2009-12-25

Tories & UMP

Voici deux des affiches officielles de la campagne des conservateurs britanniques menés par David Cameron contre les travaillistes de Gordon Brown. L'UMP a encore beaucoup de chemin à faire...

Source : Aequalis, 2009-12-12.

刘晓波

Honte à la Chine "populaire" pour la condamnation de Liu Xiaobo à 11 ans de prison, ce jour de Noël.

Joyeux Noël

Libertas souhaite un Joyeux Noël à ses lecteurs !

Les USA connaîtront bientôt le trou de la sécu !

Le Sénat des États-Unis d'Amérique (100 sénateurs, quand la France en compte... 343) a finalement adopté la réforme de l'assurance de santé, promise par Barack Obama et objet d'une intense propagande.

Les Américains vont pouvoir découvrir les joies du déficit des comptes sociaux : - 21 milliards d'euros en France en 2009 (chiffre provisoire). 325 euros de déficit par habitant sur la seule année 2009.

2009-12-21

Bastiat pour Noël

En panne d'idées de cadeaux pour Noël ? Ne cherchez plus : offrez La Loi, de Frédéric Bastiat !

2009-12-19

Le voile, symbole d'oppression ou de résistance ?



En soutien à Majid Tavakoli, les amis de la liberté se voilent, détournant le symbole de l'oppression des femmes.

Pourquoi je ne suis pas anticapitaliste

Recommandé, un bel article de défense et illustration du capitalisme dans The Economist du 17 décembre 2009 : The Silence of Mammon

La finance rapporte... à l'Etat

"The British government estimates that the top 1% of all taxpayers (many of whom work in finance or related industries) will pay 24.1% of all income-tax revenues in 2009-10, with the top 5% paying 43% of the total." (The Economist, 2009-12-17)

Le gouvernement britannique estime que le premier 1 % des contribuables (dont beaucoup travaillent dans la finance ou des activités liées) paiera 24,1 % du total de l'impôt sur le revenu en 2009-2010, et que les premiers 5 % paieront 43 % du total.

Et en France ?

2009-12-14

José Piñera

Stupéfiant : des heures et des heures de cours de "questions sociales" et d'économie à Sciences Po, et jamais un seul enseignant n'a ne serait-ce que cité le nom de José Piñera, évoqué hier par La lime !

2009-12-13

Hausse de la taxation des cessions d'actions

Les plus-values réalisées lors de la cession de valeurs mobilières (actions, obligations) seront désormais soumises aux prélèvements sociaux (12,1%) au premier euro (abandon du seuil d'exonération fixé à 25730 euros). L'imposition s'appliquera aux cessions réalisées à compter de 2010 et aura un impact financier à partir de 2011.

Deux effets pervers évidents : découragement de la détention de valeurs mobilières par les Français, et réduction de la liquidité des portefeuilles qui s'adapteront moins facilement aux perspectives économiques de chaque titre.

Pour réduire la facture, la marge de manœuvre est limitée :
- quitter l'enfer fiscal français pour des cieux financiers plus cléments ;
- rester et vous engager dans la résistance à la dépense publique en soutenant les libéraux ;
- et plus pragmatiquement, à titre de mesure d'urgence : si vous n'avez pas atteint le plafond de 25730 € de cessions (hors PEA) en 2009, vendez et rachetez (au même cours ou à peu près) avant la fin de décembre les titres sur lesquels vous avez les plus-values latentes les plus élevées, jusqu'à approcher le plafond 2009 de cessions de 25730 €, sans le dépasser bien sûr : votre capital sera inchangé (aux frais de transaction près), mais le prix de revient unitaire (coût fiscal) sera plus élevé après cette vente-rachat. Le jour où vous vendrez pour de bon, la plus-value par rapport à ce PRU sera réduite d'autant.

Sources : Net-Iris - Assemblée nationale

2009-12-11

Philippe Nemo sur France 3

Philippe Nemo et Laurence Parisot étaient invités de Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddeï sur France 3. Mieux vaut ce soir que jamais...

L'iFRAP reconnu d'utilité publique

L'iFRAP, think tank libéral, devient une fondation reconnue d'utilité publique : site internet - article Wikipédia

2009-12-07

Quelle stratégie politique pour les libéraux ?

Le récent article du Blogue du QL mérite l'attention des libéraux français, en quête de stratégie politique :

Le Mouvement Nouveau Québec et les libertariens

2009-11-29

Pour ou contre une loi sur le voile intégral ?

Intéressant article de Jean Robin : La faiblesse de notre camp pour mener la guerre de l'information.

Mais dans cette perspective, pour ou contre une loi sur le voile intégral ?

Résultats du sondage : 50 % pour une loi, 41 % contre, 8 % sans opinion.

Libertas attend vos commentaires.

2009-11-19

Paradoxe de l'emprunt Sarkozy

Le "grand emprunt", ou plutôt emprunt Sarkozy, donne lieu à un paradoxe de l'application du keynésianisme mêlé de capitalisme d'État à la Henri Guaino :

le marché, c'est mal, c'est le lieu de la barbarie,

mais finalement, le marché financier, pour financer un emprunt, ce n'est plus si mal que ça...

2009-11-18

Wanted

WANTED
Paris 7e, École militaire, le 14 novembre 2009 à 11 h 35

2009-11-10

Memorial prix Sakharov 2009

Le Parlement européen a décerné le prix Sakharov 2009 à l'organisation non gouvernementale russe Memorial.

Lien : site internet de Memorial (en russe, anglais, allemand)

2009-11-09

Qui a construit le mur de Berlin ?

20 ans après, nous fêtons la chute du mur de Berlin (alors que d'autres murs subsistent, dont the Great Firewall of China n'est pas le moindre).

Célébrons la chute, la liberté de circuler et d'échanger à nouveau, la liberté tout court.

Mais n'oublions pas, n'oublions jamais, qui l'a élevé, et au nom de quelles idées, de quelle idéologie, en 1961. La liberté recouvrée est à la mesure de la liberté dont l'Europe de l'Est a été privée, non par un accident de la nature, mais par la décision de quelques hommes d'emprisonner leurs compatriotes, la fuite étant passible de la mort.

Élever des murs ou les abattre ? Votre choix est-il fait ? Protectionnisme, socialisme et communisme "ne sont qu'une seule et même plante, à trois périodes diverses de sa croissance", écrivait Frédéric Bastiat.


(vidéo de Marc Meillassoux et Tanguy Malibert découverte sur le blog Librement vôtre)

2009-11-06

Sortir du communisme

Ce vendredi 6 novembre 2009 de 9h15 à 18 heures , suivez en vidéo en direct la troisième journée du colloque « Sortir du communisme, changer d'époque », sur le site de la Fondation pour l'innovation politique.

Avec notamment les interventions de : Robert Hue, Jacques Julliard, Marc Lazar, Philippe Raynaud, Dominique Schnapper

Consultez le programme du colloque.

Participez au débat : posez vos questions sur Twitter en utilisant le tag #1989-2009, et réagissez en direct sur Facebook

2009-10-03

53 % du PIB

"Mais ce n'est pas seulement lorsque l'État entreprend de gouverner directement au-delà des limites de ces domaines que l'État supprime nécessairement la liberté individuelle. (...) Une fois que le secteur commun, où l'État est maître de tous les moyens, dépasse une certaines proportion de l'ensemble, l'effet de son action domine le système tout entier. L'État a beau ne contrôler directement que l'usage d'une partie des ressources disponibles, l'effet de ses décisions sur le reste de l'économie devient si grand qu'il contrôle indirectement presque tout. En Allemagne, par exemple, les autorités centrales et locales contrôlaient en 1928, d'après une revue officielle allemande, 53 % du revenu national. En pareil cas, ces autorités contrôlent presque toute la vie économique de la nation. Alors il n'y a guère de fin individuelle dont l'achèvement ne dépende de l'action de l'État, et l' "échelle sociale des valeurs" qui guide l'action de l'État doit embrasser pratiquement toutes les fins individuelles." (Planisme et démocratie, La route de la servitude, Friedrich A. Hayek, 1943, traduction G. Blumberg).

