Jean-François Copé : Vous avez été déçu entre 2007 et 2012 ? Vous attendiez une révolution libérale, et vous n'avez trouvé qu'un sur-place agité, défaisant en deuxième moitié de mandat ce qui avait été fait dans la première ? Jean-François Copé, c'est du Sarkozy, version junior. 2007-2017 : on peut commettre une erreur une fois, mais pas deux.
Xavier Bertrand : Never ever. Jamais nous n'avons entendu une prise de position clairement libérale de sa part. Tant qu'il n'aura pas changé, nous ne pourrons le choisir.
NKM : La seule à n'être pas hors-sujet, à s'intéresser à la vie du parti, et à promettre une plus forte décentralisation des décisions ; mais les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Et son engagement d'arrière-garde contre l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe déçoit.
BLM : Bruno Le Maire est contre l'organisation des "courants" au sein de l'UMP, promis par Jean-François Copé (toujours pour "après" ; que ne les a-t-il mis en place "avant" ?). Les courants figurent dans les statuts du parti. Un président contre les statuts de son organisation, c'est non. Il faut y ajouter ses propos ambigus sur le libéralisme, assumé un jour, repoussé le lendemain.
Philippe Herlin : Économiste se disant libéral. Intéressant, jusqu'à ce que sa bio révèle son passage au FN et son ralliement très très récent à l'UMP. Le FN, c'est l'anti-Midas : il transforme tout ce qu'il touche en plomb.
Au terme de cet examen, il ne reste que François Fillon, dont les libéraux attendent qu'il prenne des positions plus claires, pour eux-mêmes se positionner. La mise en place des "courants" paraît une condition indispensable pour le soutenir : cela seul permettra l'émergence d'idées nouvelles au sein de l'UMP, où le débat a été étouffé pendant 5 ans, coûtant au parti une succession de cuisantes défaites. L'idéal serait l'émergence de courants capables de hiérarchiser leurs propositions, et un président capable de rassembler ces courants, en faisant la synthèse des propositions essentielles des différentes tendances de la coalition de la droite et du centre.
Feuilleton à suivre jusqu'en novembre 2012.
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