2011-04-30

John Stuart Mill sur le travail dominical

"Un autre exemple important d'un empiètement illégitime sur la juste liberté de l'individu, qui n'est pas une simple menace, mais une pratique ancienne et triomphante, c'est la législation du jour du sabbat. Sans aucun doute s'abstenir des occupations ordinaires pendant un jour de la semaine, autant que le permettent les exigences de la vie, est une coutume hautement salutaire, quoique ce ne soit un devoir religieux que pour les Juifs. Et comme cette coutume ne peut être observée sans le consentement général des classes ouvrières, comme quelques personnes en travaillant pourraient imposer aux autres la même nécessité, il est peut-être admissible et juste que la loi garantisse à chacun l'observance générale de la coutume, en suspendant pendant un jour donné les principales opérations de l'industrie. Mais cette justification fondée sur l'intérêt direct qu'ont les autres à ce que chacun observe la coutume, ne s'applique pas à ces occupations qu'une personne se choisit elle-même et auxquelles elle trouve convenable d'employer ses loisirs. J'ajoute qu'elle ne s'applique pas non plus le moins du monde aux restrictions légales apportées aux divertissements. Il est vrai que l'amusement de quelques-uns peut être pendant le jour férié le travail de quelques autres. Mais le plaisir, pour ne pas dire la récréation utile d'un grand nombre, vaut bien le travail de quelques-uns, pourvu que l'occupation soit choisie librement et puisse être librement abandonnée. Les ouvriers ont parfaitement raison de penser que si tout le monde travaillait le dimanche, on donnerait l'ouvrage de sept jours pour le salaire de six ; mais du moment où la grande masse des occupations est suspendue, le petit nombre d'hommes qui doit continuer de travailler pour le plaisir des autres, obtient un accroissement de salaire proportionnel, et nul n'est obligé de poursuivre ses occupations, s'il préfère le loisir au gain. Si l'on veut chercher un autre remède, on pourrait le trouver dans l'établissement d'un jour de congé pendant la semaine pour ces classes particulières de personnes. Il faut donc en venir, pour justifier les restrictions mises aux amusements du dimanche, à dire que ces amusements sont répréhensibles au point de vue religieux, un motif de législation contre lequel on ne peut protester trop vigoureusement. « Deorum injuræ Diis curæ. » Il reste à établir que la société, ou quelqu'un de ses fonctionnaires, a reçu d'en haut la mission de venger toute offense supposée envers la puissance suprême, qui n'est pas aussi un tort fait à nos semblables. L'idée qu'il est du devoir d'un homme qu'un autre soit religieux, fut la cause de toutes les persécutions religieuses qu'on ait jamais ordonnées ; et si elle était reçue, elle les justifierait pleinement. Quoique le sentiment qui se manifeste dans les tentatives souvent répétées pour empêcher les chemins de fer de marcher le dimanche, les musées d'être ouverts, etc., n'ait pas la cruauté des anciens persécuteurs, il y a là toutefois l'indice d'un état d'esprit qui est absolument le même. C'est une détermination de ne pas tolérer chez les autres ce que leur religion leur permet, mais ce que la religion du persécuteur leur défend." (John Stuart Mill, De la liberté)

2011-04-29

John Stuart Mill

"Il y a, de l'aveu de chacun, une tendance puissante dans le monde moderne vers une constitution démocratique de la société, qu'elle soit accompagnée ou non par des institutions politiques populaires. On affirme que dans le pays où cette tendance prévaut le plus, qu'aux États-Unis, où existent la société et le gouvernement les plus démocratiques, le sentiment de la majorité à qui déplaît toute manière de vivre trop brillante ou trop dispendieuse pour qu'elle puisse espérer l'égaler, fait assez bien l'effet d'une loi somptuaire ; et il est, dit-on, maintes parties de l'Union où une personne très-riche peut difficilement trouver quelque façon de dépenser sa fortune qui ne lui attire pas la désapprobation populaire. Quoique cet exposé exagère grandement sans aucun doute les faits existants, néanmoins l'état de choses qu'il décrit n'est pas seulement concevable et possible ; c'est le résultat fort probable des idées démocratiques alliées à cette notion, que le public a le droit de mettre son veto sur la manière dont les Individus dépensent leurs revenus. Maintenant nous n'avons plus qu'à supposer une diffusion considérable des opinions socialistes, et il peut devenir infâme aux yeux de la majorité d'avoir autre chose qu'une très-petite propriété ou qu'un revenu gagné par le travail manuel. Des opinions semblables (en principe du moins) ont déjà fait de grands progrès dans la classe ouvrière, et pèsent d'une façon oppressive sur ses propres membres. Voici qui est bien connu : les mauvais ouvriers (qui sont en majorité dans beaucoup de branches de l'industrie) professent l'opinion arrêtée qu'ils devraient avoir les mêmes gages que les bons, et qu'on ne devrait permettre à personne, sous prétexte de travailler à la pièce ou autrement, de gagner plus, par plus d'habileté ou plus d'adresse, que les autres. Et ils emploient une police morale, qui devient à l'occasion une police physique, pour empêcher les habiles ouvriers de recevoir et les maîtres de donner une rémunération plus considérable pour de meilleurs services." (De la liberté, John Stuart Mill)