53 % du revenu national contrôlé par l'État, ça ne vous dit rien ?


2009-09-30

Angela Merkel, une chance pour la France ?

Marrant comme Le Monde et Libertas peuvent avoir une conception opposée de l'intérêt de la France et des Français :

Edito du Monde : "(...) A force de gouverner au centre sans beaucoup d'imagination et de gérer l'héritage des réformes de son prédécesseur social-démocrate Gerhard Schröder, la chancelière a délaissé un énorme flanc sur sa droite, dont a profité le FDP. Sur le papier, elle sort renforcée de ce scrutin, mais elle est désormais sous la pression de ses nouveaux alliés libéraux, ce qui va à l'encontre de sa nature et ne fera les affaires ni des Européens ni des Français.
Car le FDP n'est plus le parti proeuropéen de l'éternel ministre des affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher (1974-1992). Il conteste la politique agricole commune, ne veut pas de politique industrielle ni de gouvernement économique et se refuse à des engagements trop contraignants en matière de lutte contre le réchauffement climatique qui pénaliseraient l'industrie allemande. Il va renforcer la tendance allemande à mettre par-dessus tout la compétitivité du pays, accentuant ses excédents commerciaux au détriment de ses partenaires européens. A Angela Merkel de démontrer que la première économie du Vieux Continent doit et sait aussi penser européen. Dans son intérêt à long terme."

Libertas écrivait, à propos du même événement : "En Allemagne, la victoire d'Angela Merkel, et l'annonce d'une coalition noire-jaune (conservateurs et libéraux), en remplacement de la "grande coalition" noire-rouge (conservateurs et sociaux-démocrates), est la meilleure des nouvelles pour la France : la chancelière allemande est plus soucieuse des finances publiques que le président français, et le pays le plus peuplé d'Europe infléchit sa route, de la sociale-démocratie vers une politique plus libérale. Partager le pouvoir avec la CDU était l'unique possibilité, actuellement, pour le FDP mené par Guido Westerwelle de prendre part à la direction du pays.
C'est bon pour l'Allemagne, c'est bon pour la France, c'est bon pour l'Europe."

Libéral mais non coupable

Le dernier ouvrage de l'excellent Charles Gave vient de paraître.


2009-09-27

Victoire de Merkel, joie pour la France

En Allemagne, la victoire d'Angela Merkel, et l'annonce d'une coalition noire-jaune (conservateurs et libéraux), en remplacement de la "grande coalition" noire-rouge (conservateurs et sociaux-démocrates), est la meilleure des nouvelles pour la France : la chancelière allemande est plus soucieuse des finances publiques que le président français, et le pays le plus peuplé d'Europe infléchit sa route, de la sociale-démocratie vers une politique plus libérale. Partager le pouvoir avec la CDU était l'unique possibilité, actuellement, pour le FDP mené par Guido Westerwelle de prendre part à la direction du pays.

C'est bon pour l'Allemagne, c'est bon pour la France, c'est bon pour l'Europe.

Lien : élections fédérales allemandes de 2009

2009-09-23

Le test géorgien, un nouveau Munich ?

Alors que l'Europe commémore la honte du pacte germano-soviétique et des accords de Munich et s'apprête à célébrer le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, une question s'impose : avons-nous retenu les leçons de l'Histoire ? Sommes-nous capables de ne pas répéter aujourd'hui les erreurs qui ont à ce point assombri le XXe siècle ?

Déplorer ou célébrer des événements passés ne présente aucun intérêt si nous restons sourds à leurs enseignements. De telles commémorations seront utiles seulement si elles nous permettent d'apprendre à agir autrement dans le présent et l'avenir. En Europe même, force est de constater que l'Histoire n'est pas finie et qu'elle demeure tragique. Vingt ans après l'émancipation de la moitié de notre continent, un nouveau mur se construit en Europe : sur le territoire souverain de la Géorgie.

Définir une stratégie active

Il s'agit d'un défi majeur pour les citoyens, les institutions et les gouvernements européens : acceptera-t-on que les frontières d'un petit pays soient changées par la force et de manière unilatérale? Tolérera-t-on l'annexion de facto de territoires étrangers par une grande puissance? Pour que les commémorations historiques qui s'annoncent aient un sens, nous appelons solennellement les leaders des 27 démocraties qui composent l'Union européenne à définir une stratégie plus active pour aider la Géorgie à recouvrer pacifiquement son intégrité territoriale et à obtenir le retrait des forces russes présentes illégalement sur son sol.

Nous n'appelons pas ici à une quelconque confrontation avec Moscou ni ne souhaitons le moindre retour à l'atmosphère hostile de la guerre froide, nous disons juste qu'il est primordial de ne pas se tromper dans les signaux envoyés au pouvoir russe actuel. Alors qu'une commission, mise en place par l'Union européenne et dirigée par la diplomate suisse Heidi Tagliavini, s'apprête à rendre son rapport sur les causes de la guerre russo-géorgienne, nous appelons les dirigeants européens à se remémorer quelques vérités héritées d'un passé pas si lointain.

Tout d'abord une grande puissance trouve toujours des prétextes pour envahir un voisin dont elle n'accepte pas l'indépendance. Souvenons-nous : Hitler accusa les Polonais d'avoir ouvert le feu les premiers en 1939 et Staline imputa aux Finlandais la responsabilité de la guerre qu'il déclencha contre eux en 1940. La question fondamentale est de savoir quelle est la nation occupée et quelle est la nation occupante, qui a envahi qui, plutôt que qui a tiré la première balle.

Ensuite, l'absence de réaction claire des démocraties occidentales face à l'agression et au démembrement d'une nation amie, si petite soit-elle, peut avoir des conséquences globales très graves. L'Union européenne fut fondée en réaction à l'esprit de capitulation de Munich et face à la mise en place du rideau de fer. Il serait catastrophique aujourd'hui qu'elle paraisse avaliser le retour de conduites qui plongèrent l'Europe dans la guerre et la division au siècle passé. Il en va de l'avenir de cette aventure, à laquelle nous avons consacré nos vies et nos œuvres, la réunification pacifique du continent européen.

Vaclav Havel, Valdas Adamkus, Mart Laar, Vytautas Landsbergis, Otto de Habsbourg, Daniel Cohn-Bendit, Timothy Garton Ash, André Glucksmann, Mark Leonard, Bernard-Henri Lévy, Adam Michnik, Josep Ramoneda.

Le Monde. Article paru dans l'édition du 23.09.09.

2009-09-15

Mitterrand contre l'utopie libertarienne

"Les artistes se souviendront que nous avons eu le courage politique de rompre enfin avec le laisser-faire et de protéger le droits face à ceux qui veulent faire du net le terrain de leur utopie libertarienne", a lancé M. Mitterrand, s'exprimant devant les députés à l'issue du vote. Source : Yahoo!, 2009-09-15.

Le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur

"S'exprimant devant les députés du groupe UMP, Nicolas Sarkozy s'est déclaré « assez réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile ». Le président a justifié ce scepticisme en disant que « le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur »."

Source : Le Figaro.fr, 2009-09-15

!!!

