2012-03-04

Où va l’économie numérique ? Vers une innovation sans emplois ?

Commentaires laissés sur l'article : Où va l’économie numérique ? Vers une innovation sans emplois ?

"Bon article. Des difficultés réelles sont évoquées. Pourtant, quelles conclusions en tirer ?

Préférons-nous l’époque où Detroit avait des usines mécaniques et où la Chine était agricole et où il n’y avait pas d’iPhone ? Préférons-nous l’époque où nous étions riches et où eux étaient pauvres ? Espérons-nous trouver la machine à remonter le temps ? Rêvons-nous de remettre des frontières, pour payer très chers des produits que nous trouvons déjà trop chers, à une époque où grondent les manifestations contre « la vie chère » ?

Pour ceux que les idées dérangeantes intéressent, je vous conseille de faire les recherches suivantes :
« Friedman histoire du crayon » et « Bastiat troisième bras ».

Oui, le marché est la solution la plus efficace pour allouer les ressources et produire plus de ce qui est demandé pour moins cher. Oui, des activités nouvelles naissent, et d’autres disparaissent. Oui, il y a moins d’emploi de masse en Occident (Europe et Etats-Unis). Quelle solution ? Décréter l’emploi ? Subventionner l’emploi d’un côté en augmentant les prélèvements de l’autre ? Une solution serait de permettre aux masses de détenir une part du capital de ces entreprises qui créent de la richesse, sans considération du lieu où elles se trouvent, leur permettant de tirer une partie du revenu créé par ces entreprises qui emploient peu en Occident (quelques concepteurs très cher payés, des ouvriers asiatiques, et beaucoup de robots). Ces mots font frémir en France, mais cela signifie investir en Asie, percevoir des dividendes, créer des fonds de pension pour financer nos retraites, devenir propriétaires d’une part du capital de ces entreprises innovantes."

Post scriptum : "J’ajoute : les pistes évoquées par Rifkin de réappropriation paraissent intéressantes : produire en réseau, pour nos propres besoins : après un internet de l’information, un internet de l’énergie, par exemple. Chacun produirait un peu, et échangerait (achetant, vendant, selon le moment). Le progrès technologique devrait permettre un basculement lorsque l’énergie produite de manière domestique (petit éolien, solaire, hydraulique, etc.) reviendra moins cher que le nucléaire et le gros thermique, surtout si l’on en fait le coût complet (démantèlement des centrales, coût militaire et géostratégique des hydrocarbures). Renewable energy is homeland security…"



Aucun commentaire: