2010-05-30

Agenda libéral - juillet 2010

A l'occasion de son 20ème anniversaire, le Cercle Frédéric Bastiat organise un nouveau Week-end de la Liberté du vendredi 2 juillet (dîner) au dimanche 4 juillet 2010 (déjeuner), à l'hôtel Caliceo, à Saint-Paul-lès-Dax, sur le thème : "Vers l'État libéral". Avec le soutien de l'ALEPS, Contribuables Associés, l'IFRAP et Liberté Chérie. Programme / Inscription.

La fédération parisienne du Parti libéral démocrate invite les membres, sympathisants et tous les libéraux qui s'intéressent au PLD et à ses futures actions à se retrouver comme chaque premier mercredi du mois. Pour découvrir les actions à venir de la fédération, l'organisation de l'université d'été, ou simplement discuter des sujets d'actualité : mercredi 7 Juillet prochain à partir de 18h30 au Café François Coppée, 1 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris, métro Duroc.

UnMondeLibre en partenariat avec Audace Institut Afrique organisera un Resource Bank à Abidjan, Côte d'Ivoire, du 27 au 29 juillet 2010. Crise, climat des affaires en Afrique, médias et réforme, autant de sujets qui seront abordés lors de cette rencontre. Notez la date, plus d'infos dans les jours à venir.

Pique-nique de la libération fiscale
, le 28 juillet 2010 à 19h au jardin du Carrousel du Louvre à Paris, près de l'aile Richelieu.

Rappel : vous pouvez envoyer toutes vos annonces de manifestations, conférences, débats, événements libéraux en laissant un commentaire à Libertas. Et vous abonner à Libertas par courriel en cliquant ici.

2010-05-22

Jean Louis Masson

Proposition de loi tendant à faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des « blogueurs » professionnels et non professionnels...

Eh oui ! Ça date du 3 mai 2010.

C'est une œuvre du sénateur mosellan polytechnicien Jean Louis Masson.

Je me demande ce qu'en pensent mes camarades du Réseau LHC ?

Je me demande si Jean Louis Masson a lu la déclaration d'indépendance du cyberespace, de John Perry Barlow, cofondateur de l'Electronic Frontier Foundation ?

A Declaration of the Independence of Cyberspace

Governments of the Industrial World, you weary giants of flesh and steel, I
come from Cyberspace, the new home of Mind. On behalf of the future, I ask
you of the past to leave us alone. You are not welcome among us. You have
no sovereignty where we gather.

We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address
you with no greater authority than that with which liberty itself always
speaks. I declare the global social space we are building to be naturally
independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral
right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true
reason to fear.

Governments derive their just powers from the consent of the governed. You
have neither solicited nor received ours. We did not invite you. You do not
know us, nor do you know our world. Cyberspace does not lie within your
borders. Do not think that you can build it, as though it were a public
construction project. You cannot. It is an act of nature and it grows
itself through our collective actions.

You have not engaged in our great and gathering conversation, nor did you
create the wealth of our marketplaces. You do not know our culture, our
ethics, or the unwritten codes that already provide our society more order
than could be obtained by any of your impositions.

You claim there are problems among us that you need to solve. You use this
claim as an excuse to invade our precincts. Many of these problems don't
exist. Where there are real conflicts, where there are wrongs, we will
identify them and address them by our means. We are forming our own Social
Contract . This governance will arise according to the conditions of our
world, not yours. Our world is different.

Cyberspace consists of transactions, relationships, and thought itself,
arrayed like a standing wave in the web of our communications. Ours is a
world that is both everywhere and nowhere, but it is not where bodies live.

We are creating a world that all may enter without privilege or prejudice
accorded by race, economic power, military force, or station of birth.

We are creating a world where anyone, anywhere may express his or her
beliefs, no matter how singular, without fear of being coerced into silence
or conformity.

Your legal concepts of property, expression, identity, movement, and
context do not apply to us. They are based on matter, There is no matter
here.

Our identities have no bodies, so, unlike you, we cannot obtain order by
physical coercion. We believe that from ethics, enlightened self-interest,
and the commonweal, our governance will emerge . Our identities may be
distributed across many of your jurisdictions. The only law that all our
constituent cultures would generally recognize is the Golden Rule. We hope
we will be able to build our particular solutions on that basis. But we
cannot accept the solutions you are attempting to impose.

In the United States, you have today created a law, the Telecommunications
Reform Act, which repudiates your own Constitution and insults the dreams
of Jefferson, Washington, Mill, Madison, DeToqueville, and Brandeis. These
dreams must now be born anew in us.

You are terrified of your own children, since they are natives in a world
where you will always be immigrants. Because you fear them, you entrust
your bureaucracies with the parental responsibilities you are too cowardly
to confront yourselves. In our world, all the sentiments and expressions of
humanity, from the debasing to the angelic, are parts of a seamless whole,
the global conversation of bits. We cannot separate the air that chokes
from the air upon which wings beat.