Citations libérales

"Tandis que la règle du capitalisme américain est 'permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour', il semble que celle du capitalisme français soit 'permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir' ! Mais le capitalisme français ne peut obtenir ce résultat contre nature sans une intervention active de l'Etat. C'est ce qui doit changer" (Léon Blum)
Source : Augustin Landier & David Thesmar, Le grand méchant marché

Gustave Courbet dans sa Lettre au ministre des beaux-arts, à propos de la Légion d'honneur (cité par Edwy Plenel dans son blog sur Mediapart) : "Souffrez donc, Monsieur le ministre, que je décline l'honneur que vous avez cru me faire. J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre : quand je serai mort, il faudra qu'on dise de moi : celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est celui de la liberté."

Bertrand Delanoë (socialiste) : "Je suis libéral" (De l'audace, mai 2008).

Elisabeth Guigou (socialiste) : "le libéralisme politique, c'est notre histoire" (Le Monde.fr, 24 mai 2008).

Dans le Figaro du 29 août 2005 : "Acceptons d'être qualifiés de libéraux, en le prenant comme un compliment. Soyons fiers d'être porteurs de la liberté, première promesse de la République, premier mot de sa devise" (Alain Lambert, fondateur du club de sénateurs Courage et Convictions).

"L'Etat n'a rien inventé et n'invente rien" (Paul Leroy-Beaulieu)
Source : Augustin Landier & David Thesmar, Le grand méchant marché

Georges Pompidou, 1966 : "Mais arrêtez donc d'emmerder les Français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux."

Ségolène Royal (socialiste) : "les véritables héritiers de la belle tradition du libéralisme politique, l'autre nom de la démocratie, sont à gauche" (Le Point, 27 mars 2008).



Libéralophobie

Selon l'AFP Paris, 2008-09-20 : "Martine Aubry [conseillère d'État, maire de Lille] s'est lancée samedi à Paris à la conquête du Parti socialiste en fustigeant 'le libéralisme' et revendiquant un ancrage 'clairement à gauche' qu'elle défendra en conduisant une motion pour le congrès de Reims à la mi-novembre. (...) Elle a critiqué 'le libéralisme financier qui a envahi toute l'économie et même la société'. (...) L'ancien ministre a fustigé un 'Nicolas Sarkozy qui applique avec archaïsme strictement le modèle libéral classique'."

Michel Barnier, ministre de l'agriculture, critique « un trop grand libéralisme, une trop grande confiance faite au marché, avec des phénomènes de spéculation internationale sur les matières premières qui sont nouveaux et qui (l)'inquiètent (...) On ne doit pas laisser l'alimentation des gens, question vitale, à la merci des seules lois du marché et de la spéculation internationale ». Michel Barnier, Le Parisien, 14 avril 2008.

Marie-George Buffet
(PCF) était candidate de la "gauche populaire et antilibérale soutenue par le parti communiste français" le 22 avril 2007.

Jean-Pierre Chevènement (MRC), en 2006, se présente comme le meilleur "candidat antilibéral républicain" (Le Figaro, 14 novembre 2006).

Jacques Chirac : "nos sociétés ont essayé de réagir, avec le communisme, contre la misère et l'inégalité. (...) Mais le libéralisme est lui aussi dangereux et conduira aux mêmes excès. C'est pourquoi on cherche une solution intermédiaire, qui se situe entre le communisme et le libéralisme. (...) Je suis convaincu que le libéralisme est voué au même échec que le communisme, et qu'il conduira aux mêmes excès. L'un comme l'autre sont des perversions de la pensée humaine. (...) Je ne crois pas au libéralisme qui est, à mon avis, une forme de déviance." (cité par Pierre Péan, dans L'inconnu de l'Elysée, Fayard, 2007, page 459).

Daniel Garrigue, député ex-UMP de Dordogne, se disant gaulliste, social et européen : "Au sein de l'UMP, les gaullistes sont de plus en plus marginalisés, on est de plus en plus dans du néolibéralisme, avec des positions qui varient au jour le jour selon l'humeur du président" (Nouvelobs.com, 5 décembre 2008). "La vérité, c'est que, dans ces régions [du grand Sud-Ouest : Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées], où nous nous sommes implantés derrière le général de Gaulle, derrière Jacques Chaban-Delmas et derrière Jacques Chirac, le discours néolibéral et atlantiste du président de la République ne passe pas" (Le Monde.fr, 8 décembre 2008).

François Hollande (PS) : "Je suis moi aussi de gauche et antilibéral" (Libération, 6 novembre 2006).

"Il ne faut plus dissocier les mots écologie, social et humanitaire. Tout cela est en train de se combiner. On a tous l'obligation de répartir la richesse. Pour cela, il faut trouver des mécanismes innovants. (...) Nous sommes condamnés à ce que les Etats interviennent. C'en est fini du libéralisme. (...) Pardon de le dire mais je suis plus séduit quand je discute avec un Cohn-Bendit ou avec un Besancenot. Si ces gens-là pouvaient s'affranchir complètement de leur carcan idéologique, ils seraient vraisemblablement plus porteurs de nouveauté et de réalisme que les autres." Nicolas Hulot, Journal du Dimanche, 30 mars 2008.

"Que Dominique Strauss-Kahn connaisse parfaitement le système français et que la régulation fasse partie de ses principes est vraiment une bonne chose, à un moment où il y a beaucoup de libéraux qui détiennent des postes importants dans les institutions financières", a déclaré Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, cité par Philippe Bolopion et Alain Faujas dans leur article publié dans Le Monde.fr le 27 octobre 2008 : "Le conseil d'administration du FMI blanchit mais sermonne Dominique Strauss-Kahn".

"Les artistes se souviendront que nous avons eu le courage politique de rompre enfin avec le laisser-faire et de protéger le droits face à ceux qui veulent faire du net le terrain de leur utopie libertarienne", a lancé M. Mitterrand, s'exprimant devant les députés à l'issue du vote. Source : Yahoo!, 2009-09-15.

Pierre Moscovici : "Être socialiste dans le champ économique, comme dans la façon de voir la société, et être libéral sur le terrain politique, c'est 100 % compatible. Evidemment, ce qui doit être évité, c'est la dérive sociale-libérale dans laquelle le libéralisme économique contamine la pensée socialiste : le socialisme, c'est avant tout la recherche de l'égalité. Mais être socialiste et amoureux des libertés, oui. Historiquement, c'est dans nos gênes" (Le Parisien, 25 mai 2008).

René Ricol, "médiateur du crédit" de la République française : "Je n'ai jamais eu confiance dans le libéralisme débridé pour assurer l'avenir de nos enfants. L'appât du gain est trop fort" (Le Monde.fr, 8 décembre 2008).

Michel Rocard, ancien premier ministre français, député socialiste européen, dans Le Monde du 2 novembre 2008 : "Historiquement, les libéraux - Adam Smith [1723-1790], Thomas Malthus [1766-1864], David Ricardo [1772-1823] notamment - étaient des moralistes, des gens qui avaient une pensée sociale visant à intégrer la liberté humaine dans l'organisation de la société. Pour aucun d'eux, la liberté n'était le droit de faire n'importe quoi, elle avait besoin d'être canalisée par des règles.
La crise actuelle ne remet pas en cause le libéralisme. En revanche, elle sonne le glas de l'ultralibéralisme, cette école de pensée criminelle (sic) fondée par Milton Friedman [1912-2006] qui voulait croire que l'équilibre du marché est optimal et que moins on a de règles, plus on a des chances d'arriver à 'l'optimalité'. Elle a imprégné la droite américaine et une partie de la droite européenne. Elle a heureusement épargné les chrétiens-démocrates allemands et la droite française, encore très gaulliste".

