Une comparaison trouvée sur Facebook (G. Drach) |
Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2011-09-30
2011-09-29
2011-09-28
Vente Fabius Frères chez Sotheby's
En pleine primaire du parti socialiste, recevoir l'annonce de la vente de la collection Fabius Frères chez Sotheby's ne manque pas de sel.
Nicolas Sarkozy en président protecteur ?
La rumeur prétend que le thème de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy le présenterait en "président protecteur", seul capable tel Moïse ouvrant la mer Rouge de faire traverser à la France le tumulte économique de notre temps.
Protecteur oui, mais de quoi ?
En tant que libéral, cette thématique ne me gêne pas. C'est même la seule mission légitime de l'Etat dans un système libéral, que d'être protecteur : police, justice, défense, diplomatie.
Protéger la vie, contre la criminalité.
Protéger la liberté, contre toutes les contraintes non librement consenties.
Protéger la propriété, fruit du travail des hommes, contre le vol et la spoliation.
Le problème, c'est qu'il y a probablement un grave malentendu sur ce thème de la protection, qui ne ressemble vraisemblablement pas, de la part des consorts Guéant et Hortefeux, à celle qu'attendent les libéraux. Il faut probablement plutôt entendre "protection sociale" que protection au sens rappelé ci-dessus.
J'imagine plus Nicolas Sarkozy proposant de "protéger" les Français contre eux-mêmes que de protéger leur liberté. Plus de régulation, plus de réglementation, plus de règles, plus d'interdictions. Et comme les sanctions ne suivent pas, cela signifie des lois de moins en moins crédibles.
J'imagine plus Nicolas Sarkozy proposant de "protéger" par la redistribution que de protéger la propriété privée contre tout empiètement.
Et puis, "président protecteur", cela me fait immanquablement penser à Pétain "bouclier" de la France, je n'y peux rien.
2011-09-27
Parabole du libéralisme
Un ordre spontané, sans collision, sans contrôleur aérien, sans planification, sans centralisation, sans Etat...
(sur une idée de Hohenfels trouvée chez Georges Kaplan)
2011-09-26
Parité au Sénat
Si les Français(es) voulaient la parité, ils et elles voteraient exclusivement pour des femmes, jusqu'à atteindre une représentation de 50 % de femmes, avant toute autre considération.
Apparemment, il y a d'autres considérations qui ont plus d'importance pour eux que le sexe de leur représentant(e) ; comme, par exemple, leur couleur politique, étatiste de gauche ou étatiste de droite (en l'absence de parti libéral représenté au Parlement en France).
Apparemment, il y a d'autres considérations qui ont plus d'importance pour eux que le sexe de leur représentant(e) ; comme, par exemple, leur couleur politique, étatiste de gauche ou étatiste de droite (en l'absence de parti libéral représenté au Parlement en France).
2011-09-24
La liberté de Marcel Conche
Le philosophe français Marcel Conche publie : La liberté, aux éditions Encre Marine.
Parmi tous les êtres de la nature, la liberté est le propre de l'être humain. Certes, l'homme est un « roseau pensant ». Il pense le réel. Il dit « Cela est. Je suis », et il prononce, ou peut prononcer, une infinité de jugements vrais. Mais cette ouverture à la vérité qui constitue l'être de l'homme, n'est possible que par la liberté : j'entends la liberté à l'égard de toute détermination causale. Un perroquet peut être conditionné à dire : « Il fait jour » quand il fait jour. Mais je dis : « Il fait jour » parce que je vois qu'il est vrai qu'il fait jour : mon jugement est déterminé par la seule vue de la vérité, et la vérité n'est pas une cause, n'étant pas quelque chose dans le monde. Certes, l'homme libre en droit ne l'est pas toujours en fait. Bien des jugements ne sont que l'expression servile d'un intérêt, d'un désir, d'une humeur, d'une influence ou d'une habitude. Il y a la liberté serve de l'homme dominé par ses penchants, et la « liberté libre » (Rimbaud) de l'homme libre.
Dans ce livre, j'essaie de représenter, par opposition à l'homme violent, ce qu'est un homme libre. Je donne des exemples (Théodore Monod, Éric Weil). Je montre que la vraie liberté ne se trouve en aucun cas dans l'abstraction qui laisserait de côté la conscience morale et la raison. Car l'homme libre n'est pas déterminé par des causes, il se détermine par des raisons.