 

2011-04-28

Escalavage musulman

Marché aux esclaves d'Alger (1684)

Les pays musulmans ont-ils, comme la France, fait repentance pour la traite des esclaves ?

Saviez-vous qu'il existait des listes des esclaves français asservis par les musulmans africains ?

Qui parle des milliers de personnes réduites en esclavage au Soudan et en Mauritanie, en 2011 ?

2011-04-24

Déclarations d'intérêts des ministres

Les ministres ont publié leurs déclarations d'intérêts sur le site gouvernement.fr, comme l'avait recommandé le rapport Sauvé sur les conflits d'intérêts.

Le contenu ne manque pas de laisser perplexe. Pour la plupart des ministres, leurs investissements supérieurs à 5000 € sont déclarés inexistants. "Néant".

Que font-ils de leur argent ? Ces déclarations sont-elles sincères ? Si elles sont insincères, pourquoi les faire ? Quelle sanction en cas de fausse déclaration ? Claquent-ils tout leur argent ? Peut-on faire confiance pour diriger un pays à des gens qui manifestement n'investissent pas dans son économie ?

2011-04-21

Les dérives du contrôle fiscal

Le blog de Henri Dumas est remarquable : temoignagefiscal.com


"Ce blog ne traite pas du taux de l'impôt. Le taux de l'impôt est décidé par le parlement, chacun dispose de son bulletin de vote pour donner son opinion à ce sujet.

"Il ne traite pas non plus des dépenses publiques, il y a pour cela La Cour des Comptes, dont la qualité n'est pas à mettre en doute, et des associations performantes telles que "Contribuables associés".

"Ce blog traite des méthodes utilisées par l'Etat pour contrer la fraude fiscale, de la violence et de l'iniquité des contrôles fiscaux, de cet état dans l'état qu'est le corps des contrôleurs fiscaux, des dérives que cela entraine, des situations dramatiques que cela génère. Plus de 70% de redressements fiscaux ne correspondent à aucune fraude fiscale et sont en réalité un "sur-impôt". Plus de 90% d'accusations de fraudes fiscales s'avèrent inexactes.

"Ce blog n'est pas favorable à la fraude fiscale, il veut simplement démontrer que les méthodes employées pour la contrer sont dépassées, terriblement injustes et de plus inefficaces. Il veut se dresser contre le totalitarisme, la dictature des contrôles fiscaux. Ce sont eux qui engendrent le dégoût des français pour leur administration fiscale et non l'impôt lui-même, dont tout le monde comprend la nécessité.

"Ce blog est régulièrement la cible de tentatives des services fiscaux pour le faire fermer. Merci du temps que vous passerez à le lire.

"Henri Dumas"

Lisez-le ! Abonnez-vous !

2011-04-20

Mémoires européennes du goulag


Le CNRS, l'EHESS et RFI ouvrent un musée virtuel consacré à la mémoire des centaines de milliers d'Européens (Lituaniens, Lettons, Polonais, Estoniens, Hongrois, Roumains, Allemands, Tchèques, Finlandais, etc.) déportés au goulag par les communistes soviétiques : Mémoires du goulag.

