belles Lettres publient, dans la collection de la Bibliothèque classique de la liberté, des textes d'auteurs libéraux encore méconnus en France : Wilhelm von Humboldt, Benjamin Constant, Ludwig von Mises, Frédéric Bastiat, Yves Guyot...
Les éditions des Belles Lettres publient, dans la collection de la Bibliothèque classique de la liberté, des textes d'auteurs libéraux encore méconnus en France : Wilhelm von Humboldt, Benjamin Constant, Ludwig von Mises, Frédéric Bastiat, Yves Guyot...
2005-04-19
L'Italie a commencé la restitution de l'obélisque d'Axoum
Afrique
Le premier de trois tronçons de l'antique obélisque axoumite dérobé en 1937 par l'Italie et maintenant en cours de restitution est arrivé à l'aéroport d'Axoum. La ville d'Axoum est un foyer culturel et religieux majeur de l'Ethiopie.
Le premier de trois tronçons de l'antique obélisque axoumite dérobé en 1937 par l'Italie et maintenant en cours de restitution est arrivé à l'aéroport d'Axoum. La ville d'Axoum est un foyer culturel et religieux majeur de l'Ethiopie.
Joseph Ratzinger devient pape sous le nom de Benoît XVI
Le cardinal Joseph Ratzinger, né en Bavière en 1927, devient pape sous le nom de Benoît XVI.
Habemus papam !
Un pape a été élu.
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À la recherche de contributeurs
Libertas, journal libéral francophone, recherche des contributeurs bénévoles pour écrire des articles, en France ou - mieux encore - à l'étranger.
2005-04-18
20 avril : réformer la France
France
Le Club Courbet réunit Francis Mer (ancien ministre des finances), Philippe Nemo (prof à l'ESCP), Pascal Salin (prof à Dauphine), Sabine Herold (Liberté Chérie) et Paul Dubrule (Accor) pour une conférence-débat le mercredi 20 avril 2005 à 20h30 à Paris sur le thème :
"En France, les institutions sont bloquées, l’ascenseur social ne fonctionne plus, il est pourtant possible de réformer".
Adresse : Crypte de la nouvelle église St Honoré d’Eylau, 66 avenue Raymond Poincaré, Paris 16e, M° Victor Hugo, PAF 5 €. Renseignements : Réseau Liberté
Le Club Courbet réunit Francis Mer (ancien ministre des finances), Philippe Nemo (prof à l'ESCP), Pascal Salin (prof à Dauphine), Sabine Herold (Liberté Chérie) et Paul Dubrule (Accor) pour une conférence-débat le mercredi 20 avril 2005 à 20h30 à Paris sur le thème :
"En France, les institutions sont bloquées, l’ascenseur social ne fonctionne plus, il est pourtant possible de réformer".
Adresse : Crypte de la nouvelle église St Honoré d’Eylau, 66 avenue Raymond Poincaré, Paris 16e, M° Victor Hugo, PAF 5 €. Renseignements : Réseau Liberté
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