Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2012-01-31
2012-01-30
2012-01-28
2012-01-27
Peter Schiff occupe Wall Street
Peter Schiff donne une leçon d'économie à Occupy Wall Street.
Quel libéral occupera les manifs d'indignés en France ?
Institut des Libertés
Charles Gave lance l'Institut des Libertés, sous la forme d'un fonds de dotation. On ne peut que s'en réjouir, tout en se demandant ce qui a coincé encore une fois avec l'Institut Turgot.
Urgent : choisissez le logo de l'Institut des Libertés. Il vous reste seulement quelques heures pour voter:
http://99designs.com/logo-design/vote-foxw39
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2012-01-26
De l'énergie solaire africaine pour l'Europe
La fondation Desertec soutient le projet TuNur 2016.
2012-01-25
Olivier Delamarche sur 2012
Olivier Delamarche - On ne peut s'en sortir sans... par MinuitMoinsUne
Olivier Delamarche sur 2012 (via Vincent Bénard)
2012-01-20
1984
1984
Ce nom de domaine a été saisi sur ordre d'une cour de district américaine. Un grand jury fédéral a inculpé plusieurs individus et entités présumés impliqués dans l'opération du site et de sites internet liés...
2012-01-19
La SACEM de l'auteur inconnu
Aujourd'hui, avec la bénédiction du ministre de la culture, l'Assemblée nationale invente... une gestion collective des droits numériques pour les 500 000 à 700 000 livres qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public, mais dont les titulaires des droits sont inconnus.
Tout cela est bien gentil, mais qu'est-ce qui justifie de devoir payer des droits à des gens qui ne les réclament pas et que personne ne connaît ?
Et surtout, où ira donc l'argent collecté ? S'il ne va pas aux auteurs, que nul ne connaît, il sera donc redistribué au bon plaisir de l'Etat, à des gens qui n'ont aucun droit sur ces sommes.
La seule solution juste aurait été la gratuité, jusqu'à ce qu'un titulaire se manifestât et démontrât avoir quelque droit sur l'oeuvre en cause. Nous souhaitons donc à cette SPRD (société de perception et de répartition des droits) une vie aussi courte que celle de l'infâme HADOPI.
2012-01-18
Où émigrer ? La liste des pays libres en 2012
Liberté politique
Norvège
Malte Tchéquie Uruguay Costa Rica Corée du Sud Belgique Espagne | Islande Danemark Suède Nouvelle-Zélande Australie Suisse Canada Finlande Pays-Bas Luxembourg Irlande Autriche Allemagne Royaume-Uni Etats-Unis Japon Maurice |
Liberté économique
Hong Kong
Singapour Chili Bahreïn Estonie Taïwan Macao Chypre Lituanie Sainte-Lucie Qatar |
Voici la liste des pays libres, à l'intersection (en blanc) des pays libres politiquement (en bleu) et économiquement (en rouge). En gras, les pays francophones et/ou anglophones.
Les pays politiquement libres sont les 25 pays considérés comme des démocraties complètes par l'EIU en 2011 (source).
Les pays économiquement libres sont les 28 pays considérés comme libres ou plutôt libres par Heritage en 2012 (source).
On remarquera que la France ne figure plus dans aucun de ces deux ensembles (étant devenue une "démocratie défectueuse" en 2010, classée 29e en 2011 par l'EIU ; et étant classée 67e c'est-à-dire économiquement moyennement libre par Heritage en 2012).
Vos commentaires sont les bienvenus.
Vous pouvez faire connaître cette liste à l'aide des boutons Facebook et Twitter tout en bas de ce billet.
Indice de liberté économique 2012
La France recule encore dans le classement annuel Index of economic freedom, publié par la Heritage Foundation : à quand la remontée ?
- 44e en 2005
- 45e en 2007
- 64e en 2009
- 64e en 2011
- 67e en 2012
Voir aussi l'article de Contrepoints, et l'indice de liberté politique. Libertas publie aussi la liste croisée des pays libres politiquement et économiquement.
