2007-05-09

Le grévisme français

On parle souvent de grévistes en France, et en effet, c'est une véritable idéologie du "grévisme" qui a imprégné les esprits depuis des décennies, au lieu de la pratique de la négociation.

Cette mentalité a tellement imprégné les esprits que le vocabulaire a été détourné, en novlangue "citoyenne" (civique, en français) : "mouvement" au lieu de blocage, "action" au lieu d'inaction, "mobilisation" au lieu de paralysie... Et l'on vote évidemment à main levée, afin d'intimider les rétifs...

Un exemple ? Un exemple : Tolbiac, où des étudiants font déjà grève au sujet de mesures virtuelles d'un gouvernement virtuel d'un président virtuel, qui pour l'instant a seulement pris son Falcon maltais !

À ce sujet, le choix présidentiel de vacances à la Kennedy est fort discuté, mais quoi qu'on en pense, Elisabeth Guigou crie un peu facilement au scandale... Et puis cela a au moins le mérite de signaler la fin du misérabilisme officiel. Quant au Fouquet's, outre le fait que l'établissement est riverain des Champs-Elysées, il s'agit, depuis la vente du Crillon par les Taittinger sous la pression de l'ISF, de l'unique palace parisien sous pavillon français.

Bref, en France, on a trop considéré la grève comme préalable, au lieu d'être un dernier recours. C'est à cela que les Français aspirent que le nouveau président, Nicolas Sarkozy, enfin soutenu du bout des lèvres par Alternative libérale, mette fin.

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