Qui a dit, qui a osé dire, que l'équipe de France de football ne reflèterait pas fidèlement l'image de son pays ?
La tragi-comédie du week-end dernier, qui a vu les joueurs refuser de s'entraîner, au nom de la sacro-sainte "solidarité", démontre au contraire tout l'inverse. Le grévisme français, cette passion immodérée pour la grève, à temps, à contre-temps et à tout propos, anime les syndicats, la fonction publique, les journaux, les idiots utiles, mais aussi, et très logiquement, l'équipe sportive qui émane de ce pays. La France fait grève ; l'équipe de France fait grève.
Les mêmes qui comprennent, excusent, voire encouragent la grève des services publics, pourtant monopoles privilégies au nom du service du public, se désolent, sont consternés. Ils soulignent, à juste titre, l'image ridicule de l'équipe de France donnée dans les media du monde entier.
Que ne voient-ils pas que ce n'est que la métaphore d'une France qui tombe, victime de la défense de privilèges, de droits "acquis" mais non financés, les défendant par le blocage dit mouvement social, pendant que la compétition mondiale fait rage, et que les autres équipes, elles, s'entraînent d'arrache-pied.
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