2012-09-30

PLD: Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Nous n'aurions pas utilisé l'expression "11 septembre", assez godwinesque, mais voici cependant un communiqué, qui reste juste sur le fond, du Parti libéral démocrate :

Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Le gouvernement a annoncé qu'il allait taxer les plus-values de l'entrepreneuriat au même titre que les revenus du travail. Sous ses dehors démagogiques, la mesure promet d'être catastrophique : celui qui risque ses économies, son confort et sa santé dans la création d'une start-up devra au final payer au fisc 60% de son gain lorsqu'il revendra des parts de son entreprise, entre l'impôt sur le revenu et la CSG. Avec de telles perspectives, qui restera en France pour entreprendre ?

Simultanément, le gouvernement annonce qu'il va aligner les cotisations du régime de l'auto-entrepreneur sur celles des autres travailleurs individuels, ce qui vide le dispositif de son intérêt, alors que l'auto-entrepreunariat, s'il n'a créé aucun riche, a permis à des milliers de Français d'échapper à la spirale de l'assistanat.

Tuer les start-ups et les auto-entrepreneurs le même jour, tout en annonçant une prochaine loi "Mittal" qui devrait stopper définitivement toute velléité de création d'emploi par les investisseurs étrangers : c'est à un véritable 11 septembre de l'esprit d'entreprise que nous sommes en train d'assister. Un tel étranglement fiscal des personnes qui sont la source vive de la création de valeur -que d'autres s'acharnent tant à capter et semer à tout vent-, condamne la France à une longue stagnation économique et l'Etat à une faillite quasi-certaine sous quelques années.

En effet, même si l'Etat commençait à réduire ses dépenses (ce qui ne sera pas le cas en 2013, année promise à une forte progression des dépenses de l'Etat, encore et toujours), ses recettes diminueront du fait de la trop forte augmentation des taux d'imposition : trop d'impôt tue l'impôt. Ce gouvernement socialiste n'est pas seulement démagogue ou incompétent : il est avant tout dangereux. Son égalitarisme forcené et idéologique se concrétise par le nivèlement par le bas : les exemptions et primes de Noël pour ceux qu'on a trop découragé de travailler, la spoliation des fruits de l'effort pour les autres.

2012-09-29

Pour ou contre la peine de mort ?

Pour ou contre la peine de mort ? 3 textes, dont un inédit en français de John Stuart Mill.


2012-09-28

Atlas Shrugged partie 2



La suite du film inspiré du roman La Grève d'Ayn Rand.

2012-09-19

Une autre image du Liban



Les religions sont comme la langue d'Esope. Un jour, Benoît XVI appelait les Libanais à la paix. Le lendemain, Hassan Nasrallah appelait les chiites à la colère. Puissent ces 4 minutes montrer un autre visage du Liban.

2012-09-17

Rap anti-français



Sabry Mjnoon : "J'aime la France, beaucoup d’essence, pour lui déclarer ma flamme".

La France nourrit ses propres ennemis.

Clip découvert via la page annonçant une manifestation pour le 22 septembre 2012 :
Manifestation à Paris contre le film "Innocence of Muslims"

Lien : Riposte laïque

2012-09-14

Charles Gave : modèle suédois et media

Je vous recommande deux articles de l'excellent Charles Gave :
  • La Suède, l'exemple à suivre : Comment gérer nos Etats-providence tout en maintenant une bonne compétitivité, c'est-à-dire comment empêcher qu’une croissance incontrôlée du poids de l’Etat n’étouffe le système productif ? Peut-être en regardant du côté de Stockholm...
  • Ils ont acheté la presse : Charles Gave, de l'Institut des Libertés, nous présente ici une recension du livre de Benjamin Dormann, "Ils ont acheté la presse", dans laquelle l'auteur explique l'actuel biais de la presse en faveur des thèses économiques keynésiennes et socialistes.

2012-09-06

PLD: La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

"La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

Renforcement du blocage des loyers, augmentation des quotas de construction sociale fixés par la loi SRU et, enfin, annonce de la création d'une nouvelle niche fiscale sur le logement pour remplacer le "Sellier". Les premières annonces du gouvernement en matière de logement ne sont qu'une continuation entêtée des recettes appliquées depuis plus de 20 ans, et qui ont prouvé leur incapacité à résoudre la crise du logement dans le pays aux 700 000 SDF et 3 millions de logés précaires.

Ces mesures ne traitent en rien les deux problèmes de fond. D'une part, le rationnement bureaucratique du foncier rend le logement privé inabordable pour bien des ménages modestes et moyens. D'autre part, une fiscalité ravageuse et des lois trop laxistes vis à vis des mauvais payeurs dissuadent de plus en plus l'investissement locatif. Tant que ces deux verrous subsisteront, l'Etat sera condamné à verser toujours plus d'un argent qu'il n'a plus dans le tonneau des Danaïdes du logement social, dont une bonne moitié des locataires ne devraient en aucun cas bénéficier d'une telle subvention pour se loger.

Libérer le marché foncier et rendre aux contrats locatifs une liberté simplement encadrée par des considérations juridiques élémentaires abaisseraient considérablement le coût du logement privé en libérant l'offre, à la condition de réduire l'incertitude fiscale sur les investissements immobiliers et de restaurer la sécurité juridique des investissements immobiliers. La collectivité pourrait ainsi limiter ses interventions à caractère social aux seuls cas d'urgence, pour une fraction des 35 milliards annuellement dilapidés en interventions publiques. Un marché enfin fluide et une aide bien plus ciblée soulageraient tous les Français, notamment les personnes et les ménages modestes."

Source : Parti libéral démocrate.

2012-09-02

Socialisation du logement



Ce reportage de propagande de 1962 illustre les arguments exposés à l'époque en faveur de l'étatisation de la construction de logements. Les conséquences catastrophiques, nous les connaissons aujourd'hui. Cela devrait servir d'avertissement à toutes les promesses iréniques faites par tel ou tel ministre de passage, et de la distance qu'il y a avec la réalité.

Quelles villes aurions-nous aujourd'hui si, au lieu de planifier ces logements selon les principes insensés de la charte d'Athènes, ces subventions publiques avaient été attribuées directement aux mal-logés, pour qu'ils se logent mieux ?