Communiqué du Parti des Libertés :
"Le PARTI DES LIBERTES souligne à quel point le traitement par les médias français de l’affaire STRAUSS-KAHN et les réactions des partis de « gauche » sont marqués par le machisme, le mépris social et le principe « deux poids/deux mesures ».
Alors que la plupart des médias et partis de « gauche » s’étaient déchaînés contre Eric WOERTH pour des affaires fondées sur du vent et continuent de le faire avec Christine LAGARDE, les appels répétés au respect de la présomption d’innocence de Dominique STRAUSS-KAHN, sans un mot pour sa victime présumée, qui a sans doute le tort d’être une simple employée, femme et noire, frisent l’indécence. Car, en appeler sans cesse à la présomption d’innocence de l’un, c’est partir de l’idée que l’autre peut mentir, sans s’interroger sur le caractère pourtant détaillé et cohérent de ses accusations.
Pourquoi ne pas présumer tout autant l’innocence de cette employée et la sincérité de son témoignage ? Mais une icône de la gauche et un pourvoyeur potentiel d’emplois en cas de victoire aux présidentielles est en cause : l’accuser est une chose indécente pour les bien-pensants socialistes.
De la même manière, fustiger le système judiciaire américain parce qu’il est ouvert, transparent et n’accorde aucun privilège à un potentat choque également les habituels donneurs de leçons. Pourtant, c’est le système français si doux pour les puissants qui devrait les heurter.
Et comment ne pas s’interroger sur l’incroyable omerta, des années durant, sur l’affaire BANON, qui interroge gravement sur la bienveillance médiatique vis-à-vis de Monsieur STRAUSS-KAHN ?
Au seul rabâchage de la présomption d’innocence, il faut poser à ces sycophantes la question de la certitude de leur indécence."
En outre, le dernier épisode de la nouvelle « saga DSK » montre qu’en 2012 rien ne changera. A qui appartient la Porsche Panamera qui transportait l’auguste futur candidat ? A Ramzy Khiroun (la communication, ça paye !). Conseiller de DSK, il est aussi… conseiller d’Arnaud Lagardère et membre du comité exécutif du groupe Lagardère. Vous vous souvenez, Lagardère : le « frère » du président Nicolas Sarkozy. Voilà ce qui s’appelle avoir plusieurs fers au feu.
Ces grands capitaines d’industrie ne sont pas proches de tel ou tel parti (sauf certains cas d’inimitiés personnelles, certes). Ils sont d’abord proches du pouvoir, dont ils attendent, qu’il soit de gauche ou de droite, une protection contre la concurrence et le jeu du libre marché, par l’influence qu’ils exerceront auprès du personnel politique. La France est malade de ce « capitalisme de connivence » dénoncé par Laurent Mauduit (lisez son ouvrage « Petits conseils » sur Alain Minc), de cet « oligarchisme » dénoncé par Vincent Bénard…
Comment faire entendre les voix libérales dans le débat public, et en particulier dans les mass media ?