2005-05-31

Retour à Bretton Woods

Economie et finances

À l'heure où les dettes publiques européenne et américaine s'envolent, des initiatives privées pourraient ressusciter les monnaies gagées sur l'or, du moins si elles renonçaient à des frais encore trop élevés.

Chaque participant au système achète une masse d'or virtuelle, gagée par de l'or réel conservé de manière centralisée, et échange la monnaie de manière virtuelle, comme toute autre monnaie est échangée par jeu d'écritures. Ainsi, la masse monétaire demeure (et s'accroît au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux participants), mais les droits des propriétaires varient au fil de leurs transactions.

Ce système est donc directement dépendant de la valeur de l'or, mais reste gagé sur un bien réel, l'or, et non sur la seule confiance incertaine accordée à des banques centrales, qui n'ont pas toutes l'indépendance bienvenue de la Banque centrale européenne.

À ce jour, E-gold prélève 1 % du stock par an, et 1% sur le flux.
Goldmoney prélève 1,2 g d'or par an sur le stock, et 1 % sur le flux (avec un plancher de 0,01 g et un plafond de 0,1 g).
E-bullion prélève 4 g par an sur le stock, et ne prélève aucun frais sur les flux.

Cette innovation est d'origine anglo-saxonne. Comme souvent, l'innovation est bridée, en France, où s'appliquent des taxes prohibitives sur les ventes d'or, instituées sous Valéry Giscard d'Estaing.

N.B. : Cet article vise uniquement à informer sur cette invention, et n'est en aucun cas une publicité pour ce système. Libertas décline toute responsabilité pour l'utilisation de ce système.

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