Ségolène Royal : "Bertrand Delanoë a déclaré 'je n'ai pas envie de pouvoir'. Ca tombe rudement bien, parce que moi, si (...) J'ai envie de pouvoir agir, avec beaucoup d'autres, pour produire et distribuer autrement les richesses, pour garantir à chacun un avenir meilleur, pour lutter contre les excès insupportables du capitalisme et tout ceci n'a rien de libéral. Ma conviction, c'est qu'au XXIe siècle, être libéral et socialiste, c'est totalement incompatible" (Le Monde.fr, 24 mai 2008). "Je ne pourrais jamais dire : je suis libérale. Je ne crois pas qu’il faille réhabiliter ce mot et ce concept. C’est le mot de nos adversaires politiques, (...) synonyme de capitalisme débridé, d’écrasement des bas salaires, de violence" (Libération, 26 mai 2008).

Ségolène Royal persiste et signe. Elle déclare à Matthieu Croissandeau du Nouvel Obs.com : "La page du libéralisme est tournée" (15 octobre 2008).

Selon Reuters, "le président de la République, 'a dit que, pour lui, il était hors de question de se laisser impressionner par les ultra-libéraux', a déclaré Laurent Wauquiez lors du compte rendu de ce conseil décentralisé à Strasbourg". 2007-09-07.

Jeune député de la Haute-Loire, où il succède à Jacques Barrot, Laurent Wauquiez "ne se définit pas du tout comme un libéral, égratignant au passage un capitalisme qui fait perdre la vision de la durée et la notion de l'homme". (Paris-Match, 25 août 2005)



2009-09-14

Monuments publics, monuments privés

La différence entre Paris et New York, c'est que les monuments emblématiques de la ville sont publics en France, privés à NY.

Quels sont les plus beaux monuments privés, appartenant à une personne physique ou à une entreprise non publique, de Paris, selon vous ?

2009-09-13

Week-end

Bienvenue à Robinson sur le réseau LHC (également disponible sur Twitter).

Certains d'entre vous sont-ils à la Fête de la liberté ce week-end à Paris ? Racontez-nous !

Quelques items ont été ajoutés à la liste des critères pour trouver le pays francophone le plus libéral, ou faire avancer la France vers plus de libéralisme...

2009-09-11

2009-08-10

Fête de la Liberté

"Chers Amis de la Liberté,
Le combat des idées offre des moments de fête. Ne vous en privez pas. Acceptez l’invitation au Paris Freedom Fest : un feu d’artifices d’idées percutantes, une grande bolée d’énergie. Du jeudi 10 au dimanche 13 septembre 09, nous écouterons les plus brillants penseurs libéraux du moment et d’autres que vous serez les premiers à découvrir, qui seront nos philosophes et nos économistes de demain.
4 journées chaleureuses pour retrouver des camarades de toujours et rencontrer ceux de demain;
4 journées inspirées pour nous redynamiser et remuscler nos arguments ;
4 journées bien pleines pour seulement €68*
(et si vous devez prendre congé les jeudi et vendredi, à quoi mieux employer un congé ?)
Faites la Fest ! Inscrivez-vous "

Renseignements : Fête de la liberté de Paris 2009

2009-06-24

République des blogs

La République des blogs fut estivale, assise et paritaire ce soir : moitié LHC (Jean-Paul Oury, L'Esprit Libre, Libertas) et moitié autres (Piratage(s), Hypos et un Privilégié), sans oublier Pearltrees. De loin, Authueil et quelques autres que je ne connais pas.

Manquaient Expression Libre, Aster, Criticus, Rubin...

2009-06-21

Musique sans HADOPI

Deux entreprises françaises explorent de nouveaux modèles de production de musique :

No Major Musik

et My Major Company

À découvrir, à faire connaître !

2009-06-17

Lettre ouverte de la quadrature aux députés

"Madame la députée, Monsieur le député,

Le cœur du dispositif de « riposte graduée » instauré par la loi « Création et Internet », dite « HADOPI », que vous avez votée le 12 mai dernier était, selon le Conseil constitutionnel dans sa décision datée du 10 juin 2009, contraire aux principes de séparation des pouvoirs et de présomption d'innocence, mais également restrictive des libertés d'expression et d'information et du droit à un procès équitable.

Nous vous avions alerté à de multiples reprises sur ces points au cours des mois qui ont précédé son examen. Vous étiez naturellement libre de ne pas suivre notre avis pour vous forger le vôtre.

Mais au-delà de nos propres inquiétudes, ce sont des centaines, sinon des milliers de citoyens, dont nombre de vos électeurs, qui vous ont également alerté sur ces aspects extrêmement préoccupants pour le bon équilibre de notre démocratie. Nous savons que de nombreux députés qui ont approuvé le projet de loi avaient de profonds doutes sur la compatibilité du dispositif proposé avec les droits fondamentaux. Mais les instructions de « silence dans les rangs » relayées par divers responsables ont eu temporairement raison de ces doutes.

Il est très inquiétant pour l'avenir des libertés individuelles en France qu'il ait pu en être ainsi malgré les critiques émises par tant d'institutions, d'analystes et de citoyens contre le projet, et malgré l'importance des enjeux dont témoigne la sévérité de la décision du Conseil constitutionnel.

Ainsi, pour le Conseil constitutionnel, « Considérant qu'aux termes de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " ; qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services ». C'est cet attachement aux valeurs fondamentales de notre démocratie et à son bon fonctionnement que nous avons été des milliers à vous rappeler. Nous avons sans cesse souligné que la régulation d'Internet, ce formidable moteur de croissance économique et sociale, pouvait emprunter d'autres voies, respectueuses des libertés autant que soucieuses des conditions d'existence de la création.

Les libertés individuelles des citoyens connectés en réseau seront de nouveau, prochainement, menacées. Nous espérons sincèrement que les logiques de parti et les pressions de lobbies ayant un intérêt à restreindre les libertés fondamentales pèseront à l'avenir moins que la mission de protection de nos concitoyens qu'implique votre mandat électif.

Nous nous tenons à votre disposition, comme nous l'avons toujours été, pour discuter avec vous de ces passionnants enjeux, si structurant pour l'avenir de nos sociétés, et vous prions d’agréer, Madame la députée, Monsieur le député, l’expression de notre considération distinguée.

Jérémie Zimmermann, Philippe Aigrain, Gérald Sédrati-Dinet, Benjamin Sonntag
Co-fondateurs de La Quadrature du Net"

Robinson Crusoë et Frédéric Bastiat

— Vous rappelez-vous comment s’y prit Robinson, n’ayant pas de scie, pour faire une planche?

— Oui. Il abattit un arbre, et puis avec sa hache taillant la tige à droite et à gauche, il la réduisit à l’épaisseur d’un madrier.

— Et cela lui donna bien du travail?

— Quinze jours pleins.

— Et pendant ce temps de quoi vécut-il?

— De ses provisions.

— Et qu’advint-il à la hache?

— Elle en fut tout émoussée.

— Fort bien. Mais vous ne savez peut-être pas ceci: au moment de donner le premier coup de hache, Robinson aperçut une planche jetée par le flot sur le rivage.

— Oh! l’heureux à-propos! il courut la ramasser?

