Pas une once de distance critique, pas un soupçon d'information sur la dépense budgétaire occasionnée, ni d'interrogation sur la légitimité de l’État pour s'aventurer dans le capitalisme d'Etat et la planification industrielle en général, et dans ce domaine de la propriété intellectuelle en particulier, qui n'a rien à voir avec ses missions essentielles : police, justice, défense, diplomatie.
Comme disait Ayn Rand : il faut une "séparation de l'économie et de l'Etat, de la même façon et pour les mêmes raisons que la séparation de l'Eglise et de l'Etat". En effet, l'Etat ne peut pas sans conflit d'intérêts être à la fois garant et agent !
Cet article est élogieux à l'égard de France Brevets comme peut l'être un article français sur la Sécurité Sociale, qui n'aura de cesse de critiquer d'autres modèles caricaturés à l'envie, ou de taire l'existence de réussites comme la réforme conduite par José Piñera qui a mis en place un autre système, plus efficace, de retraites.
Pour comprendre que le modèle d'une agence d’État telle que France Brevets n'a rien d'évident, qu'il est discutable, voire critiquable, il vous faudra lire des articles plus sceptiques que ceux du Monde, qui a perdu l'esprit d'investigation et de contre-pouvoir par l'exigence et le doute méthodique qu'il avait du temps de Beuve-Méry :
- France Brevets, fonds d’investissement au service de l’innovation ? par Anne Bourdu
- FranceBrevets, du Patent Trolling « Made In France » ? par Hashtable
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