2011-04-19

François Baroin

François Baroin sur Radio Classique ce matin : "Nous ne sommes pas en économie administrée. Nous sommes un gouvernement d'inspiration libérale." Ce n'est pas l'avis du Parti libéral démocrate...

2011-04-15

Sarkozy louvoie

Louvois (bad joke)

Sarkozy louvoie avec art.

Un coup de barre à droite, avec un discours anti-immigration, afin d'être sûr de déplaire à la gauche.

Un coup de barre à gauche, avec une distribution d'argent gratuit piqué dans les caisses des entreprises, assortie d'une exit-tax (la "herse"), afin d'être sûr de déplaire à la droite.

On observera que le socialisme implique une frontière : pour empêcher la misère du monde d'entrer pour profiter de prestations sans cotisations, et pour empêcher ceux qui en ont assez de se faire plumer de sortir...

Magnifique. Superbe stratégie politique. Cohérence totale de la politique gouvernementale. Ceux qui ont voté pour Sarkozy en 2007 vont certainement en redemander.

L'offre politique ne permettra d'ailleurs pas d'en sortir en 2012. Car de DSK à Le Pen en passant par Borloo, Galouzeau et Sarkozy, tous proposent la même soupe de populisme, de démagogie et de collectivisme.

Vous voulez une réduction de la dépense publique et du déficit ? Il n'y a aucun candidat pour vous.

Vous feriez mieux de devenir candidat à l'exil. Et vite. Avant que l'exit-tax soit mise en place ! Huguenots du 21e siècle, le monde vous attend !

2011-04-14

De la hausse des dividendes

La démagogie gouvernementale porte en ce moment sur le sujet des dividendes versés par les sociétés à leurs actionnaires.

Ceux-ci ont eu tendance à croître fortement ces dernières années. Pourquoi ?

Parce qu'auparavant, les actionnaires bénéficiaient d'un avoir fiscal, destiné à éviter une double imposition : la société ayant déjà été imposée à l'IS (impôt sur les sociétés), les actionnaires bénéficiaient d'un avoir fiscal destiné à ne pas alourdir l'IR (impôt sur le revenu).

L'Etat dépensier et impécunieux s'est affranchi de ce scrupule, et a supprimé cet avoir fiscal en 2004.

La rémunération nette, pour l'actionnaire, du capital qu'il a placé (rappelons qu'il aurait pu le consommer pour en tirer une satisfaction immédiate, et qu'il a renoncé à cela pour financer l'économie) et qu'il risque de perdre (la valeur des actions peut baisser, comme la crise financière en cours l'a douloureusement montré), a donc diminué.

Les entreprises, pour maintenir l'attrait du placement en actions pour les actionnaires ont donc dû, mécaniquement, augmenter le dividende versé. Sinon, les actionnaires mettraient leur argent ailleurs : obligations, comptes rémunérés, voire consommation immédiate. Les entreprises ont besoin de capital fixe pour financer leur développement à long terme.

C'est donc la hausse discrète des impôts décidée par le gouvernement, par la suppression de l'avoir fiscal sur les dividendes, qui est à l'origine de la hausse du montant des dividendes versé par les entreprises, qui s'efforcent de rétablir l'équilibre. Rappelons aux détracteurs du privé, souvent défenseurs de l'Etat, que cette hausse des dividendes a pour corollaire une forte hausse des rentrées fiscales à laquelle ces dividendes sont assujettis...

On comprend l'indignation de Laurence Parisot et du MEDEF devant les gesticulations démagogiques du gouvernement, qui s'indigne d'une hausse des dividendes qu'il a provoquée et dont il touche les bénéfices !

2011-04-12

Le jeu des 8 familles

Les 8 familles de la droite et du centre, d'après Le Figaro (qui a bloqué la lecture des commentaires sur son article...) :
  • La famille Borloo
  • La famille Morin
  • La famille Villepin
  • La famille Bayrou
  • La famille UMP
  • La famille Boutin
  • La famille Dupont-Aignan
  • La famille Villiers 
Quelle famille pour les libéraux, orphelins de Démocratie libérale ? Qu'en pensez-vous ?

2011-04-11

Zadig, de Voltaire

L'inculture au pouvoir... Après les diatribes démagogiques de Nicolas Sarkozy en 2007 contre la Princesse de Clèves, c'est en 2011 au tour de Frédéric Lefebvre de promouvoir malgré lui une œuvre littéraire : interrogé sur le livre qu'il lit en ce moment, il répond ingénument : "Zadig et Voltaire" (marque de fringues), "c'est une leçon de vie, je m'y replonge souvent".