M. C.
2011-09-23
La grève d'Ayn Rand
Aujourd'hui, l'événement tant attendu arrive enfin, qui va transformer, à long terme, la mentalité de la société française, profondément, insensiblement, comme une eau souterraine qui irrigue sans être vue : les éditions des Belles Lettres - qu'elles soient remerciées - publient aujourd'hui sous le titre La Grève la traduction française par Sophie Bastid-Foltz du best-seller Atlas Shrugged d'Ayn Rand. Il était significatif de l'illibéralisme et de l'incuriosité actuels de la société française que cet ouvrage parmi les plus vendus aux Etats-Unis n'ait jamais été publié en français, plusieurs décennies après sa parution en anglais. Un DVD de la récente adaptation cinématographique est également disponsible ici.
2011-09-21
Bilan du mandat Sarkozy 2007-2012
Bilan participatif : ajoutez vos suggestions en commentaires.
Autonomie des universités.
Régime de l'auto-entrepreneur.
Réforme (insuffisante) des retraites.
Bouclier fiscal (2007-2011).
Non-remplacement d'1 fonctionnaire sur 2.
Peines-planchers pour les récidivistes.
Mesures en faveur des successions et donations.
Atlantisme relatif.
Radars routiers.
Ouverture du marché postal.
Timide ouverture du marché de l'énergie.
Service minimum dans les transports publics.
Réforme de la représentativité syndicale.
Transfert (inachevé) de la gendarmerie au ministère de l'intérieur.
Extension géographique de la compétence du préfet de police.
Déficit public abyssal.
Déclin dans les deux classements : libertés politique et économique.
Hausse des dépenses publiques (sans révision des missions : aides à la presse, etc.).
Réforme des retraites (sans capitalisation).
Suppression du bouclier fiscal.
Nouveaux prélèvements obligatoires.
Augmentation de l'imposition des plus-values mobilières et immobilières.
Non-ouverture des professions réglementées (taxis, pharmaciens, notaires...).
Non-suppression des départements.
Atteinte au principe de libre administration des collectivités locales (ressources contrôlées de + en + par l'Etat ; pas de progrès de la démocratie directe).
Référendum d'initiative populaire sans texte d'application.
Abandon de la class action à la française.
Projet de suppression des juges d'instruction.
Législation par émotion et pour la communication.
Misère de la justice.
Promesses aux LGBT non tenues (union civile en mairie, statut du beau-parent, pension de réversion).
Affaires Takieddine, Bourgi, Djouhri, Bettencourt, Woerth.
Népotisme (affaire de l'EPAD).
Visite officielle de Kadhafi, soutien à Ben Ali, naïveté avec Al Assad : fréquentation des infréquentables.
Avantages fiscaux exorbitants accordés aux Qataris en France.
Création du FSI, du FESF, etc.
Plan de relance par l'endettement.
Hyper-présidence, dévalorisation du rôle du premier ministre, stérilisation du parti majoritaire.
Création de députés des Français de l'étranger.
Espionnage des journalistes (fadettes).
Contrôle d'internet par Hadopi et Loppsi.
Nationalisation de Suez via GDF.
Déclin de l'amitié franco-allemande.
Aucune privatisation.
Aucune avancée de l'Union pour la Méditerranée.
Aucune avancée du Grand Paris (pouvoirs du maire de Paris sur la sécurité, CDG Express).
Cumul des mandats.
Maintien du conseil économique et social.
Blocage du marché du travail (35 h, travail dominical).
Fausses promesses de vente du Rafale.
Candidature à un second mandat.
POSITIF
Régime de l'auto-entrepreneur.
Réforme (insuffisante) des retraites.
Bouclier fiscal (2007-2011).
Non-remplacement d'1 fonctionnaire sur 2.
Peines-planchers pour les récidivistes.
Mesures en faveur des successions et donations.
Atlantisme relatif.
Radars routiers.
Ouverture du marché postal.
Timide ouverture du marché de l'énergie.
Service minimum dans les transports publics.
Réforme de la représentativité syndicale.
Transfert (inachevé) de la gendarmerie au ministère de l'intérieur.
Extension géographique de la compétence du préfet de police.
NÉGATIF
Déclin dans les deux classements : libertés politique et économique.
Hausse des dépenses publiques (sans révision des missions : aides à la presse, etc.).
Réforme des retraites (sans capitalisation).
Suppression du bouclier fiscal.
Nouveaux prélèvements obligatoires.
Augmentation de l'imposition des plus-values mobilières et immobilières.
