Certains ont pu s'interroger sur l'éventualité de soutenir Jean-Louis Borloo, comme solution de rechange après la déception de la fausse rupture de Nicolas Sarkozy, arguant que dans d'autres pays, comme l'Italie, libéraux et radicaux s'étaient alliés.
Les dernières déclarations de Jean-Louis Borloo surenchérissant sur la fiscalité mettent un terme à cet espoir ou à cette illusion :
"Je soutiens la proposition d'intégrer les œuvres d'art dans l'assiette de l'ISF, et j'ai même proposé d'aller plus loin. Je ne comprends pas que la taxation des plus-values sur les œuvres d'art soit forfaitisée à 5 % du prix de vente ou à 8 % pour les métaux précieux. Ce sont aujourd'hui des marchés spéculatifs. J'ai donc proposé que ces plus-values soient taxées au même niveau que les autres. (...) la fiscalité, avant d'être une technique, est le reflet d'un principe républicain : l'égalité, une égalité combinée à un objectif d'efficacité économique." Il propose "un grenelle de la fiscalité" (...), que l'impôt soit "progressif dans tous les cas, sur les revenus du travail, mais aussi sur les revenus du capital."
Lamentable.
(source : Le Monde : Jean-Louis Borloo place la fiscalité au coeur de ses priorités)
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