2012-01-16
Nicolas Sarkozy critique Alain Madelin
Personne n'ayant daigné répondre au tweet de ce jour, voici les quelques lignes en cause, à ajouter à notre collection de citations antilibérales :
"Nicolas Sarkozy tacle Alain Madelin
"Avant son discours d'hommage à Michel Debré, hier à Amboise, Nicolas Sarkozy a retrouvé les députés d'Indre-et-Loire, dont l'ancien ministre Hervé Novelli, père de la loi sur les autoentrepreneurs, qu'il a interpellé sur son ancien mentor, Alain Madelin. 'Alain n'a rien compris à ce que je veux faire sur la TVA sociale. De toute façon, il veut tout déréguler, c'est nul !', s'est emporté le chef de l'Etat à propos de l'ex-patron du courant libéral. Hervé Novelli et son ami le ministre de la défense, Gérard Longuet, autre libéral de l'UMP, sont d'accord pour reconnaître 'la mauvaise foi d'Alain'. Sans considérer que la TVA sociale est une solution à tous les problèmes, ils estiment qu'elle a un effet positif sur la compétitivité."
(Le Figaro, 16 janvier 2012, page 53)
"Nicolas Sarkozy tacle Alain Madelin
"Avant son discours d'hommage à Michel Debré, hier à Amboise, Nicolas Sarkozy a retrouvé les députés d'Indre-et-Loire, dont l'ancien ministre Hervé Novelli, père de la loi sur les autoentrepreneurs, qu'il a interpellé sur son ancien mentor, Alain Madelin. 'Alain n'a rien compris à ce que je veux faire sur la TVA sociale. De toute façon, il veut tout déréguler, c'est nul !', s'est emporté le chef de l'Etat à propos de l'ex-patron du courant libéral. Hervé Novelli et son ami le ministre de la défense, Gérard Longuet, autre libéral de l'UMP, sont d'accord pour reconnaître 'la mauvaise foi d'Alain'. Sans considérer que la TVA sociale est une solution à tous les problèmes, ils estiment qu'elle a un effet positif sur la compétitivité."
(Le Figaro, 16 janvier 2012, page 53)
Le PLD soutient Bayrou
"Le Conseil National du Parti libéral démocrate (PLD) a choisi de
renouveler sa confiance à Aurélien Véron, président
du Parti Libéral Démocrate, et de soutenir la
candidature de François Bayrou à la présidentielle.
Suite au vote favorable des membres, le Parti
Libéral Démocrate est officiellement engagé dans la
campagne de François Bayrou à la présidentielle.
Aurélien Véron prendra la parole lundi soir auprès
de l'équipe de campagne de Bayrou pour annoncer
cette décision.
"François Bayrou ne se présente pas comme le candidat d'un parti ou d'un courant de pensée. Il se veut le candidat de tous les Français qui veulent s'affranchir du verrouillage de la vie politique par le PS et l'UMP. Entre l’horloge idéologique de François Hollande arrêtée en 1981 et la politique brouillonne et hyper interventionniste de Nicolas Sarkozy, il est évident qu’aucun des deux n’est en position de s’attaquer à la transformation en profondeur de notre modèle économique et social. Au contraire, François Bayrou est le leader politique le plus ouvert aux solutions nouvelles, et le moins enfermé dans un appareil politique sclérosé.
"Le Parti Libéral Démocrate apportera à la campagne de François Bayrou des réponses aux préoccupations des jeunes générations comme les nôtres afin qu'il s'en inspire : relancer l'emploi, retrouver la prospérité, restaurer la société de confiance et protéger nos libertés chéries. Nos candidats défendront cette campagne à quatre tours, et la termineront dans leur circonscription devant les électeurs en juin. Nous sommes aujourd'hui avec François Bayrou, et nous avons l'ambition de gagner !"
