"Enfin, l'instabilité crée [sic] par la nouvelle économie (et la net économie) a aussi un autre nom : mobilité sociale. Les dynasties économiques qui mettaient du temps à se construire et aussi à se défaire sont ébranlées. Le pouvoir économique devient sans cesse plus mobile, les cartes sont rebattues en permanence. Les entreprises qui composeront le CAC 40 dans cinq ans n'existent pas toutes aujourd'hui."
(commentaire de DSK, alors à l'OFCE, sur le rapport sur la "Nouvelle économie" de Daniel Cohen et Michèle Debonneuil pour le Conseil d'analyse économique en 1998 : page 53 du rapport)
Euh... en fait, si. Toutes les entreprises qui composent le CAC 40 sont nées avant 1998. Pas une seule entreprise née pendant la bulle internet des années 1997-2000 n'est entrée dans le CAC 40. La France est trop conservatrice et protectionniste pour permettre la destruction créatrice des dinosaures du CAC 40 et l'émergence de nouvelles entreprises parmi les plus grandes capitalisations. Les initiatives y sont contraintes par le poids de l'Etat et par la fiscalité.
On peut s'appeler Dominique Strauss-Kahn, et raconter n'importe quoi. On écoute ces socialistes (DSK, Attali) comme des oracles, et on constate trop rarement qu'ils se sont plantés. Pour comprendre l'économie, mieux vaut lire les économistes "autrichiens" que d'écouter les keynésiens tels que DSK ou Jean-Paul Fitoussi.
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