2011-04-10

Poings de fer

Intéressant livre sur la manière dont les foules ont été manipulées par les nationaux-socialistes et les communistes au vingtième siècle. À connaître, pour ne plus jamais connaître ça...

"Iron Fists: Branding the 20th-Century Totalitarian State" is the first illustrated survey of the propaganda art, graphics, and artifacts created by the totalitarian governments of Nazi Germany, Fascist Italy, the USSR, and Communist China. The iconography produced by these regimes is universally recognized as their 'brands': the swastika and aggressive typography of Hitler's Germany, Mussolini's streamlined Futurist posters and stylish Black Shirt uniforms, the stolid Social Realism of Stalin's USSR, and Mao's Little Red Book and kitschy ceramic figurines from the Cultural Revolution.Written by the eminent designer and design historian Steven Heller, who has long collected two and three-dimensional examples from this period, "Iron Fists" focuses on graphic materials such as typefaces, logos, posters, advertisements, children's books, flags, and medals. As Heller explains, Mussolini fancied himself an art director and the Nazis had a sophisticated graphic program, featuring Hitler as 'logo,' that is remarkably similar to modern corporate identity systems. Heller also explores the meaning of color systems (each dictatorship had a distinctive palette), the development of regime-specific typefaces, and even the slogans used to both rally and terrorize the populace. Delving into the history of once-innocent antecedents in heraldry, color symbolism, and sacred and secular symbols, he demonstrates how these elements were put to disturbingly effective use in selling the totalitarian message. 

Steven Heller is a Senior Art Director at the New York Times and co-chair of the MFA/Design Program at the School of Visual Arts in New York. A respected authority in the design world, he has written and coauthored numerous publications, include Merz to Emigre and Beyond, also published by Phaidon.


Voir aussi : propagande totalitaire

2011-04-08

Pour la suppression définitive de l'ISF

Communiqué du Parti des Libertés :

"LE PARTI DES LIBERTES APPELLE A LA SUPPRESSION DEFINITIVE DE L’ISF

Alors que le gouvernement semble prêt à supprimer le bouclier fiscal après la campagne mensongère du parti socialiste, que la fiscalité française ne cesse de s’alourdir et que certains prônent pourtant de nouvelles hausses d’impôts, la fin de la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux et une réforme à minima de l’ISF, le PARTI DES LIBERTES demande au gouvernement de ne pas se laisser impressionner par le climat politique actuel.
Le PARTI DES LIBERTES tient à rappeler que la France est le seul pays de l’OCDE à maintenir un impôt sur la fortune.
Cette situation est révélatrice d’un fait : une partie de la majorité et l’opposition socialiste n’ont pas pris conscience que la bataille mondiale qui se joue et se jouera dans les années à venir est celle de l'intelligence.
Dans ce cadre concurrentiel, de nombreux pays, à commencer par ceux de l'OCDE, s'emploient à être les plus attractifs possibles pour les entreprises et les cadres à fort potentiel.
La quasi totalité de ces pays, à l’exception toujours de la France, ont mis en place un dispositif fiscal et social particulièrement favorable aux cadres (ingénieurs, dirigeants de sociétés, financiers de sociétés de capital risque, business angels, chercheurs ...), capables d'inventer, de financer, de fabriquer et de vendre les produits et services du futur, clés d'une société du plein emploi que la France peine à retrouver depuis près de 30 ans.
A cette fin, le PARTI DES LIBERTES rappelle les mesures qu’il préconise de prendre rapidement :
1° suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune ;
2° maintien du bouclier fiscal à hauteur de 50 % des revenus, et ce même en cas de suppression de l'ISF (à l'instar de l'Allemagne) ;
3° réduction de 50 % de l'impôt sur les plus-values sur les cessions d'entreprise ;
4° création d'un bouclier social pour les entreprises plafonnant les charges payées par l'employeur à 18 000 euros par employé et par an (à l'instar de nombreux pays européens comme l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse ...).