"François Bayrou ne se présente pas comme le candidat d'un parti ou d'un courant de pensée. Il se veut le candidat de tous les Français qui veulent s'affranchir du verrouillage de la vie politique par le PS et l'UMP. Entre l’horloge idéologique de François Hollande arrêtée en 1981 et la politique brouillonne et hyper interventionniste de Nicolas Sarkozy, il est évident qu’aucun des deux n’est en position de s’attaquer à la transformation en profondeur de notre modèle économique et social. Au contraire, François Bayrou est le leader politique le plus ouvert aux solutions nouvelles, et le moins enfermé dans un appareil politique sclérosé.
"Le Parti Libéral Démocrate apportera à la campagne de François Bayrou des réponses aux préoccupations des jeunes générations comme les nôtres afin qu'il s'en inspire : relancer l'emploi, retrouver la prospérité, restaurer la société de confiance et protéger nos libertés chéries. Nos candidats défendront cette campagne à quatre tours, et la termineront dans leur circonscription devant les électeurs en juin. Nous sommes aujourd'hui avec François Bayrou, et nous avons l'ambition de gagner !"
2012-01-12
L'accès à internet n'est pas un droit de l'homme
Traduction à la volée d'un article récent :
New York Times
Les pages opinion
Tribune libre
par Vinton G. Cerf
Publié : 4 janvier 2012
Reston, Virginie
Des rues de Tunis à la place Tahrir et
au-delà, les protestations autour du monde l'année dernière était
fondées sur internet et sur les nombreux outils qui interagissent
avec lui. Bien que les manifestations prospérassent parce que des
milliers de personnes se présentèrent pour participer, elles
n'auraient jamais pu se produire comme elles l'ont fait sans la
capacité qu'offre internet de communiquer, d'organiser et de
diffuser partout, instantanément.
Il n'est pas surprenant, alors, que les
protestations aient suscité la question de savoir si l'accès à
internet est ou devrait être un droit civil ou humain. Le sujet est
particulièrement brûlant dans les pays dont les gouvernement ont
verrouillé l'accès à internet dans une tentative de réduire au
silence les protestataires. En juin, citant les soulèvements au
Moyen Orient et en Afrique du Nord, un rapport du rapporteur spécial
des Nations Unies est allé jusqu'à déclarer qu'internet était
« devenu un outil indispensable à la réalisation d'un
éventail de droits de l'homme ». Ces dernières années, des
tribunaux et parlements dans des pays comme la France et l'Estonie
ont déclaré que l'accès à internet était un droit de l'homme.
Mais cet argument, aussi bien
intentionné qu'il soit, passe à côté d'un point plus important :
la technologie est un catalyseur
(enabler) des droits, pas un droit en soi. Il y a un seuil
élevé pour que quelque chose soit considéré comme un droit de
l'homme. Grosso modo, cela doit faire partie des choses dont nous
humains avons besoin afin de mener des vies saines et ayant un sens,
comme le droit de ne pas être torturé ou la liberté de conscience.
C'est une erreur que de placer une technologie particulière dans
cette haute catégorie, puisque avec le temps nous finirons par
accorder de la valeur aux mauvaises choses. Par exemple, à une
époque si vous n'aviez pas de cheval il était difficile de gagner
sa vie. Mais le droit important dans ce cas était le droit de gagner
sa vie, pas le droit à un cheval. Aujourd’hui, si on m'octroyait
le droit à avoir un cheval, je me demande où je le mettrais.
Le meilleur moyen de caractériser les
droits de l'homme est d'identifier les résultats que nous essayons
de garantir. Ceux-ci incluent des libertés critiques comme la
liberté d'expression et la liberté d'accès à l'information – et
celles-ci ne sont pas nécessairement liées à une technologie
particulière à une époque particulière. En effet, même le
rapport des Nations Unies, qui fut largement salué pour avoir
déclaré que l'accès à internet était un droit de l'homme,
reconnaissait qu'internet est précieux comme moyen au service d'une
fin, et non comme une fin en soi.