— Ce fut son premier mouvement; mais il s’arrêta, raisonnant ainsi:

« Si je vais chercher cette planche, il ne m’en coûtera que la fatigue de la porter, le temps de descendre et de remonter la falaise. »

« Mais si je fais une planche avec ma hache, d’abord je me procurerai du travail pour quinze jours, ensuite j’userai ma hache, ce qui me fournira l’occasion de la réparer, et je dévorerai mes provisions, troisième source de travail, puisqu’il faudra les remplacer. Or, le travail, c’est la richesse. Il est clair que je me ruinerais en allant ramasser la planche naufragée. Il m’importe de protéger mon travail personnel, et même, à présent que j’y songe, je puis me créer un travail additionnel, en allant repousser du pied cette planche dans la mer! »

(Frédéric Bastiat, Sophismes économiques, Autre Chose, publié par Robinson)

Filtrage d'internet, Iran et LOPPSI

La situation en Iran illustre à merveille pourquoi être contre le filtrage gouvernemental d'internet (en projet en France : projet de loi LOPPSI ; voir aussi l'article du Monde et le dossier législatif).

1. Ça ne marche pas, et ne marchera jamais : il y aura toujours des manières de contourner : cf. l'usage de Twitter, fil ténu qui relie les Iraniens au monde, malgré leur gouvernement autoritaire.

2. Si le gouvernement bloque l'accès aux réseaux sociaux, prétendument pour son bien, est-il avec le peuple ou contre le peuple ? L'exemple iranien donne la réponse...

Lien : Pourquoi (en réalité) l’Iran ne parvient pas à censurer Twitter

2009-06-15

Iran, 15 juin 2009

Téhéran, 15 juin 2009 - source : Twitpic

Concurrence et innovation

La concurrence est un moteur de l'innovation. Innovez ou disparaissez. Le contre-exemple ? Le Minitel français : monopolistique, jamais mis en danger par un concurrent, il est resté figé dans ses certitudes, jusqu'à l'agonie (il n'est pas encore tout à fait mort).

A l'inverse, la position dominante d'Apple, incontestablement un champion de l'innovation, est constamment remise en cause. Apple est constamment défié (challengé comme diraient nos journalistes en mal d'anglicismes). Deux exemples de concurrence saine, en matière de nouvelles technologies :

- le lancement du Palm Pre, qui va tenter de remettre en cause la suprématie de l'iPhone sur sa niche de marché ;

- le lancement d'Amazon MP3, qui vient concurrencer l'iTunes Store, sans DRM et pour moins cher (pas très hadopique, tout ça) :



Autant dire que le refus français de la concurrence nuit au progrès technologique et donc à l'économie française, au contraire de ce que croient les gouvernants, dupés par ceux qui font antichambre (lobbyistes) pour défendre les intérêts supposés, et à court terme, des oligopoles nationaux : ainsi, le gouvernement freine des quatre fers l'entrée d'un quatrième titulaire de licence de téléphone mobile depuis plusieurs années (sans craindre l'éventuel conflit d'intérêt : le directeur de cabinet du ministre de l'économie a annoncé qu'il rejoindrait bientôt France Télécom Orange...).

Comme pour le Minitel monopolistique : on croit aider France Télécom, alors qu'on lui nuit, comme d'ailleurs au consommateur, en ne mettant pas en selle un nouveau concurrent, qui risquerait d'être le trublion Free, voire, comble de l'horreur, d'être "étranger" (entendre : venir de l'un de nos partenaires européens) ! Cela ne vous étonne pas, alors qu'on parle des méfaits de l'ultralibéralisme, qu'aucun des trois opérateurs en France ne soit contrôlé par un groupe d'un autre pays européen ? Le marché unique européen n'inclut pas encore pleinement le village gaulois.

C'est aussi étonnant que de ne voir aucun bateau privé sur les berges de la Seine à Paris, à part quelques péniches patentées, alors que les quais d'Amsterdam en sont pleins (il doit y avoir de la réglementation liberticide là-dessous, mais je n'ai pas eu l'occasion ni le temps de creuser).

"[...] la clef de tout, en France, c'est l'envie" (Henry de Montherlant, Sur la noblesse en France, Le journal des débats, 1934, réédité dans Service inutile, 1963).

2009-06-05

ELDR en tête aux Pays-Bas

Le parti européen ELDR, représenté en France par Alternative libérale, arrive en tête aux Pays-Bas, avec 22,7 % des suffrages, qui lui donnent droit à 6 sièges sur les 25 attribués aux Néerlandais. Il est suivi par la droite conservatrice (PPE), qui remporte 5 sièges. La participation a été scandaleusement faible : 36,5 %. Qu'en sera-t-il en France, 3 jours plus tard ?

Lien : les résultats

La droite conservatrice en images

Tract de l'UMP pour les élections européennes du dimanche 7 juin 2009 :
protectionnisme et interventionnisme.
La preuve ? Page 1 - Page 2

Il est temps que l'UMP fasse son Bad Godesberg !

Post scriptum : Georges Pompidou, reviens !

2009-06-04

中国 : 天安門大屠殺, 1989-2009

(photo de Jeff Widener ; source : Wikipedia)

4 juin 1989 : massacre de la place Tien An Men à Pékin.
9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin.

En 1989, un vent démocratique s'est levé à l'Est, et il a soufflé en Extrême-Orient. Mais il n'a pas eu en Chine la puissance qui lui a permis de faire tomber les dictatures communistes d'Europe de l'Est et de faire vaciller le pouvoir soviétique, qui finit par s'effondrer en 1991.

Si la Chine s'est convertie économiquement à une forme particulière de capitalisme, elle ne s'est pas convertie politiquement à la démocratie. Cette dichotomie est-elle durablement tenable ?

La censure politique est aussi forte que jamais : blocage de sites internet, oblitération de la mémoire du "mouvement du 4 juin", interdiction de la commémoration de l'événement lumineux que fut ce soulèvement de la jeunesse estudiantine en faveur de la démocratie, preuve que la liberté est une aspiration chinoise, humaine, universelle, et n'est pas réservée aux peuples qui ont déjà le privilège d'en faire l'expérience... Le risque de la dissidence est tel que seule la mort en protège, et c'est ainsi que Zhao Ziyang, ancien secrétaire général du parti communiste chinois, a publié des mémoires posthumes sur la responsabilité de Deng Xiaoping dans le massacre.

S'il y a des lecteurs chinois de Libertas, croyez-vous, 20 ans après, à une transition de la Chine communiste à une Chine démocratique ? Quand ? Comment ?

Liens sur la Chine : Tiandaocn (zh) - Un oeil sur la Chine (fr) - Lectures (fr) - Chine des blogs (fr) - Ouïgour (fr) - Journal d'un Chinois (fr) - Woeser (zh) - ESWN (en/zh) - Zuola (zh)

2009-05-27

République des blogs à Paris

République des blogs à Paris hier soir.

Discussion avec Aster (LHC), Cratyle, Sabine Herold (AL), Mathieu L., Lomig (LHC), Nanostelia, Jean-Paul Oury (LHC), Aurélien Véron (PLD & LHC), et un membre des Left blogs (le journal n° 1 de Cozop, juste avant celui des Libertariens). Vu aussi, de loin : Authueil.

Nous avons parlé d'OGM, de Besancenot-Sarko, de nanotechnologies, d'exil (mais où ?), de Max Stirner, de ce qu'est le libéralisme, de Frédéric Bastiat, d'élections européennes, de Jean-François Kahn, du Nouvel Obs (qui a omis de mentionner, dans l'article de Doan Bui, le réseau LHC ou les Kiwis parmi les réseaux de blogueurs, dans son marronnier sur les réseaux de pouvoir réels ou fantasmés), de Pearltrees, du retour du réseau LHC sur Twitter, etc.

