Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2010-04-13
Réforme des retraites
Perestroïka : nous risquons de poser des rustines pour tenter de réparer un système français de retraites par répartition intrinsèquement défectueux, plutôt que de modifier la philosophie même du système.
Les Français veulent la préservation du niveau de retraites, sans élévation de l'âge du départ à la retraite ni hausse des cotisations. Bref, le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Confrontés au double défi de l'allongement de la durée de vie et de jeunes générations relativement moins nombreuses (sans même citer le chômage créé par la société socialiste qu'ils nous lèguent), où sont les provisions qu'ils ont constituées pour y faire face ? Nulle part (si ce n'est un misérable fonds - centralisé, il va de soi - de réserve des retraites), puisque nulle comptabilité des engagements de retraite n'est tenue : ils n'apparaissent pas dans le massif endettement public de la France.
Cela dit, il n'y a pas d'autre choix que de revoir les paramètres de ce système par répartition, pour repousser le terme de la banqueroute de la république. L'idéal, si ce système devait être conservé, serait au moins de parvenir à un ensemble de paramètres équilibrant automatiquement le régime : l'âge de départ et le taux de cotisation grimperaient jusqu'à ce que le niveau des pensions puisse être financé. Le coût réel de ce système de menu unique doit être facturé.
On verrait à quel point il est onéreux. Et dès lors, certains, peut-être, se diraient que ce système dirigiste ne correspond pas au menu dont ils ont envie...
Car les libéraux ont une voix à faire entendre, dans cette période décisive, période de décisions qui vont nous engager pour longtemps, qui vont définir les relations, les obligations, entre générations.
Cette autre possibilité, c'est celle de la retraite à la carte. La transition d'un système à l'autre est possible. Le Chili l'a fait. L'auteur de cette réforme, souhaitable pour la France, s'appelle José Piñera, frère de l'actuel président chilien.
Je vous laisse lire tout ce qui a été écrit à ce sujet. Ce sont ces possibilités, inouïes en France, qu'il faut réussir à faire entendre dans le débat public en cours. Il en va de notre avenir à tous et à chacun.
Liens :
- Une solution à la crise des retraites : le système chilien
- Entretien de José Piñera avec Cécile Philippe
- Les retraites et le futur de l'euro
- Rapport du gouvernement chilien sur le système de retraites
- Le taureau par les cornes : comment résoudre la crise des retraites (bon de commande)
- Recension du livre de José Piñera par l'iFRAP
- Biographie de José Piñera
- Pension reform : site de José Piñera
- Retraite par capitalisation / retraite par répartition
2010-04-10
Objectif 1 000 000 de libéraux !
Rejoignez le rassemblement des libéraux sur Facebook : Objectif 1 000 000 de libéraux !
Et pour les Lorrains : Libéraux de Lorraine
Et pour les Lorrains : Libéraux de Lorraine
Inscription à :
Articles (Atom)