Qu'en est-il de la prétention que
l'accès à internet est ou devrait être un droit civil ? Le
même raisonnement que ci-dessus peut être appliqué ici – l'accès
à internet est toujours seulement un outil pour obtenir autre chose
de plus important – bien que l'argument selon lequel il s'agit d'un
droit civil est, je le concède, plus solide que celui qui affirme
qu'il s'agit d'un droit de l'homme. Les droits civils, après tout,
sont différents des droits de l'homme parce qu'ils nous sont
conférés par la loi, et ne nous sont pas intrinsèques en tant
qu'être humains.
Alors que les Etats-Unis n'ont jamais
décrété que quelqu'un aurait un « droit » à un
téléphone, nous nous sommes approchés de ceci avec la notion de
« service universel » - l'idée que le servie
téléphonique (et électrique, et maintenant l'internet à haut
débit) doit être disponible même dans les régions les plus
reculées du pays. Quand nous acceptons cette idées, nous sommes au
bord de l'idée de l'accès à internet comme droit civil, parce que
garantir l'accès est une politique publique menée par le
gouvernement.
Cependant toutes ces discussions
philosophiques négligent un sujet plus fondamental : la
responsabilité des créateurs de technologie eux-mêmes de soutenir
les droits humains et civils. Internet a offert une plateforme
extrêmement accessible et égalitaire pour créer, partager et
obtenir de l'information à l'échelle globale. De là, il résulte
que nous avons de nouvelles voies de permettre aux gens d'exercer
leurs droits humains et civils.
Dans ce contexte, les ingénieurs ont
non seulement la formidable obligation de mettre ces pouvoirs à la
disposition des utilisateurs, mais aussi une obligation d'assurer la
sécurité des utilisateurs en ligne. Cela signifie, par exemple,
protéger les utilisateurs de dangers spécifiques comme les virus et
les vers qui envahissent silencieusement leurs ordinateurs. Les
technologistes devraient travailler dans cette perspective.
Ce sont les ingénieurs – et nos
associations professionnelles et les organisations qui déterminent
les standards comme l'Institut des ingénieurs électriciens et
électroniciens – qui créent et entretiennent ces nouvelles
capacités. Pendant que nous cherchons à faire progresser l'état de
l'art dans la technologie et son usage dans la société, nous devons
être conscients de nos responsabilités civiles en sus de notre
expertise en ingénierie.
Améliorer internet est juste un moyen,
quoique important, d'améliorer la condition humaine. Cela doit être
fait avec une appréciation des droits civils et humains qui méritent
protection – sans prétendre que l'accès lui-même est un tel
droit.
Vinton G. Cerf, membre de l'IEEE, est
vice-président et évangéliste internet en chef (sic) pour Google.
2012-01-09
Contre le collectivisme, on fait quoi ?
Encore un excellent rappel ; merci à Contrepoints.org
2012-01-08
2012-01-05
Du rififi chez les frères...
3 décembre 2011 : le grand-maître de la GLNF est bruyamment contesté à Levallois-Perret (source : François Koch, blog La Lumière de L'Express). La GLNF a perdu en 2011 la reconnaissance des grandes loges européennes dites régulières (allemande, anglaise, autrichienne, belge, écossaise, irlandaise, luxembourgeoise, néerlandaise et suisse). Il n'y a donc plus en France d'obédience reconnue par la Grande loge unie d'Angleterre (souvent considérée comme mère des autres obédiences, comme la basilique Saint-Jean-de-Latran est considérée comme mère des églises catholiques dans le monde).