Ces mesures fiscales et sociales doivent bien entendu être financées par une réduction plus vigoureuse des dépenses publiques, fruit d'une profonde réforme de l'Etat que la France est l'un des rares pays en Europe à ne pas avoir encore menée à son terme, et ce malgré la mise en place de la Révision Générale des Politiques Publiques qui n'a, pour l'heure, toujours pas atteint sa vitesse de croisière.

Le PARTI DES LIBERTES reste persuadé que la seule chance de Nicolas SARKOZY d’être réélu Président de la République est de continuer à réformer profondément l’économie et la fiscalité françaises et non de céder aux peurs des composantes les plus frileuses de sa majorité."

2011-04-06

Le Parti des Libertés critique le projet du Parti Socialiste

Communiqué du Parti des Libertés :

"LE PARTI DES LIBERTES DENONCE LE PROJET BIEN GAUCHE ET A-MODERNE DU PARTI SOCIALISTE !

Il faut se pincer pour le croire : le projet « bien à gauche et moderne » présenté par le PS accumule irréalisme et archaïsme à un point difficilement atteignable.

Revue de détails d'un catalogue de LA REDOUTE bien ringard …

1 – Mesure phare, 300.000 emplois « d’avenir » seraient réservés aux administrations et au secteur de l’économie sociale

C’est bien connu, il n’y a que dans la fonction publique et para-publique que la France a besoin de créer des emplois ! Et que deviennent ces postes hautement subventionnés à l’issue des 5 ans d’aide de l’Etat ? Le PS de 2011 recycle les vieilles lunes des Ateliers nationaux de 1848, de 1981 et des années JOSPIN, faute d'avoir le courage de proposer des mesures propices à la création d'emplois privés (notamment une baisse des impôts obtenue grâce à une rationalisation des dépenses publiques).

2 - L’allocation d’autonomie

Le PARTI DES LIBERTES estime que les jeunes n’ont pas vocation a être systématiquement assistés aux frais des contribuables. Ce qu'ils recherchent, c'est s'insérer dans la société en trouvant un emploi, garantie d'indépendance, plus qu'une aide financière ou un emploi public dans une administration aux effectifs déjà pléthoriques.

3 - Requalification des stages en contrats de travail

Comme à son habitude, le PS veut résoudre un vrai problème par la contrainte au risque de faire disparaître les vrais stages. Le PARTI DES LIBERTES estime que ce n'est qu'en réduisant les charges patronales sur les salaires (les plus élévées des pays de l'OCDE) que la fraude aux faux stages disparaîtra.

4 - Mise en place obligatoire du CV anonyme

Là encore, le PARTI DES LIBERTES estime que c'est une mesure contraignante qui risque de décourager les employeurs d'embaucher. Verra-t-on bientôt le Parti socialiste proposer l’anonymat total lors d’entretiens oraux d’embauche avec visage flouté sur écran ?

5 - Fusion de l’impôt sur le revenu avec la CSG

Que deviennent les Français exonérés de l'impôt sur le revenu ? Vont-ils payer ce nouvel impôt attrape-tout ? Le PS va-t-il avoir le courage de dire la vérité à ses électeurs, notamment dans les villes où il se fait réélire grâce à l'assistanat et au clientélisme ? De toutes façons ladite fusion ne pourra se faire qu’à pression fiscale accrue, seule à-même de financer les démagogies envisagées par le PS.

6 - Les réductions d’impôts décidées depuis 2007, (loi Tepa, TVA réduite sur la restauration, suppression de la taxe professionnelle, etc.) seront progressivement abrogées

A la fin, c'est toujours plus d'impôts tandis qu'a aucun moment n'est évoqué le moindre effort de productivité de l'administration alors que la France est championne du monde de la dépense publique.

7 - Baisse de la taxation des bénéfices réinvestis - L’impôt sur les sociétés (33,3% actuellement) serait abaissé à 20% pour les profits réinvestis et relevé à 40 % pour les bénéfices distribués aux actionnaires ou servant aux rachats d’actions.

Le PARTI DES LIBERTES estime que cette mesure va faire fuir les investisseurs potentiels alors que la France en a tant besoin pour créer les emplois de demain. C'est une baisse de la taxation sur tous les bénéfices (réinvestis ou pas) qu'il faut entreprendre pour que la France deviennent, à l'instar d'autres pays européens, un pays "business Friendly".

