Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2011-05-21
#protectionnisme et libre-échange
Comment peut-on être contre le marché ? Je te donne, tu me donnes, nous échangeons.
2 commentaires:
Vincentpav
a dit…
On peut remettre en cause la société de consommation actuelle basée sur un capitalisme mondialisé sans remettre en cause toute forme de commerce ou d'echange. Si vous ne voyez pas la nuance, tant pis pour vous...http://vertcommeuneorange.blogspot.com/2011/01/ecologie-et-marche.html
La nuance entre le capitalisme mondialisé actuel et toute forme de commerce ou d'échange est assez évidente ! Par exemple, les pays du COMECON échangeaient, mais l'échange n'était pas libre. Les imperfections ou particularités du marché sont connues, mais cela justifie-t-il de remettre en cause le marché, ou de faire avec le moins mauvais des systèmes, en en faisant respecter les règles ? Que le marché doive être doté de règles, c'est une certitude : comme l'écrit Revel à la page 62 de La Grande Parade : "Le marché suppose le droit". On ne saurait mieux dire. Frédéric Bastiat explique pourquoi, dans La Loi : la force collective de la loi doit être opposée à la funeste tendance de l'homme de s'approprier le travail d'autrui par la spoliation (dont l'esclavage est l'une des plus anciennes manifestations, dénoncée par les libéraux).
Merci pour votre commentaire, et le lien vers votre article, qui est intéressant. Vous tirez de votre démonstration la conclusion que l'écologie doit être politique. Je me demande si cela signifie pour vous que la force de l’État doit être employée à faire respecter les règles d'un marché juste contre les tentations de tricher (cf. les liaisons dangereuses entre lobbies et politiques pour empêcher le marché de fonctionner, que ce soit en matière d'avions de combat ou de taxis) ; en quoi vous auriez parfaitement raison. Ou si la force de l’État doit être, selon vous, employée à empêcher l'échange libre sur le marché, et dans ce cas, selon quelles règles ?
2 commentaires:
On peut remettre en cause la société de consommation actuelle basée sur un capitalisme mondialisé sans remettre en cause toute forme de commerce ou d'echange. Si vous ne voyez pas la nuance, tant pis pour vous...http://vertcommeuneorange.blogspot.com/2011/01/ecologie-et-marche.html
La nuance entre le capitalisme mondialisé actuel et toute forme de commerce ou d'échange est assez évidente ! Par exemple, les pays du COMECON échangeaient, mais l'échange n'était pas libre. Les imperfections ou particularités du marché sont connues, mais cela justifie-t-il de remettre en cause le marché, ou de faire avec le moins mauvais des systèmes, en en faisant respecter les règles ? Que le marché doive être doté de règles, c'est une certitude : comme l'écrit Revel à la page 62 de La Grande Parade : "Le marché suppose le droit". On ne saurait mieux dire. Frédéric Bastiat explique pourquoi, dans La Loi : la force collective de la loi doit être opposée à la funeste tendance de l'homme de s'approprier le travail d'autrui par la spoliation (dont l'esclavage est l'une des plus anciennes manifestations, dénoncée par les libéraux).
Merci pour votre commentaire, et le lien vers votre article, qui est intéressant. Vous tirez de votre démonstration la conclusion que l'écologie doit être politique. Je me demande si cela signifie pour vous que la force de l’État doit être employée à faire respecter les règles d'un marché juste contre les tentations de tricher (cf. les liaisons dangereuses entre lobbies et politiques pour empêcher le marché de fonctionner, que ce soit en matière d'avions de combat ou de taxis) ; en quoi vous auriez parfaitement raison. Ou si la force de l’État doit être, selon vous, employée à empêcher l'échange libre sur le marché, et dans ce cas, selon quelles règles ?
Enregistrer un commentaire