Gustave Courbet dans sa Lettre au ministre des beaux-arts, à propos de la Légion d'honneur (cité par Edwy Plenel dans son blog sur Mediapart) :
"Souffrez donc, Monsieur le ministre, que je décline l'honneur que vous avez cru me faire. J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre : quand je serai mort, il faudra qu'on dise de moi : celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est celui de la liberté."
2 commentaires:
Superbe !
oui, c'est une belle preuve de liberté, et de cohérence idéologique...
merci pour la citation !
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