8 - Le crédit impôt recherche serait recentré sur les PME et l’industrie

Les grandes entreprises et le secteur des services ne devraient donc pas être incités à faire de la recherche ?!

9 - Sortie du "tout-nucléaire" et du « tout pétrole »

Cela fait un « tout » de trop ! Alors que plus de 75 % de l’énergie produite en France vient du nucléaire, cédant à la pression émotive et démagogique née de l’accident de Fukushima, le PS condamne l’économie française à traîner un boulet énergétique pendant 20 ans. Irresponsable !

10 - TVA "écomodulable » : les produits dont la fabrication et le transport polluent le plus seraient frappés d’une TVA plus élevée et inversement

Le PARTI DES LIBERTES estime qu'il s'agit d'une véritable une usine à gaz : par exemple, dans une automobile, quelle sera la taxe et le taux appliqués à chaque pièce ? Inapplicable et électoraliste !

11 - Les salaires des patrons seront limités dans une échelle de 1 à 20 dans les entreprises dont l’État est présent au capital

Mais si l’Etat est minoritaire, les actionnaires s’en moqueront et contourneront cet interdit facilement. Et les entreprises où l’Etat est majoritaire (moins d’une dizaine aujourd’hui) n'arriveront plus à recruter les vrais talents. Anecdotique et démagogique encore !

12 - Égalité salariale hommes-femmes : les allégements de cotisations sociales et les aides de l’État seraient réservés aux entreprises qui ont signé des objectifs d’égalité salariale entre hommes et femmes

Encore des contrôles ! Encore des contraintes ! Encore une mesure qui dissuadera d'embaucher ! L’égalité hommes-femmes a déjà fait l’objet de sept lois depuis 1972, sans effet.

13 - Des salariés dans les conseils d’administration

La loi attribue déjà des sièges aux actionnaires salariés, la rendre plus coercitive pour quelques strapontins relève, pour le PARTI DES LIBERTES, une fois encore du symbole inutile.

14 – Encadrer les loyers

Pour le PARTI DES LIBERTES, c'est le plus sûr moyen de dissuader l’investissement dans la pierre et de perpétuer la crise du logement ! Il faut libérer le marché foncier des règles dissuasives adoptées par des municipalités frileuses.

15 - Des médecins en zone rurale : les jeunes médecins seraient financièrement incités voire obligés de s’installer dans les "déserts médicaux" (zones rurales et quartiers populaires), par exemple, pendant une période de trois à cinq ans

Des contraintes, encore des contraintes ! Le PARTI DES LIBERTES estime que les médecins retourneront dans les « campagnes » s'ils sont mieux sélectionnés en ce sens à l'université et s'ils ne restent pas cantonnés à l'hôpital pendant toutes leurs études de médecine.

16 - Des policiers et magistrats supplémentaires

Des dépenses, encore des dépenses alors que la France a le record du nombre de policiers par habitant au sein des pays de l'OCDE. La solution, pour le PARTI DES LIBERTES, ce n'est pas la croissance des effectifs des forces de l'ordre, mais la meilleure utilisation des forces existantes de gendarmerie et de police sur le terrain, la simplification des procédures judiciaires et l’application plus stricte des peines. C'est comme cela que le sentiment d'insécurité baissera durablement.

17 - Priorité à l’école primaire et à l’université

Le PS aurait-il la haine de l’excellence et des filières sélectives ? Si c'est le cas, ce serait un bon moyen de décrocher encore davantage face aux autres pays développés. Au lieu de s'intéresser au ratio purement statistique du nombre d'enfants par enseignant, le PARTI DES LIBERTES estime qu'il faudrait, dans le primaires et le secondaire, donner la priorité aux élèves en difficulté par des cours supplémentaires car tout le monde n'a pas la change d'avoir un parent enseignant ou de pouvoir bénéficier de cours particuliers payants. En outre, pour le PARTI DES LIBERTES, il est urgent de généraliser la réforme DARCOS des lycées à tous les établissements et ne plus se cantonner à une simple expérimentation à un nombre réduit d'établissements. Enfin, il faut développer la formule du chèque-éducation pour introduire davantage de concurrence dans un système excessivement bureaucratique.

