2011-02-19

Une machine est comme un troisième bras



"- Que concluez vous de là ?

- Qu'une machine ne tue pas le travail, mais le laisse disponible, ce qui est bien différent ; car un travail tué, comme lorsque l'on coupe le bras à un homme, est une perte, et un travail rendu disponible, comme si l'on nous gratifiait d'un troisième bras, est un profit.

- En est-il de même ...dans la société ?

- Sans doute, si vous admettez que les besoins d'une société, comme ceux d'un homme, sont indéfinis.

- Et s'ils n'étaient pas indéfinis ?

- En ce cas, le profit se traduirait en loisirs."


Frédéric Bastiat, Midi à quatorze heures.



Voir aussi : La planche de Robinson

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