Si l'on résume la politique agricole commune souhaitée par M. Barnier :
- soutien au pouvoir d'achat des consommateurs, à cause de l'envolée des prix agricoles en 2007-2008
- soutien aux agriculteurs, en raison de la chute des prix à la fin de 2008
- "régulation" des produits dérivés tels que les contrats à terme, sur les matières premières, qui sont des instruments de "spéculation financière"
- "régulation" des prix, pour éviter les fluctuations contre lesquelles les agriculteurs ne peuvent se couvrir, compte tenu de la proscription des instruments "spéculatifs"
- planification des quantités produites, avec subvention lorsque la quantité est insuffisante et compensation financière lorsque la quantité est excessive !
En bref, argent public et bureaucratie, aux dépens du contribuable présent et à venir.
L'autre solution : un marché agricole libre, la liberté des prix et de la production, et l'utilisation par les agriculteurs seuls ou associés de contrats à terme afin de stabiliser le prix de vente de leur production s'ils le souhaitent. Ni argent public, ni bureaucratie, mais un ajustement permanent de la production aux besoins, et des besoins à la production.
1 commentaire:
C'est ça, la droite ultra-libérale des néoconservateurs à la française ? Je comprends mieux pourquoi le PS est en lambeaux : l'UMP lui a volé son espace politique !
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