2011-08-30

Résidez chez Bastiat !

Photo : domaine de Sengresse

L'économiste français Frédéric Bastiat, apôtre de la liberté des échanges, était propriétaire du domaine de Sengresse, à Souprosse, près de Mugron, dans les Landes.

Le domaine de Bastiat accueille aujourd'hui des chambres d'hôtes de qualité. Une idée de séjour de vacances !

2011-08-29

Les prélèvements sociaux passent de 12,1 à 13,5 %



Le plan Fillon de réduction du déficit : ce sont de nouvelles taxes, ce n'est pas un plan d'économies, contrairement à la présentation fallacieuse de TF1 et du Figaro !

Parmi les mesures avancées, la hausse des prélèvements sociaux sur les plus-values, qui passent de 12,1 à 13,5 %.

Ce graphique, publié le 5 janvier 2011 sur Objectif Eco, est donc déjà périmé ! Où s'arrêtera-t-on ? Rappelons qu'en Belgique, le taux d'imposition des plus-values est de... 0 %.

2011-08-25

Victor Hugo en politique

"Quand on se rappelle que les parlementaires ont compté dans leurs rangs, jadis, des gens comme Victor Hugo, on voit l’immense fossé dans lequel sont tombés ceux d’aujourd’hui, fossé dans lequel ils barbotent tous avec un contentement affiché quelque peu navrant." (Hashtable, 25 août 2011)

2011-08-23

Quand DSK se plante

"Enfin, l'instabilité crée [sic] par la nouvelle économie (et la net économie) a aussi un autre nom : mobilité sociale. Les dynasties économiques qui mettaient du temps à se construire et aussi à se défaire sont ébranlées. Le pouvoir économique devient sans cesse plus mobile, les cartes sont rebattues en permanence. Les entreprises qui composeront le CAC 40 dans cinq ans n'existent pas toutes aujourd'hui."

(commentaire de DSK, alors à l'OFCE, sur le rapport sur la "Nouvelle économie" de Daniel Cohen et Michèle Debonneuil pour le Conseil d'analyse économique en 1998 : page 53 du rapport)

Euh... en fait, si. Toutes les entreprises qui composent le CAC 40 sont nées avant 1998. Pas une seule entreprise née pendant la bulle internet des années 1997-2000 n'est entrée dans le CAC 40. La France est trop conservatrice et protectionniste pour permettre la destruction créatrice des dinosaures du CAC 40 et l'émergence de nouvelles entreprises parmi les plus grandes capitalisations. Les initiatives y sont contraintes par le poids de l'Etat et par la fiscalité.

On peut s'appeler Dominique Strauss-Kahn, et raconter n'importe quoi. On écoute ces socialistes (DSK, Attali) comme des oracles, et on constate trop rarement qu'ils se sont plantés. Pour comprendre l'économie, mieux vaut lire les économistes "autrichiens" que d'écouter les keynésiens tels que DSK ou Jean-Paul Fitoussi.

2011-08-22

Distorsion de marché

Message reçu d'une société de bourse :

"Dans la continuité du message que nous vous avons adressé le 12/08/2011 par lequel nous vous informions que suite à une décision de l’AMF en date du 11 août, l'ouverture et l'augmentation de positions en vente à découvert n'étaient plus autorisées sur une liste de valeurs financières (April Group, AXA, BNP Paribas, CIC, CNP Assurances, Crédit Agricole, Euler Hermès, Natixis, Paris Ré, Scor, Société Générale), nous vous rappelons la nécessité, pour chaque investisseur, de s'assurer à tout moment que la position nette qu'il détient le cas échéant sur chacune des valeurs de la liste, est une position longue (ou acheteuse). Cette position nette doit être calculée en tenant compte des positions actions mais également des dérivés (warrants, turbos, ...), ainsi que des contrats financiers (CFD, ...) détenus chez l'ensemble des courtiers et établissements bancaires au sein desquels vous détenez un compte."

Vous avez bien lu. L'effet de la décision de l'AMF - c'est une lapalissade - c'est que vous avez l'obligation de prendre une position neutre ou acheteuse sur une liste de valeurs décidée par l'Etat. En effet, vous avez l'interdiction d'avoir une position courte (ou vendeuse), sur ces valeurs, même si vous jugez que leur prix est excessif au regard des perspectives des sociétés concernées !