Non-ouverture des professions réglementées (taxis, pharmaciens, notaires...).
Non-suppression des départements.
Atteinte au principe de libre administration des collectivités locales (ressources contrôlées de + en + par l'Etat ; pas de progrès de la démocratie directe).
Référendum d'initiative populaire sans texte d'application.
Abandon de la class action à la française.
Projet de suppression des juges d'instruction.
Législation par émotion et pour la communication.
Misère de la justice.
Promesses aux LGBT non tenues (union civile en mairie, statut du beau-parent, pension de réversion).
Affaires Takieddine, Bourgi, Djouhri, Bettencourt, Woerth.
Népotisme (affaire de l'EPAD).
Visite officielle de Kadhafi, soutien à Ben Ali, naïveté avec Al Assad : fréquentation des infréquentables.
Avantages fiscaux exorbitants accordés aux Qataris en France.
Création du FSI, du FESF, etc.
Plan de relance par l'endettement.
Hyper-présidence, dévalorisation du rôle du premier ministre, stérilisation du parti majoritaire.
Création de députés des Français de l'étranger.
Espionnage des journalistes (fadettes).
Contrôle d'internet par Hadopi et Loppsi.
Nationalisation de Suez via GDF.
Déclin de l'amitié franco-allemande.
Aucune privatisation.
Aucune avancée de l'Union pour la Méditerranée.
Aucune avancée du Grand Paris (pouvoirs du maire de Paris sur la sécurité, CDG Express).
Cumul des mandats.
Maintien du conseil économique et social.
Blocage du marché du travail (35 h, travail dominical).
Fausses promesses de vente du Rafale.
Candidature à un second mandat.
2011-09-19
Pour le droit de filmer son contrôle fiscal
Le 21 septembre 2011 à 13h30 à la 17e chambre du TGI de Paris se jouera une petite bataille des libertés individuelles menacées dans ce pays : le droit de filmer son contrôle fiscal, que défend courageusement Henri Dumas.
2011-09-18
Elias Sanbar : la Palestine à l'ONU
Remarquable entretien accordé par Elias Sanbar à Pierre Puchot pour Mediapart, au sujet de la candidature de la Palestine à l'ONU. C'est ici.
Un candidat PLD aux sénatoriales à Paris
Le
25 septembre prochain, la moitié du Sénat sera
renouvelée au cours d'un scrutin ne concernant
qu'un collège réduit de grands électeurs. Armand Abadie, président de la fédération parisienne du Parti
Libéral Démocrate, se présentera sur la
liste centriste d'Yves Pozzo di
Borgo que la fédération parisienne du PLD soutiendra aux côtés de personnalités telles que
Christian Saint-Etienne. Cet accord ne concerne que Paris.
Cette liste se compose d'autres personnalités
libérales telles que Jérôme Dubus, conseiller de
Paris Nouveau Centre dans le 15eme arrondissement.
Elle offre une ligne se voulant plus ouverte que
celle de la liste du parti majoritaire.
"Le centre et la droite ne gagneront qu'en mettant fin au féodalisme imposé par la direction parisienne de l'UMP. Le 25 septembre, les libéraux du PLD défendront une alternative au creusement en cours de la dette et à l'alourdissement fiscal. La priorité pour notre pays doit être la réduction de la dépense publique, et la défense de l'entreprise et de l'emploi", écrit Armand Abadie.
"Le centre et la droite ne gagneront qu'en mettant fin au féodalisme imposé par la direction parisienne de l'UMP. Le 25 septembre, les libéraux du PLD défendront une alternative au creusement en cours de la dette et à l'alourdissement fiscal. La priorité pour notre pays doit être la réduction de la dépense publique, et la défense de l'entreprise et de l'emploi", écrit Armand Abadie.
2011-09-16
L'Etat n'est pas une entreprise
L'Etat n'est pas une entreprise,
argument des étatistes. Et facile à retourner comme une chaussette.
L'argument est employé pour prétendre
que l'Etat peut dépenser indéfiniment, s'endetter indéfiniment et
lever l'impôt indéfiniment. On voit, aujourd'hui, l'absurdité de
cette thèse. Oui, un Etat peut être en cessation de paiements
(directement, ou de manière déguisée par l'inflation).
Mais les étatistes ont raison :
l'Etat n'est pas une entreprise. Une entreprise a vocation à grandir
autant qu'elle le peut, à faire le plus de profit qu'elle peut dans
les règles du droit et de l'éthique, et à mourir quand un
concurrent fait mieux qu'elle.
