2007-02-16

Comparaison des programmes sur la dette

Comparaison des programmes PS & UMP sur la dette publique :

Ségolène Royal : Pacte présidentiel : « Enjeu : une dette publique maîtrisée. Proposition : Réformer l’Etat : un euro dépensé doit être un euro utile. »
PS : Projet socialiste pour la France : « La France souffre à la fois d’une politique salariale trop restrictive, d’un investissement insuffisant, conjugués à une forte dégradation de notre compétitivité et à un niveau d’endettement public préoccupant. Nous voulons réhabiliter la volonté politique pour rétablir la confiance, retrouver la croissance et réduire nos déficits. »

Nicolas Sarkozy & UMP : Projet de l’UMP pour 2007 : « 10 engagements pour réussir : 3e engagement : Un État respecté, efficace, économe de l’argent des Français. Des finances publiques responsables. Notre contrat de législature se fixe l’objectif de ramener en cinq ans le poids de la dette publique sous la barre des 60 % du PIB. Le paiement des intérêts de la dette est devenu insupportable. Il nous prive d’un argent qui serait plus utile au service des Français : nous dépensons deux fois plus en intérêts de la dette que dans la recherche et l’enseignement supérieur, six fois plus que dans le logement et la politique de la ville…
Pour y parvenir, nous devrons limiter la progression des dépenses publiques (État, collectivités territoriales, régimes sociaux) à 1,8 % (en volume) sur l’ensemble de la législature, et même à 1,5 % si nous voulons, par ailleurs, pouvoir, sans creuser le déficit, réduire d’au moins 1 point l’écart entre notre taux de prélèvements obligatoires et la moyenne des autres pays de l’Union européenne (qui est aujourd’hui de 4 points). C’est ambitieux, mais possible. De 2004 à 2006, le taux d’augmentation des dépenses publiques en volume a été de 1,93 % en moyenne.
Cela signifie que toutes nos mesures nouvelles seront financées par redéploiement de dépenses existantes grâce à une révision générale des politiques publiques, qui permettra d’évaluer et de distinguer entre celles qui doivent être confortées, celles qu’il faut recentrer ou redéployer et celles qui échouent et qu’il faut changer. Les exemples canadiens ou suédois, mais aussi les expériences menées par certaines grandes entreprises, montrent que cette révision permet de dégager les sommes nécessaires au financement de notre projet.
Nous avons un objectif de dépenses. Le chiffrage de notre projet tient tout entier dans ce cadrage responsable des dépenses.

Si nous tenons nos objectifs, nous aurons ramené le déficit public à moins de 1,5 % du PIB au terme de la législature. C’est le montant considéré comme optimal dans les pays développés comme le nôtre, celui qui concilie investissement dans l’avenir et non-endettement aux dépens des générations futures. Il nous sera alors possible d’inscrire dans la Constitution ou dans la loi organique relative aux lois de finances la « règle d’or » selon laquelle le déficit des finances publiques n’est autorisé que pour financer des dépenses d’investissement.
Nos propositions : Revaloriser le travail et faire de l’augmentation du pouvoir d’achat la tendance durable de notre économie : 34. Ramener la dette publique à 60 % du PIB d’ici 2012. 35. Inscrire dans la Constitution une règle d’or en matière budgétaire, consistant à n’autoriser le déficit budgétaire que pour financer des dépenses d’investissement. 36. Dans un souci de maîtrise des finances publiques et d’efficacité de l’action publique, engager une révision générale des politiques publiques, permettant de faire le point sur l’efficacité réelle de chaque politique publique et de décider en conséquence de la renforcer, de la maintenir, de la redéployer ou de la supprimer. »

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