Le prix reflète normalement l'équilibre de l'offre et de la demande. Actuellement, par une décision politique, le prix reflète l'équilibre de la demande et d'une offre amputée. Principal effet pervers : le prix est donc artificiellement maintenu à un niveau supérieur au prix qui résulterait normalement de l'équilibre de l'offre et de la demande, et ne joue plus son rôle de signal et d'incitation. Second effet pervers : le risque de baisse brutale le jour où cette béquille est ôtée aux valeurs concernées, et donc difficulté politique structurelle à revenir sur cette décision conjoncturelle.

2011-08-15

Deux poids, deux mesures



Il est difficile à comprendre, et même stupéfiant d'observer, la différence du traitement médiatique des fêtes musulmanes et des fêtes catholiques par les media français. Si, en conséquence d'une immigration massive de plusieurs décennies, la religion musulmane est devenue la deuxième numériquement, devant le protestantisme et le judaïsme, la France reste majoritairement catholique. Les églises sont moins remplies qu'autrefois, mais l'affluence reste forte aux fêtes telles que celle de l'Assomption, le 15 août. Pourquoi tout ce ramdam pour le ramadan, et rien ou presque pour l'entrée en carême ou, aujourd'hui, l'Assomption ? Inculture religieuse des journalistes ? Erreur de jugement des rédacteurs en chef ? Prévention des propriétaires ?

2011-08-12

Les subventions versées à la presse en ligne


(source : V. Bénard)

En France, on ne subventionne pas seulement les vieux media malmenés par la révolution internet. On subventionne aussi les nouveaux.

Libertas ne touche aucune subvention, et milite pour l'abolition de ces subventions. Si l'Etat veut absolument subventionner la presse, un moindre mal serait de subventionner le lecteur, et non le journaliste: un chèque-presse lui permettrait de choisir le journal papier ou électronique auquel il veut s'abonner. Cela éviterait que l'Etat subventionne, selon des critères opaques et pour des montants non publics (!) les différents organes de presse, compromettant ainsi gravement leur indépendance. Les mauvais journaux, dont les lecteurs ne veulent pas, disparaîtraient ; et les journaux dont les lecteurs veulent seraient récompensés. Etant bien précisé, à nouveau, que le système le plus vertueux serait de ne verser de subventionner personne, mais de laisser l'argent dans la poche des Français, pour qu'ils achètent des journaux s'ils en ont envie, ou décident de ne pas en acheter parce que cela ne les intéresse pas.

2011-08-09

Emeutes et pillages à Londres



"Se conserver, se développer, c'est l'aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible.
Mais il est une autre disposition qui leur est aussi commune. C'est de vivre et de se développer, quand ils le peuvent, aux dépens les uns des autres. Ce n'est pas là une imputation hasardée, émanée d'un esprit chagrin et pessimiste. L'histoire en rend témoignage par les guerres incessantes, les migrations de peuples, les oppressions sacerdotales, l'universalité de l'esclavage, les fraudes industrielles et les monopoles dont ses annales sont remplies.
Cette disposition funeste prend naissance dans la constitution même de l'homme, dans ce sentiment primitif, universel, invincible, qui le pousse vers le bien-être et lui fait fuir la douleur.
L'homme ne peut vivre et jouir que par une assimilation, une appropriation perpétuelle, c'est-à-dire par une perpétuelle application de ses facultés sur les choses, ou par le travail. De là la Propriété.
Mais, en fait, il peut vivre et jouir en s'assimilant, en s'appropriant le produit des facultés de son semblable. De là la Spoliation.
Or, le travail étant en lui-même une peine, et l'homme étant naturellement porté à fuir la peine, il s'ensuit, l'histoire est là pour le prouver, que partout où la spoliation est moins onéreuse que le travail, elle prévaut; elle prévaut sans que ni religion ni morale puissent, dans ce cas, l'empêcher.
Quand donc s'arrête la spoliation? Quand elle devient plus onéreuse, plus dangereuse que le travail.
Il est bien évident que la Loi devrait avoir pour but d'opposer le puissant obstacle de la force collective à cette funeste tendance"
- Frédéric Bastiat, La loi.

Lien : Catch a looter