L'Etat, lui, n'est pas en concurrence.
Il est là pour fournir 4 services de base, continus, permanents : police, justice,
défense, diplomatie. Et quelques annexes : finances et un
minimum d'éducation. Il n'a pas vocation à grandir autant qu'il le
peut, car nul ne peut décemment soutenir que celui qui fait la loi
peut la tordre à son profit, sous peine d'aller directement à
l'Etat total et totalitaire, dont nul ou presque ne veut plus, après
la démonstration in vivo (ou plutôt usque ad mortem) de l'échec de
ce modèle au 20e siècle. Il n'a pas vocation non plus à mourir en
étant supplanté par un autre, n'étant pas en concurrence, ou en
tout cas ne devant pas l'être, sous peine de justifier la guerre
pour la guerre, dont nul ou presque ne veut plus non plus, compte
tenu des capacités de destruction offertes par la technologie.
Utilisons donc l'argument des
étatistes : oui, vous avez raison, l'Etat n'est pas une
entreprise. Cet argument ne justifie en rien le cumul des
déficits ou l'absence de bilan comptable. Mais cet argument justifie
en revanche pleinement la thèse des libéraux, selon laquelle l'Etat
doit être minimal et le rester. Contrairement à une entreprise,
il n'a pas à élargir le périmètre de ses activités ; ni à
se mêler, précisément, de ce qui est du domaine de l'entreprise.
Comme le disait Ayn Rand, dont l'ouvrage La Grève est publié la
semaine prochaine : nous sommes pour la séparation de
l'économie et de l'Etat.
Lire aussi : L'Etat n'est pas une entreprise, acte 2
Lire aussi : L'Etat n'est pas une entreprise, acte 2
2011-09-13
Votation dans l'Appenzell
Un jour de votation dans l'Appenzell.
Les hommes portent leur épée, symbole de leur droit de vote.
Photo de Mark Henley, avril 2009.
Source : exposition sur l'épée au musée national du moyen-âge.
En France, démocratie indirecte, les citoyens ont été dépouillés de leur épée et de leur voix au chapitre par leurs représentants...
2011-09-12
Réduire la dépense publique, une priorité
Communiqué du PLD : Réduire la dépense publique, une priorité
La
France a un besoin vital de réduire ses
dépenses publiques. L’approche bureaucratique
du non-remplacement d’un départ en retraite
sur deux fonctionne mal : l’administration se
débrouille pour déplacer ses financements et
transférer les créations d’effectifs vers les
‘ODAC’, filiales de l’État non-incluses dans
le champ de la RGPP jusqu’à récemment. L’écart
de dix points de PIB de dépenses publiques
avec nos partenaires le prouve : il existe des
marges de manœuvre considérables. Mais pour
les atteindre, il faut enclencher des réformes
de structure. La performance d’une mission
d’intérêt général ne dépend pas tant des
moyens que de son organisation. Faire mieux
avec moins, c’est possible : deux exemples
nous montrent comment. Un élève en école
privée coûte 30 à 35 % moins cher que dans une
école publique. Un patient en clinique privée
coûte à la sécu 25 % de moins que le même
patient en hôpital public.
Une étude de l’Ifrap a montré que la France peut faire de très grosses économies dans le budget attribué à l’enseignement. Rappelons que pour deux enseignants sur le terrain, l’Éducation nationale emploie un fonctionnaire dans un bureau. Comme le président du Parti libéral démocrate l’a proposé dans une tribune publiée par les Echos, l’autonomie complète des établissements scolaires et la suppression du ministère de l’Éducation nationale diminueraient sensiblement le budget actuel de 60 milliards d’euros. Plutôt que de supprimer arbitrairement des postes d’enseignant dans des établissements administrés, nous proposons de rendre aux établissements la libre gestion de leur budget et de les financer par les « chèques éducation » attribués aux parents.
Nous retrouvons cet écart dans le secteur de la santé. « Il y a un écart de 26% en faveur du secteur public », affirme un responsable de la FHP qui regroupe 600 cliniques et hôpitaux privés. En octobre 2010, cette fédération a d’ailleurs saisi la Commission européenne d'une plainte à l'encontre de l'Etat français, pour atteinte à la libre concurrence des établissements de santé et « aides illicites au profit des établissements publics ». Contrairement à ce que le secteur public tente de nous faire croire, les cliniques ne sont pas uniquement destinées aux plus aisés (ce qui serait déjà une reconnaissance de soins et d’un service meilleurs), elles sont surtout mieux gérées. Ce n’est donc pas seulement l’alignement des remboursements de la sécu du secteur public sur le privé qu’il faut réaliser, mais surtout faire sauter la bureaucratie hospitalière qui plombe les comptes de la sécurité sociale et handicape le personnel soignant souvent dévoué à ses tâches.
