Alternative libérale, c'est 0 % à l'élection présidentielle (faute de 500 signatures) ou 1,36 % aux législatives dans le Nord du 16e arrondissement de Paris. Bref, c'est tout petit.
Mais c'est déjà assez grand pour jouer au psychodrame : démission de 4 membres du bureau, à la satisfaction du président. Voyez les blogs d'Aurélien Véron, de Sabine Herold ou de Jean-Paul Oury. Certains s'émeuvent que les désaccords s'expriment publiquement. On devrait plutôt s'en réjouir, à moins d'avoir de la sympathie pour le PCF de la grande époque.
C'est important, cette tempête dans un verre d'eau ? Non, c'est sans importance. Ce n'est pas tant à l'existence de conflits qu'à la manière de les résoudre que l'on reconnaît la maturité d'un parti. Tous les partis connaissent des dissensions, et de grandes dissensions dans un petit parti, cela reste de petites dissensions à l'échelle de la vie politique d'un pays, la France... où le libéralisme reste absent (cf. Nicolas Sarkozy à Gandrange).
Car pendant qu'AL s'amuse aux élections internes et aux révolutions de palais, les élections réelles passent. On s'attendrait à trouver sur la première page du site d'AL une liste des membres du parti candidats aux municipales et aux cantonales des 9 et 16 mars 2008. C'eût été l'occasion de prendre racine dans le paysage politique français. Mais que nenni. Rien à l'horizon. A la rubrique "nos candidats", vous trouverez encore ceux des législatives de l'année dernière...
La France est-elle donc condamnée à être l'un des rares pays d'Europe à ne pas avoir de parti membre de l'Internationale libérale ?
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