2009-05-24

Frédéric Bastiat en librairie

Actuellement disponibles :

Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, éditions Romillat
Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, éditions Livrebusiness
L'Etat, c'est toi !, éditions L'Arche
Harmonies économiques, éditions du Trident
Harmonies sociales, éditions du Trident
La Loi, éditions Lulu.com
Pamphlets, éditions des Belles Lettres

2009-05-23

Page Facebook de Libertas

Amis lecteurs et lectrices, rejoignez la page Facebook du journal Libertas :

Rejoignez la page Facebook de Libertas



Précision : Le journal Libertas confirme, s'il était besoin, qu'il n'a aucun lien avec le parti Libertas, qui défend des théories économiques aux antipodes des siennes.

Le journal Libertas a été créé à l'été 2004 par un groupe d'amis libéraux francophones, quatre ans avant que Declan Ganley ne crée un parti du même nom qui défend d'autres orientations.

Le journal Libertas prône résolument le libre-échange et milite contre les entraves protectionnistes à la liberté de circulation (des personnes, des biens, des services, des capitaux) et contre l'intervention abusive de l'État dans l'économie. Le contraire des fausses bonnes idées du parti protectionniste et interventionniste Libertas.

Lien : article de Freelance sur Libertas

2009-05-22

AL présente dans 5 circonscriptions sur 8

Nombre d'eurodéputés à élire dans chacune des 8 circonscriptions françaises
(source : Wikipédia)


Alternative Libérale a déposé cinq listes « L’Europe c’est vous » pour les élections européennes, soit 108 candidats.

Les cinq listes présentées par Alternative Libérale sont :
  • Est : liste menée par Christian Braga, ancien candidat aux élections municipales à Metz
  • Île-de-France : liste menée par Sabine Herold, Présidente d’Alternative Libérale et auteur du « Bouffon du Roi »
  • Ouest : liste menée par Louis-Marie Bachelot, Secrétaire Général d’Alternative Libérale et ancien candidat aux élections législatives et cantonales à Angers
  • Sud-Est : liste menée par Jacques Gautron, ancien président des Libéraux de l’Eure
  • Sud-Ouest : liste menée par Douce de Franclieu, ancienne candidate aux élections législatives, cantonales et sénatoriales dans le Gers
Source : AL

Circonscriptions manquantes : Centre, Nord-Ouest et Outre-Mer.

2009-05-21

Lettre ouverte à Nathalie Griesbeck et Jean-François Kahn

Lettre ouverte à Nathalie Griesbeck et Jean-François Kahn, candidats au mandat de député européen de 2009 à 2014, en réaction déçue à l'article "Agissons sur l’effondrement du Prix du Lait avec une autre Commission européenne" :

Chère Nathalie, cher Jean-François,

José Manuel Barroso et Michel Barnier "ultralibéraux" ? Soyons sérieux... Campagne électorale certes, mais ne versons pas dans la démagogie ! Laissez le qualificatif d'ultralibéral au NPA, s'il vous plaît.

Quant à l'utralibéralisme du PPE... Si Barroso avait été de l'ELDR, l'argument aurait eu plus de poids, mais le PPE est un parti de la droite conservatrice, pas très libérale.

S'agissant de la politique agricole commune souhaitée par M. Barnier, et qu'il a défendue à Bruxelles, rappelons qu'elle consistait en :
- soutien au pouvoir d'achat des consommateurs, à cause de l'envolée des prix agricoles en 2007-2008
- soutien aux agriculteurs, en raison de la chute des prix à la fin de 2008
- "régulation" des produits dérivés tels que les contrats à terme, sur les matières premières, qui sont des instruments de "spéculation financière"
- "régulation" des prix, pour éviter les fluctuations contre lesquelles les agriculteurs ne peuvent se couvrir, compte tenu de la proscription des instruments "spéculatifs"
- planification des quantités produites, avec subvention lorsque la quantité est insuffisante et compensation financière lorsque la quantité est excessive !

En bref, argent public et bureaucratie, aux dépens du contribuable présent et à venir. Au contraire de "l'utralibéralisme" fantasmé, il s'est fait le défenseur de l'intervention à tout propos.

Michel Barnier, ministre de l'agriculture, critiquait d'ailleurs, dans Le Parisien du 14 avril 2008, « un trop grand libéralisme, une trop grande confiance faite au marché, avec des phénomènes de spéculation internationale sur les matières premières qui sont nouveaux et qui (l)'inquiètent (...) On ne doit pas laisser l'alimentation des gens, question vitale, à la merci des seules lois du marché et de la spéculation internationale ».

Plutôt que d'agiter des épouvantails, il serait préférable que les candidats à l'eurodéputation expliquent aux Français les efforts avortés de Turgot - auteur en 1770 des Lettres au contrôleur général sur le commerce de grains et en 1774 de l'arrêt du Conseil établissant la liberté du commerce des grains et des farines à l'intérieur du royaume et la liberté de l'importation - et de Loménie de Brienne, l'échec de la loi du maximum général, l'abolition des Corn laws, l'Anti-Corn Law League, l'école de Manchester, le cycle de Doha...

Une autre politique concevable serait la réorientation des fonds alloués à l'agriculture vers l'enseignement supérieur et la recherche, ainsi que vers les réseaux transeuropéens (le TGV Est s'arrête à Strasbourg, quand l'Orient-Express allait jusqu'à Vienne encore récemment) pour préparer l'Europe de demain. Et concernant l'agriculture : un marché agricole libre, la liberté des prix et de la production, et l'utilisation par les agriculteurs seuls ou associés de contrats à terme afin de stabiliser le prix de vente de leur production s'ils le souhaitent. Ni argent public, ni bureaucratie, mais un ajustement de la production aux besoins, et des besoins à la production.

2009-05-17

Libéraux de l'Est

Signalons la création d'un groupe Facebook pour la liste AL Grand Est aux élections européennes du 7 juin 2009 : Avec Christian Braga pour la liste Alternative Libérale Grand Est

Dans la circonscription Grand Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine), 9 députés européens sont à désigner, pour la période 2009-2014.

Autres liens :
- le groupe des Libéraux de Lorraine
- le journal Cozop des blogs du Grand Est

2009-05-12

Mala lex sed lex

Honneur à MM. François Goulard, Denis Jacquat, Franck Marlin, Lionel Tardy, Christian Vanneste et Michel Zumkeller, les six députés de l'UMP qui ont eu le courage de voter contre la loi HADOPI, usine à gaz liberticide.

Dix-sept autres députés de l'UMP ont eu le mérite de s'abstenir de voter ce texte orwellien : MM. Jean-Paul Anciaux, Yves Bur, Olivier Carré, René Couanau, Henri Cuq, Lucien Degauchy, Yannick Favennec, François-Michel Gonnot, Jean-Pierre Grand, Christophe Guilloteau, Pierre Lang, Jacques Le Guen, Lionnel Luca, Patrice Martin-Lalande, Jean-Frédéric Poisson, Georges Tron et Mme Marie-Jo Zimmermann.

284 députés de l'UMP ont voté pour cette mauvaise loi. Restent trois espoirs : une saisine du Conseil constitutionnel par 60 députés ou 60 sénateurs ; le droit communautaire (Union européenne) ; et la Convention et la Cour européennes des droits de l'homme (Conseil de l'Europe).