Dans de nombreux secteurs, la France doit prendre exemple sur les réformes des pays qui ont supprimé leur bureaucratie planificatrice, coûteuse et inutile. L'enjeu des déficits ne réside pas tant dans la réduction de la fraude ou les coupes comptables, mais bien dans la modernisation du fonctionnement des services de l'Etat et dans l'amélioration de leur efficacité, en les aiguillonnant par l'ouverture à la concurrence.
Une étude de l’Ifrap a montré que la France peut faire de très grosses économies dans le budget attribué à l’enseignement. Rappelons que pour deux enseignants sur le terrain, l’Éducation nationale emploie un fonctionnaire dans un bureau. Comme le président du Parti libéral démocrate l’a proposé dans une tribune publiée par les Echos, l’autonomie complète des établissements scolaires et la suppression du ministère de l’Éducation nationale diminueraient sensiblement le budget actuel de 60 milliards d’euros. Plutôt que de supprimer arbitrairement des postes d’enseignant dans des établissements administrés, nous proposons de rendre aux établissements la libre gestion de leur budget et de les financer par les « chèques éducation » attribués aux parents.
Nous retrouvons cet écart dans le secteur de la santé. « Il y a un écart de 26% en faveur du secteur public », affirme un responsable de la FHP qui regroupe 600 cliniques et hôpitaux privés. En octobre 2010, cette fédération a d’ailleurs saisi la Commission européenne d'une plainte à l'encontre de l'Etat français, pour atteinte à la libre concurrence des établissements de santé et « aides illicites au profit des établissements publics ». Contrairement à ce que le secteur public tente de nous faire croire, les cliniques ne sont pas uniquement destinées aux plus aisés (ce qui serait déjà une reconnaissance de soins et d’un service meilleurs), elles sont surtout mieux gérées. Ce n’est donc pas seulement l’alignement des remboursements de la sécu du secteur public sur le privé qu’il faut réaliser, mais surtout faire sauter la bureaucratie hospitalière qui plombe les comptes de la sécurité sociale et handicape le personnel soignant souvent dévoué à ses tâches.
Dans de nombreux secteurs, la France doit prendre exemple sur les réformes des pays qui ont supprimé leur bureaucratie planificatrice, coûteuse et inutile. L'enjeu des déficits ne réside pas tant dans la réduction de la fraude ou les coupes comptables, mais bien dans la modernisation du fonctionnement des services de l'Etat et dans l'amélioration de leur efficacité, en les aiguillonnant par l'ouverture à la concurrence.
2011-09-09
Shell confirme une découverte de pétrole en eaux profondes au large de la Guyane
Shell confirms deepwater oil discovery offshore French Guiana
The GM-ES-1 well is being drilled in a water depth of over 2,000 meters and to date has drilled to a depth of 5,711 meters. The well has encountered over 70-meters of net oil pay in two objectives. The joint venture plans to drill ahead to the planned target depth.
“We are pleased with the preliminary results of this first ever deepwater well offshore French Guiana,” said Dave Lawrence, Shell's executive vice president Exploration and Commercial. “We are early in the evaluation, but the initial results are encouraging for this new play. The joint venture will continue to drill ahead, evaluate the well results, and determine next steps.”
Shell acquired an initial equity interest of 33% in the joint venture in 2009 and increased its equity interest to 45% in 2010, subject to government approval. The joint venture is currently operated by Tullow (27.5%) with additional equity interest held by Total (25%) and Northpet (2.5%), a company owned 50% by Northern Petroleum plc and 50% by Wessex Exploration plc.
Enquiries
Shell Media RelationsInternational, UK, European Press: +31 70 377 3600
Shell Investor RelationsEurope: + 31 70 377 3996
United States: +1 713 241 2069
Shell Investor RelationsEurope: + 31 70 377 3996
United States: +1 713 241 2069
2011-09-08
Henri Guaino : "Les baisses d'impôts, c'est fini"
Henri Guaino : "Les baisses d'impôts, c'est fini".
Et les baisses de la dépense publique, c'est pour quand ?
Et les baisses de la dépense publique, c'est pour quand ?
