Deux ans après le dernier point, où en est-on ? La crise se poursuit. La réponse des Etats a été inadaptée : pas de retour à l'équilibre budgétaire ; on a reporté le moment de payer la facture. Crise financière : passée (en apparence : les banques ont été artificiellement renflouées : leurs dettes privées ont été transférées à la population par l'endettement public et par l'inflation dont les germes ont été semés). Crise économique : en cours. Crise sociale : à venir. Crise politique : à venir. Le péril le plus visible est une crise prochaine de l'endettement public, probablement assortie d'une forte inflation.
En termes de portefeuille, voici ce que cela donne :
Stabilité de la part des obligations (25 %) : le risque des obligations d'Etat dépasse désormais celui de certaines obligations d'entreprises privées ; un bon gérant de fonds obligataire peut trouver des obligations privées de qualité.
Vente d'une partie des fonds obligataires (qui ont un rendement quasi-nul, et n'ont plus guère d'intérêt après durcissement de la fiscalité des plus-values de cessions de valeurs mobilières).
Renforcement de l'or physique (porté de 2 à 5 %), compte tenu des risques de crise systémique.
Les actions ont beaucoup remonté, et ont dépassé la proportion de 50 % du portefeuille.
Vente du solde d'actions bancaires.
Changement de stratégie d'investissement : focalisation sur de plus petites entreprises, à fort rendement ou sous-évaluées (cotant sous leur actif net).
Mouvements à venir : rééquilibrage en fonction des occasions et des liquidités générées, pour diminuer la proportion d'actions en euro, afin de passer sous les 40 %, et augmenter la part d'actions en devises hors euro, afin de passer au-dessus des 10 %.
Pas d'immobilier, compte tenu de la surévaluation grossière.
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