In China, Germany, France, Russia, Singapore, Italy and the United States,
you are trying to ward off the virus of liberty by erecting guard posts at
the frontiers of Cyberspace. These may keep out the contagion for a small
time, but they will not work in a world that will soon be blanketed in
bit-bearing media.

Your increasingly obsolete information industries would perpetuate
themselves by proposing laws, in America and elsewhere, that claim to own
speech itself throughout the world. These laws would declare ideas to be
another industrial product, no more noble than pig iron. In our world,
whatever the human mind may create can be reproduced and distributed
infinitely at no cost. The global conveyance of thought no longer requires
your factories to accomplish.

These increasingly hostile and colonial measures place us in the same
position as those previous lovers of freedom and self-determination who had
to reject the authorities of distant, uninformed powers. We must declare
our virtual selves immune to your sovereignty, even as we continue to
consent to your rule over our bodies. We will spread ourselves across the
Planet so that no one can arrest our thoughts.

We will create a civilization of the Mind in Cyberspace. May it be more
humane and fair than the world your governments have made before.

Davos, Switzerland
February 8, 1996

2010-05-17

RT : Législative partielle en Isère : un vote libéral est possible, profitez-en !

Libertas relaie de message d'Objectif Liberté :

"Suite à la désignation de Didier Migaud à la Cour des Comptes, son siège de député de la 4e circonscription de l'Isère se retrouve vacant.

Arnaud Walther, 29 ans, et Valentin Becmeur, 27 ans, ont décidé de se porter candidats afin de faire entendre une voix différente. Une voix qui ne soit pas basée sur l'intervention de l'Etat, mais sur la confiance en l'individu.

Ils se présentent sous la bannière d'Alternative Libérale et du Parti Libéral Démocrate.

J'invite tous les lecteurs isérois concernés par l'élection à les soutenir le 30 mai.

Voici leur page Facebook - et une interview dans la presse locale.

--

NB. A tous mes lecteurs non isérois (et non "iserans", comme écrit par erreur, pardon aux habitants de ce beau département), faites connaître à vos amis du 38 et des environs cette candidature, de proche en proche, nous finirons par la faire connaître à ceux qui voteront."

2010-05-16

Concours Bastiat par Un Monde Libre

Frédéric BastiatLe 29 mars 2010. Nous sommes heureux de lancer un "Concours Bastiat" pour célébrer l'économiste français du 19° siècle (1801-1850), grâce à la fondation Atlas. Le thème est : La pensée de Frédéric Bastiat peut-elle nous guider dans la crise que traverse le monde aujourd'hui ? Les candidats, âgés de moins de 30 ans, devront écrire un essai de 2000 mots ( / 10%) en français pour répondre à cette interrogation. La date limite d'envoi des essais (par email : contact@unmondelibre.org) est le 31 mai 2010. Les prix sont de 300 euros (1er prix), 250 euros (deuxième prix), 200 euros (troisième prix), 150 euros (quatrième prix), 100 euros (cinquième prix).


Le site www.UnMondeLibre.org met à disposition des textes importants de cet économiste français classique. Ces textes au format pdf sont paginés à l’original, de telle sorte qu’il est possible de citer le texte avec la pagination exacte, ce qui n’est pas le cas des versions HTML disponibles sur le net. L’œuvre de Bastiat est importante, elle est riche, profonde et – fait rare chez les économistes – elle est exceptionnellement agréable à lire.


Bastiat a souvent été relégué au rang d’économiste de deuxième catégorie car son œuvre est constituée de nombreux pamphlets. Pourtant il n’en n’est rien. Sa pensée est d’une profondeur rarement égalée. Son esprit pamphlétaire lui a permis bien au contraire de mettre le doigt sur des vérités que d’autres n’envisageaient pas. Il a d’ailleurs pu percevoir des problèmes qui surgiront un siècle après sa mort (déficit de la sécurité sociale nationalisée, incivisme, désocialisation de la société par ce qu’on pourrait appeler la « socialisation forcée »)... A plus d’un titre la lecture de Bastiat est formatrice pour qui cherche à développer un esprit critique économique (qui ne se réduit pas à l’économisme) et juridique.

n

D’abord, il systématise la prise en compte des effets pervers résultant de mesures politiques de protection. Il contribue ainsi à la vision en termes d’analyse coûts-bénéfices totale. Bien souvent les hommes politiques ou les défenseurs de protections ont une tendance naturelle à faire usage d’une rhétorique consistant à ne montrer qu’une partie de la réalité pour arguer de leur position : protéger telle industrie locale par exemple n’apportera que des bienfaits ! Mais Bastiat nous avertit : et quid de l’autre partie de la réalité, « ce qu’on ne voit pas » ? Et les coûts supportés par tout les consommateurs, avec des prix plus élevés qui signifient moins de pouvoir d’achat , une qualité moindre du fait du manque de concurrence ? Et les effets de la protection sur les producteurs extérieurs qui sont aussi des clients de nos autres industries locales ? Bref, pour être un bon économiste, il ne faut pas simplement voir « ce que l’on voit » mais être capable aussi de voir « ce qu’on ne voit pas », d’anticiper les effets pervers, les « conséquences inattendues » de telle ou telle mesure. Il faut absolument lire et relire « La vitre cassée » dans cette série « Ce qu’on voit… » qui est un tout petit essai lumineux.