2011-09-07
Un parfum de liberté
Le nouveau parfum Yves Saint Laurent devrait plaire aux libéraux, et il tombe bien en ce mois de septembre qui verra aussi la publication de la traduction française d'Atlas shrugged. Il s'appelle :
2011-09-06
À l'Est il y a du nouveau
La Slovaquie bloque le lancement du Fonds européen de stabilité financière !
"La Slovaquie a décidé de reporter à décembre son éventuelle approbation du Fonds européen de stabilité financière (FESF). (...)
Le chef du Parlement slovaque, Richard Sulik, a qualifié le FESF d'"outil pour produire davantage de dette" (...)
Selon M. Sulik, l'unique solution à la crise de la dette est que tous les Etats membres respectent les règles concernant les déficits budgétaires et les dettes publiques. "La Grèce doit se déclarer en faillite et l'Italie doit commencer à faire des économies", a-t-il insisté.
Entrée en 2009 dans la zone euro, la Slovaquie a été le seul pays à avoir refusé de participer au premier prêt d'urgence accordé à la Grèce en 2010. Selon M. Sulik, "plus de 70 % des citoyens s'opposent aux prêts à la Grèce, à l'Italie et à d'autres pays endettés". Cette opinion est partagée par Eva Magova, 60 ans, vendeuse dans une petite boutique qui offre des fromages slovaques traditionnels dans le centre de Bratislava: "Ce n'est pas juste. Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens", affirme-t-elle. "Maintenant, ils doivent se serrer la ceinture, comme nous l'avons fait à plusieurs reprises, dans le passé", ajoute-t-elle."
Source : Le Monde
NDLR : Richard Sulik est le chef du parti libéral slovaque Liberté et Solidarité, qui a fait 12 % des voix aux législatives en 2010. Il est à l'origine de l'instauration de l'impôt proportionnel en Slovaquie.
"La Slovaquie a décidé de reporter à décembre son éventuelle approbation du Fonds européen de stabilité financière (FESF). (...)
Le chef du Parlement slovaque, Richard Sulik, a qualifié le FESF d'"outil pour produire davantage de dette" (...)
Selon M. Sulik, l'unique solution à la crise de la dette est que tous les Etats membres respectent les règles concernant les déficits budgétaires et les dettes publiques. "La Grèce doit se déclarer en faillite et l'Italie doit commencer à faire des économies", a-t-il insisté.
Entrée en 2009 dans la zone euro, la Slovaquie a été le seul pays à avoir refusé de participer au premier prêt d'urgence accordé à la Grèce en 2010. Selon M. Sulik, "plus de 70 % des citoyens s'opposent aux prêts à la Grèce, à l'Italie et à d'autres pays endettés". Cette opinion est partagée par Eva Magova, 60 ans, vendeuse dans une petite boutique qui offre des fromages slovaques traditionnels dans le centre de Bratislava: "Ce n'est pas juste. Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens", affirme-t-elle. "Maintenant, ils doivent se serrer la ceinture, comme nous l'avons fait à plusieurs reprises, dans le passé", ajoute-t-elle."
Source : Le Monde
NDLR : Richard Sulik est le chef du parti libéral slovaque Liberté et Solidarité, qui a fait 12 % des voix aux législatives en 2010. Il est à l'origine de l'instauration de l'impôt proportionnel en Slovaquie.
Alain Madelin sur BFM TV
Alain Madelin interrogé par Ruth Elkrief sur la mondialisation libérale, la régulation des banques, l'immigration, le FN et Marine Le Pen, l'énergie nucléaire et Nicolas Hulot, 2012, l'UMP et Nicolas Sarkozy...
Via Contrepoints
2011-09-05
2011-09-02
Manger bouger
Fleurissent les slogans orwelliens de propagande bienveillante :
alcool à consommer avec modération, fumer tue, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé, la fraude c'est mal, bla, bla, bla...
À quand un slogan obligatoire avec chaque message de propagande gouvernementale du SIG :
Voir aussi : un ouvrage remarquable sur la propagande de 4 régimes totalitaires du 20e siècle :
alcool à consommer avec modération, fumer tue, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé, la fraude c'est mal, bla, bla, bla...
À quand un slogan obligatoire avec chaque message de propagande gouvernementale du SIG :
"L'excès de dépense publique est mauvais pour la santé du pays" ?
Voir aussi : un ouvrage remarquable sur la propagande de 4 régimes totalitaires du 20e siècle :
Inscription à :
Articles (Atom)