2009-05-07

2 bonnes nouvelles

La première bonne nouvelle est que l'ELDR, le parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs (membre du groupe ADLE au Parlement de Strabourg), apporte son soutien à Alternative libérale pour les élections du 7 juin 2009. Sauf erreur de ma part, ELDR est le troisième plus grand parti politique européen (derrière le PPE conservateur et le PSE socialiste). C'est une reconnaissance pour la jeune AL. Et une grande satisfaction pour un citoyen français d'avoir enfin le choix de voter pour le parti ELDR en France, via AL.
(source : AL)

L'autre bonne nouvelle, c'est que "Par 407 voix contre 57 et 101 abstentions, les eurodéputés ont introduit un amendement stipulant que les droits fondamentaux des internautes ne pouvaient être restreints 'sans décision préalable des autorités judiciaires'." (Le Monde) Ce vote est directement dirigé contre le projet de loi HADOPI qui prévoit une coupure administrative d'internet sans décision judiciaire préalable. Le gouvernement français a refusé tout compromis, et c'est ainsi tout le paquet télécom qui est bloqué sur ce seul point... Le Parlement européen s'est posé, de manière réitérée, en garant des droits des citoyens du continent, y compris français, sur cette question. Voyez ce qu'il en coûte de vivre dans une société de surveillance et de contrôle des opinions, avec cette histoire d'un salarié de TF1 qui fait scandale : licencié pour hostilité au projet de loi HADOPI (Le Monde encore).

PS : J'allais oublier : excellent diagnostic de Jean Peyrelevade sur les causes monétaires de la crise économique (même s'il oublie les causes politiques, et si les remèdes qu'il propose laissent sceptique). Ce n'est pas une crise du capitalisme, mais une crise monétaire, une crise de l'endettement, une crise du dettisme pourait-on dire, puisque l'économie keynésienne a substitué la dette au capital...

2009-05-05

Revue de presse

Subventions IDF : lu dans le Métro du jour : "Deux nouvelles cabanes dans les arbres à Vernoux-la-Celle-sur-Seine (Seine-et-Marne) [...] ont reçu une subvention de 10 000 euros de la Région [...] et peuvent accueillir deux personnes. Elles s'inscrivent dans le cadre de la politique régionale de développement des hébergements insolites et durables". No comment.

France-Allemagne : lu dans le Monde de demain : "La France, handicapée par sa dette, craint d'être distancée par l'Allemagne lors de la reprise mondiale. Paris veut éviter un cavalier seul de l'Allemagne en Europe, mais peine à définir une stratégie de rattrapage. [...] elle va se retrouver dopée par les exportations vers les pays émergents (18 % de son PIB), alors que cette part n'est que de 4 % pour la France. [...] la stratégie de champion mondial des exportations s'est révélée efficace : désendettement, modération salariale, gains de productivité tous azimuts. [...] L'effort allemand a duré dix ans, le nôtre pas autant [...]". Le reste de l'article est intéressant aussi, mais je ne veux pas outrepasser le droit de citation. Allez lire page 11 du journal, et vous aurez le plaisir de voir ce qu'en pense "l'école keynésienne dominante en France"...

Moldavie : dans le même Monde de demain, page 6 : "La Russie tente d'éloigner la Moldavie de l'UE" et "Des centaines de jeunes torturés par la police". Triste réalité. Blogs moldaves : Connexions Moldavie - AEMF - Popescu - Culiuc

Feuilleton HADOPI : le vote de la Chambre basse est reporté au 12 mai et ce sera un vote solennel, c'est à dire nominatif, ce qui est une excellente nouvelle. Ensuite, si le texte est adopté, il repart à la Chambre haute pour un vote le 14 mai 2009 ; si elle adopte un texte conforme, il est adopté ; sinon n'est pas conforme, la Chambre basse aura le dernier mot lors d'un dernier scrutin. Courage aux députés de la majorité qui ont compris le danger que représente ce texte pour les libertés individuelles ! Merci à Lionel Tardy en particulier. Voir aussi : dossier de la Chambre basse ; dossier de la Quadrature.

2009-05-04

30 ans de thatchérisme

Il y a 30 ans exactement, Margaret Thatcher accédait au pouvoir pour relever le Royaume-Uni de l'abîme où le travaillisme l'avait plongé. Ces deux livres sont les mémoires de la Dame de Fer :


Pays francophone le + libéral ?

Quel est selon vous le pays francophone le plus libéral ? (ébauche à compléter)

Pays officiellement francophones :
Belgique
Bénin
Burkina Faso
Canada
Congo-Brazzaville
Congo-Kinshasa
Côte d'Ivoire
Djibouti
France
Gabon
Haïti
Liban
Luxembourg
Madagascar
Monaco
Suisse
(à compléter)

Paramètres à prendre en compte :
Criminalité : 1. Luxembourg, 2. Belgique, 3. France, 4. Madagascar, 5. Canada, 6. Suisse
Taux d'élucidation des crimes et délits
Délais de jugement
Liberté d'expression
Liberté de la presse
Liberté religieuse
Liberté du commerce et de l'industrie
Dépense publique / PIB : 1. Suisse, 2. Luxembourg, 3. Belgique, 4. France
Dette publique / PIB :
Prélèvements obligatoires / PIB
Déficit public / PIB
Poids des 4 secteurs régaliens (police, justice, diplomatie, défense) dans la dépense publique
Droit de propriété (y compris foncier)
Corruption
Alphabétisation

Il faudrait créer un tableau wiki de ces paramètres, et mettre dans chaque catégorie le meilleur pays (en mettant la case en vert) et le pire (en mettant la case en rouge). On verrait quel pays cumule le plus d'avantages et lequel cumule le plus d'inconvénients.

Lien : Où émigrer : la liste des pays libres

2009-05-03

L'or comme monnaie naturelle

Un petit mot improvisé sur une idée que j'avais il y a quelques jours : je poursuis mes réflexions sur la monnaie (cause essentielle, avec les politiques publiques de distorsion du marché, de la crise actuelle), et j'en viens à la conclusions que le libéralisme monétaire conduit à l'étalon-or.

3 écoles libérales existent en matière monétaire :
- monnaies privées en concurrence (Hayek)
- banques centrales indépendantes (Friedman)
- étalon-or (Rueff)

Cf. Pascal Salin, Libéralisme, p. 429 et suivantes.

Toutes ces écoles ont en commun de retirer à l'État le pouvoir d'émettre de la monnaie nouvelle (qui ne correspond à aucune production de richesse ; une fausse monnaie légale), afin que la monnaie existante puisse conserver sa valeur, ce qui est sa fonction. Ils veulent la retirer à l'État car l'État a tendance à abuser de son pouvoir, à son propre profit, détruisant peu à peu la monnaie (cf. le lien en fin d'article). La monnaie est le moyen de conserver et d'échanger de la valeur.

Pourquoi l'or est-il LA monnaie naturelle ? Parce que ce métal est celui qui réunit le mieux les qualités attendues d'une monnaie : sa rareté lui donne un prix élevé, qui permet donc de conserver beaucoup de valeur avec un faible encombrement, de la concentrer (mieux que le cuivre) ; il est inoxydable (mieux que le fer) ; il ne se brise pas (mieux que les coquillages) ; il est ininflammable (mieux qu'une toile de maître) ; il est mobile (mieux qu'un immeuble) ; il est homogène (mieux que des actions) ; c'est un bien fongible (mieux que le diamant). On ne peut pas le produire facilement, sa quantité croît très faiblement, il n'est pas facilement dévalué (mieux que les billets de banque). Ce n'est donc pas une monnaie artificielle, culturelle, symbolique, parce que les hommes l'auraient décidé ; c'est une monnaie naturelle car il a des propriétés physiques particulières qui le rendent cohérent avec les fonctions essentielles d'une monnaie (y compris scripturale : on peut échanger des droits sur l'or sans le transporter, dans un état de droit).

