Quel intérêt de supprimer l'ubuesque imposition forfaitaire annuelle, si c'est pour y substituer de délirantes impositions spéciales sur les téléviseurs et ordinateurs, sur les poissons (mais attention, seulement ceux vendus en grande surface !) ou - dernière lubie de Christine Albanel - un impôt sur les nuits des hôtels 4 étoiles ?
A-t-on idée du coût de gestion de tels impôts ? Des effets pervers d'assiettes aussi restreintes ? L'Etat est-il aux abois budgétaires pour recourir à de tels expédients ? Lorsque le taux de prélèvements obligatoires dépasse 44 % du PIB, on n'a nul besoin de créer de nouvel impôt : on dispose des moyens de modifier l'allocation des ressources, à impôts constants.
Une proposition : tant qu'on y est, pourquoi le tandem Borloo Kosciusko-Morizet ne propose-t-il pas de restaurer l'impôt sur les portes et fenêtres, le premier impôt "écologique" (et durable !) inventé en France en 1798 et supprimé en 1926 ?
Le système fiscal français comporte déjà plus de 200 impôts et taxes différents.
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