18 - Création d’une Banque publique d’investissement

Voilà le retour du fantasme du grand mastodonte planificateur contrôlé par les politiciens. L'Union Soviétique n'est pas morte !

19 - Création de fonds régionaux pour financer les PME, dans un "objectif de croissance" et de "renforcement des capacités à l’exportation”

Pourquoi des fonds régionaux alors qu'ils existent des aides d'Etat qui fonctionnent très bien en la matière (par exemple OSEO) ? Parce que les régions sont aux mains d'élus socialistes ?

20 – Europe : un emprunt européen financerait des infrastructures et l’innovation. Les droits de douane européens seraient augmentés pour les produits dont la fabrication ne respecte pas les règles sociales et environnementales de l’Union

Le PARTI DES LIBERTES est sceptique face à ces nouveaux droits de douane que le Président SARKORZY a déjà essayé d'imposer à nos partenaires européens, sans succès. On voit mal un PS au pouvoir, considéré par le reste de l'Europe comme archaïque, l'imposer aux autres pays européens.

Au total, le PARTI DES LIBERTES estime que le projet du PS, c'est archaïsme, fiscalisme, autoritarisme et contraintes à tous les étages.

AU SECOURS, LE PS REVIENT !"

Le libéralisme est-il un ennemi du capitalisme ?

Le libéralisme est-il un ennemi du capitalisme?
France Culture
(écouter l'émission)

18h20 - 19h00
Du Grain à moudre

Brice Couturier et Louise Tourret
04/04/11 18h20 - 19h00

Invité(s) :
Stefan Halper au téléphone, a enseigné la science politique et les relations internationales à Cambridge A conseillé les administrations Nixon, Ford et Reagan
Olivier Postel Vinay, directeur de la rédaction et de la publication du magazine Books
Pierre Bezbakh, maître de conférences en sciences économiques à l'université Paris Dauphine Chroniqueur au journal Le Monde
Pascal Salin, professeur émérite à l'Université Paris -Dauphine

« L’idée que les forces du marché sont à elles seules à l’origine de la réussite de l’occident est une aberration.» Ce sont là les propos d’un banquier, Stephen D King économiste en chef à la HSBC. Une citation qu’on trouve dans le dernier numéro de Books qui consacre son grand dossier de ce mois au capitalisme. Le capitalisme n’est pas ce que vous croyez ! titre donc Books. Et c’est le capitalisme libéral que nous allons « mettre en examen » et en débat ce soir dans Du grain à moudre.

Dans l’histoire du capitalisme qui fut marchand puis industriel et enfin financier au 20ème siècle, le libéralisme n’est-il qu’une étape ? Une étape bientôt dépassée ? Les deux notions, capitalisme et libéralisme n’ont-elles en commun que d’être appliquées aujourd’hui dans les sociétés occidentales ?

Autre question, plus stimulante encore : la doxa libérale ne fait-elle pas fi de l’histoire des grandes nations capitalistes ? Nations qui ont construit leur puissance à coup d’intervention de l’Etat, des guerres de l’Opium britanniques au new deal américain en passant par le plan Marshall en Europe et le patriotisme économique cher à la France ou au Japon qui voient leurs gouvernements toujours soutenir diplomatiquement, et financièrement quand il le faut, leurs champions nationaux ? Quand à la réussite économique de la Chine, ne montre-t-elle pas manière éclatante que capitalisme et démocratie ne sont définitivement pas mariés mais forment plutôt une union libre et récente ?

Et puis, dernier exemple qui fait vaciller le dogme de la main invisible et du laisser faire chers à Adam Smith, la crise financière de 2008. Crise qui a vu, faut-il le rappeler, les Etats voler au secours des banques.

Alors donc le libéralisme sans entrave est-il fini ? Faut il jeter le bébé, l’eau du bain libéral et la baignoire (le capitalisme) avec ? Les défenseurs du libéralisme, qui n’ont pas dit leur dernier mot loin de là, peuvent-il encore plaider pour que les états laissent davantage de liberté aux marchés ?

Trois économistes sont avec nous ce soir pour en parler avec Olivier Postel Vinay, directeur de la publication de Books.

Source : Librement vôtre

Lampedusa

L'Italie ouvre les portes de la France aux migrants illégaux tunisiens : lire la suite sur Le Figaro