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Contre la démagogie du protectionnisme défendu par les producteurs, Bastiat se place donc résolument du côté des consommateurs. Il se place aussi du côté du contribuable. Il anticipe avec un siècle d’avance les analyses du fonctionnement de la démocratie redistributive qui émergeront à la fin des années 50 (A. Downs, puis J. Buchanan & G. Tullock) et à cet égard son pamphlet sur l’Etat est un monument de perspicacité. Il excelle aussi dans « La loi » où il prend une posture radicalement différente de ce que nous connaissons de nos jours par exemple : la loi pour les gens d’aujourd’hui, c’est ce que « produit » le législateur. Bastiat revient à une tradition beaucoup moins « positiviste » et tente de reposer les fondations du droit : le droit est découvert et non pas décrété par les hommes. Exactement comme on ne peut « décréter » les lois de la physique de manière fantaisiste lorsque l’on bâtit une maison sans prendre le risque qu’elle ne nous tombe sur la tête, on ne peut « décréter » des lois qui vont à l’encontre de la coopération sociale sans générer le désordre.


On l’aura compris, Bastiat n’est pas qu’un simple pamphlétaire. Comme Voltaire, un autre pamphlétaire de génie, il fait montre d’une pensée claire, cohérente et sa critique est incisive. Son œuvre participe pleinement à l’élaboration d’une vision sociale profondément humaniste, qui cherche justement à démasquer les faux humanismes. Nous espérons que nos lecteurs en tireront le plus grand profit.





Vous pouvez consulter :





Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, une série d'essais où l'auteur s'attache à analyser "ce qu'on ne voit pas" dans les protections diverses. (version HTML ici)


Pétition des fabricants de chandelle, un pamphlet sur la logique profonde du protectionnisme (version HTML ici)


La Loi, un essai lumineux sur la nature du droit et de la justice (version HTML ici)

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Propriété et loi, un autre très bel essai sur le droit.n

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nL'Etat, un essai qui anticipe d'un siècle les analyses de l'école du public choice (version HTML ici)n

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nSophismes Economiques, une série de pamphlets remettant en cause de nombreuses idées reçues et autres demi-vérités populaires (ou populistes!).n

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nL'Angleterre et le libre échange, une analyse de la mise en place des politiques de libre échange qui pourrait inspirer beaucoup de décideurs aujourd'hui.



(Ces textes ont été originellement digitalisés et mis à disposition soit par François René rideau, soit par le Liberty Fund, que nous remercions ici. Ils ont été mis en forme par Youcef Maouchi, Rhadija El Issaoui et Mathieu Bédard.)







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Révolution technologique, révolution sociale



« Les hommes sont plus les fils de leur temps que de leurs pères » (Marc Bloch, cité par Amin Maalouf)

2010-05-14

Pourquoi ne pas acheter

Acheter ou louer, éternel dilemme. En mai 2010 en France, le choix est clair : louer.

Source : CGEDD d’après INSEE, bases de données notariales, indices Notaires-INSEE désaisonnalisés et DGFiP (MEDOC).


1. Le prix des logements est historiquement élevé, par rapport à l'indice des loyers. Il est actuellement historiquement intéressant d'être locataire plutôt que propriétaire. Il deviendra intéressant d'acheter si les deux courbes se croisent.

Source : CGEDD d’après INSEE, bases de données notariales et indices Notaires-INSEE désaisonnalisés. cf. § 3.6. de « Le prix des logements sur le long terme », J. Friggit, CGEDD, 2010.


2. On peut anticiper une baisse du prix des logements, qui devrait suivre la baisse du montant total des transactions, au cours des prochaines années. Il deviendra intéressant d'acheter si la courbe haute baisse, à la suite de l'autre courbe.

La reproduction des graphiques est libre, pourvu que la source figurant sous chacun d’eux soit intégralement reproduite. Des actualisations du présent document et des documents complémentaires peuvent être téléchargés sur http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=138


Liens recommandés sur le logement :
- Prix des logements sur le long terme par Jacques Friggit
- Objectif Liberté par Vincent Bénard


Overdose - The Next Financial Crisis

Overdose - The Next Financial Crisis : Bande-annonce officielle de Martin Borgs sur Vimeo.



Extrait du film de Johan Norberg - page du film - page Facebook
(source : Objectif Liberté)

Libertas recommande Les Nouveaux Cinéphiles

2010-05-02

Libéral mais non coupable

En complément au billet d'hier sur l'intervention de Charles Gave à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, il faut mentionner son dernier livre : Libéral mais non coupable.