Je conclus de tous ces postulats que l'or, que la plupart des civilisations avait, par expérience, par élimination, par tâtonnement, adopté, redeviendrait spontanément la monnaie, parce que l'or est la matière qui s'approche le plus de la monnaie idéale, si les Etats n'avaient pas tout fait, au vingtième siècle, en faisant passer des lois illibérales, pour évincer cette monnaie naturelle concurrente de leurs monnaies artificielles (confiscation par FDR au moment du New Deal ; taxe confiscatoire instituée par VGE en France). Encore aujourd'hui, il existe des entraves qui font que vous ne pouvez pas adopter l'or comme monnaie d'échange (notamment, il faut conserver l'or plusieurs années, et pouvoir prouver l'ancienneté de sa détention, pour échapper à la taxe sur les métaux précieux). Cette taxation est inique, car elle ne correspond à aucune valeur ajoutée : il s'agit seulement de valeur conservée (à moins de considérer cela comme une faveur que vous fait l'Etat, qui doit être rémunérée... mais cela ressemble à un impôt mafieux : la sécurité contre le pizzo).

Ainsi, au fond, Salin & Hayek d'une part, Rueff de l'autre se rejoindraient : si chacun était libre de choisir sa monnaie et aussi d'ailleurs de battre monnaie (abolition d'un privilège d'Ancien Régime, comme dans tant d'autres domaines démocratisés), je pense que, progressivement, c'est l'or qui serait sélectionné par le marché, ou en tout cas une monnaie gagée sur l'or.

Les banques centrales indépendantes de Friedman sont un premier progrès par rapport aux banques centrales d'Etat, elles ne sont donc pas à jeter aux orties ; mais on peut voir déjà que leur indépendance est aussi limitée que la sagesse et la vertu des hommes, avec les premiers rachats de titres de dette d'Etat en cours par la Fed et la BOE.

Lien : Votre épargne est entre de bonnes mains, ayez confiance, confiance, confiance

Mise à jour 2009-05-04 : Monnaies planifiées, banques centrales et étalon-or... : un billet qui parvient à des conclusions similaires, publié par Vincent Bénard sur Objectif Liberté

Bibliographie : Maudit argent ! de Frédéric Bastiat - Libéralisme de Pascal Salin

Mise à jour 2010-04-16 : Cours de l'or par 24hGold - World Gold Council

Mise à jour 2011-07-17 : Ron Paul, Ben Bernanke, l'or et la banque centrale

Vive la presse libre

Vous ne verrez cette vidéo ni aux EAU, ni en France... Mais sur ABC, aux EUA, où la liberté de la presse est prise au sérieux, c'est possible. Le cheikh Issa bin Zayed al Nahyan, frère de l'émir d'Abu Dhabi, torture un homme. Ouvertement. Avertissement : elle contient des scènes insoutenables.



Plus d'explications sur cette vidéo sur le site canadien Point de bascule

2009-04-22

Katyn : 12 salles en France

J'ai appris avec étonnement, sur le blog Pensées d'outre-politique, que le film Katyn n'était projeté que dans 12 salles dans toute la France, dont 4 à Paris et 8 en province.

Pour ceux qui voudraient voir ce film sur le massacre de Katyn (le massacre des élites polonaises par les communistes soviétiques, à l'époque où l'Allemagne nationale-socialiste et l'Union des républiques socialistes soviétiques étaient liées par le pacte Molotov-Ribbentrop), voici la liste des 12 salles.

Bienvenue

Bienvenue aux deux nouveaux membres du Réseau LHC (blog - Cozop - Twitter) :

- L'esprit libre

- Graine de centriste

Europarlement

Le site du Parlement européen est beaucoup moins bien fait que celui de l'Assemblée nationale ou du Sénat français, où l'on trouve aisément des dossiers législatifs très bien faits, qui permettent de suivre le cheminement des textes.

Toutefois, je vous recommande d'aller vous y promener, car il se passe plein de choses à Strasbourg, dont on parle peu à Paris, où l'on est trop nombriliste.

Trois exemples :

- Faut-il légiférer sur les blogs et leurs auteurs ?

- Guy Bono, député européen socialiste : Paquet Télécom: "L'Hadopi déconnectée à nouveau par le Parlement européen"

- Guy Bono appelle les eurodéputés à rejeter le projet de directive sur l'allongement des droits d'auteur à 95 ans

2009-04-21

Libérales

Alternative libérale travaille à la constitution de quatre, peut être cinq listes pour les élections européennes du 7 juin 2009, et recherche en particulier des femmes libérales, parité oblige.

Contact : Votre Europe

2009-04-16

Cuisine électorale


N'est-elle pas futile, la polémique sur le redécoupage des circonscriptions ?

Supprimer une circonscription de gauche, c'est pour la droite prendre le risque de faire basculer une circonscription qu'elle "détient" (si tant est qu'on puisse détenir une circonscription), en y versant des électeurs majoritairement à gauche. Et vice-versa, mutatis mutandis. Pas de quoi fouetter un chat.

On redistribue les circonscriptions, entre autres raisons, parce qu'on a décidé de représenter les Français de l'étranger à l'Assemblée... alors qu'ils sont déjà représentés au Sénat. Mais paient-ils l'impôt ? no taxation without representation, dit l'adage ; no representation without taxation, est-on tenté de répondre...

Mais plutôt que de redistribuer, on pourrait réduire : passer de 577 à 500 députés par exemple. 500 personnes pour faire la loi (sans oublier que nous avons 343 sénateurs), n'est-ce pas suffisant, y compris pour représenter fidèlement l'opinion à 0,2 % près !

2009-04-15

Le coût caché de la grève

Il est difficile de mesurer le coût réel des grèves et autres blocages : les media se bornent souvent à évoquer le coût direct pour l'entreprise concernée (perte de chiffre d'affaires pour Air France ou la SNCF par exemple), mais les coûts indirects, difficiles à comptabiliser, sont trop rarement évoqués. Par exemple, un avion manqué par un formateur à cause d'un blocage, ce sont des conséquences onéreuses pour de nombreux étudiants venus de plusieurs pays pour une session de formation.

Encore un exemple de vies gâchées par le dysfonctionnement d'un service public, dont certains agents oublient qu'ils sont avant tout au service du public : Des candidats à l'agrégation saisissent la justice (Le Monde).

La question de l'interdiction de la grève dans les services publics de transport, en contrepartie de la sécurité de l'emploi, mérite d'être posée.

Tout ça pour ça

Le RSA n'aura pas un impact significatif sur l'emploi, écrit Le Monde.

Nicolas Sarkozy a donc institué au forceps un nouvel impôt de 1,1 % sur tous les revenus du patrimoine et de placement (atteignant un taux d'imposition de 28 %) pour le machin de Martin Hirsch, qui ne sert finalement pas à grand chose.

Le chancelier allemand Helmut Schmidt disait : "Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain". Moins d'impôts, c'est plus d'emplois.

Liens :
- RSA = Revenu de Spoliation Active
- Socialisme et France
- RSA : Les vrais chiffres de l'imposition du capital en France

2009-04-14

Quand libéralisme rime avec écologie

Daniel Pauly "est en guerre contre la surcapacité d’une activité bâtie sur des subventions (34 milliards de dollars par an, selon lui, soit 26 milliards d’euros) qui « permettent de ne pas écouter les ressources qui disent “je suis épuisé, laissez-moi” », lit-on dans le portrait du jour de Libération.

Cela tombe bien, les libéraux aussi. Alors que le constat de surpêche est largement partagé, la première mesure, évidente, pour restaurer les ressources halieutiques est de supprimer les aides publiques à la pêche !