Arts et lettres
Voilà ce qu'il en coûte d'inviter en France un pianiste russe : pour 100 € bruts versés, celui-ci touche 74,5 € nets, et l'employeur d'un soir, en l'occurence l'Association lorraine de musique de chambre (ALMC), doit débourser 140 €. Ne pas s'étonner ensuite de l'envolée des frais de concerts (18 645 € en moyenne par concert), qui se répercute sur le prix des places. Le versement de cotisations sociales confine à l'absurde dans ce cas, sachant que le pianiste ne bénéficiera jamais des services correspondants : une démonstration de plus de l'utilité du libre choix de la couverture sociale. Dans ces conditions, la longévité de l'ALMC, plus que quinquagénaire, tient de l'exploit.
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