2012-03-14

Une autre Europe est possible

Une autre Europe est possible


Bien que l’affaire n’ait pas fait grand bruit en France, les dirigeants de douze pays européens se sont rassemblés pour publier une lettre ouverte : Espagne, Estonie, Finlande, Irlande, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, et République Tchèque.

Cette lettre, datée du 22 février 2012, appelle à davantage de libéralisme dans le fonctionnement économique de l’Union européenne. Le Parti Libéral Démocrate approuve sans réserve cet appel à un changement de cap, car le fonctionnement de l’Union européenne est de moins en moins libéral, rappelons-le, sous l’influence malheureuse de la France.

Cette initiative de David Cameron et Mario Monti, soutenue par dix autres gouvernements, s’éloigne des illusions entretenues par Nicolas Sarkozy et de la chasse aux bouc émissaires : pas de grands travaux, pas d’harmonisation fiscale, pas d’emprunts européens, pas de taxes aux frontières de l’Union Européenne.

Le Parti Libéral Démocrate regrette amèrement l’absence en France de débat autour de ces propositions portées par nos voisins. C’est pourtant en levant les freins à la croissance, et réduisant le poids des réglementations européennes, en appliquant effectivement le marché unique dans le secteur des services que l’on pourra améliorer la productivité, mieux répondre aux besoins des consommateurs, et que les entrepreneurs créeront de l’emploi.

Dans leur lettre ouverte, disponible ici en anglais et traduite ici en français, les 12 membres de l’UE appellent à :
- Achever le marché unique dans le secteur des services.
- Lever les freins aux échanges commerciaux par internet, en harmonisant les règles de copyright, et en favorisant les payements transfrontaliers.
- Aboutir à un marché de l’énergie efficient, en renforçant les interconnections de transport de l’énergie.
- Libérer les freins à l’investissement dans l’innovation, en créant un régime de business angels européen et en créant un environnement favorable aux développements des start-up.
- Renforcer l’ouverture commerciale en baissant les barrières douanières avec le Canada, le Japon, l’Europe de l’Est, etc.
- Réduire le poids des règlementations de la bureaucratie européenne.
- Offrir des opportunités d’emploi à tous, surtout les plus vulnérables, en libérant la création d’emploi dans les professions réglementées.
- Eviter que le contribuable paye pour les pertes des banques en appliquant les règles de Bâle III et en levant la garantie de l’État de venir au secours des banquiers : ils peuvent prendre des risques mais doivent alors les assumer.

(source : Parti Libéral Démocrate)

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