2011-03-03

Le jour où Nicolas Sarkozy a perdu 2012

Source de la photo : Élection politique
 "Je veux un bouclier fiscal à 50% y compris la CSG et la CRDS" (discours de Nicolas Sarkozy à Paris, 14 janvier 2007).

François Fillon a annoncé ce matin la suppression du bouclier fiscal.

Quelle idée folle a pu inspirer la majorité présidentielle de faire volte-face sur l'un des marqueurs essentiels du quinquennat, à la veille d'élections cantonales, et à un an de l'élection présidentielle ?

Qu'espère-t-on par là ? L'électorat de gauche ne votera pas davantage pour la droite, et l'électorat de droite peut légitimement se sentir trahi et orphelin, après le reniement de l'une des principales promesses de 2007.

Pour qui voter lorsque la droite ne tient plus ses promesses ?

Qui peut soutenir qu'il est légitime, même en temps de crise, de prélever plus de 50 % des revenus d'une personne ?

Que faire ? La France va dans le mur, et ses jeunes votent avec leurs pieds : ils s'en vont, ils quittent un pays où ils refusent de payer les retraites non provisionnées et la dette de leurs aînés, qui se sont comportés en vierges folles, un pays où il n'est plus possible de construire un capital, les richesses créées étant spoliées par un Etat incapable de revenir à l'équilibre.

En 2012, au second tour, Marine Le Pen affrontera le candidat socialiste. La France a bien la droite la plus bête du monde.

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