2012-01-04
Littérature libérale
Donald Meinshausen : "Mais plus important que toutes ces tendances politiques, c’est que le
libertarianisme est aussi une tendance culturelle. Ça inclut la
science-fiction, qui est la littérature des idées: ici, le thème
idéologique prédominant est l’anti-autoritarisme, habituellement exprimé
dans le courant libertarien par des auteurs comme Robert Heinlein, Ayn Rand ou Robert Anton Wilson. Un des directeurs les plus primés
d’Hollywood, Clint Eastwood, est un libertarien et son dernier film
concerne le fondateur du FBI. South Park, une célèbre série animée qui
tourne en dérision de nombreux personnages ou faits d’actualités est écrite par des libertariens. Il reste encore beaucoup d’exemples." (Ron Paul: son succès analysé par un américain, Contrepoints, 3 janvier 2012)
Libéral libertin libertaire ou libertarien ?
Nous entendions hier André Kaspi dire sur BFM au sujet du succès de Ron Paul au caucus de l'Iowa (où il a fait un score de 21 %, qui fait rêver en France...) : Ron Paul n'est "ni un libéral, ni un libertin, c'est un libertaire". Or, Ron Paul n'est certainement pas un libertaire ! Comme quoi, on peut être professeur en Sorbonne, spécialiste des USA, et raconter des bêtises.
À l'attention des journalistes qui trouveraient cet article par le hasard de Google, voici une petite explication de texte (les trois premières définitions sont extraites du Petit Robert) :
Libéral : Qui donne facilement, largement. Favorable aux libertés individuelles, dans le domaine politique, économique et social (1750).
En anglais : liberal (Angleterre) / libertarian (USA)
Exemple : PLD.
Libertin : Qui ne suit pas les lois de la religion, soit pour la croyance, soit pour la pratique (1525). Qui s'adonne sans retenue aux plaisirs charnels, avec un certain raffinement (1625).
En anglais : libertine
Exemple : DSK.
Libertaire : Qui n'admet, ne reconnaît aucune limitation de la liberté individuelle en matière sociale, politique (1858). => anarchiste.
En anglais : libertarian (sauf aux USA)
Exemple : CNT.
Libertarien : Synonyme américain du mot français "libéral", employé aux Etats-Unis où l'adjectif liberal a été dévoyé de son sens politique original : aux USA, liberal est devenu synonyme de "généreux" (avec l'argent des autres), c'est-à-dire de socialiste au sens français du terme (redistributeur, étatiste). Pour distinguer les libéraux authentiques ou classiques de ces liberals, il a fallu, aux USA et uniquement aux USA, utiliser libertarian dans un sens nouveau. La gauche s'étant proclamée libérale (liberal), les libéraux classiques se sont proclamés libertaires (libertarian), ce qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre ! Les libertaires américains en sont réduits à se qualifier de libertarian socialists ou de left-libertarians. Gênés par le terme libertarian, et sachant bien que celui-ci ne pouvait pas, utilisé dans un contexte américain, se traduire par libertaire en français, les media français traduisent ce terme par "libertarien", au lieu d'utiliser le terme "libéral", plus approprié en français. Les Anglais ont résisté, pour le moment, au dévoiement du sens de liberal, où il conserve son sens classique.
En anglais : libertarian
Exemple : Ron Paul.
CQFD : Ron Paul est libertarian aux USA, donc libéral ou libertarien en France, mais certainement pas libertaire. Le critère le plus simple pour distinguer un libertaire d'un libéral (ou libertarien) est le respect du droit de propriété : les libertaires, anarchistes, cautionnent les atteintes à la propriété, voire la rejettent, tandis que la propriété est essentielle à la philosophie libérale, dans laquelle chacun est libre et responsable de ses actes pour le meilleur (propriété du fruit de son travail) et pour le pire (responsabilité pour les dommages causés), et dans laquelle la solidarité ne peut être que volontaire, et non contrainte par autrui (ni vol, ni spoliation légale).
Table d'équivalence :
On ne peut s’empêcher de noter que l'emploi du terme liberal pour désigner la gauche américaine est totalement à rebours de la gauche française, qui sauf rares exceptions (Bertrand Delanoë) proclame à qui veut l'entendre son antilibéralisme.
À l'attention des journalistes qui trouveraient cet article par le hasard de Google, voici une petite explication de texte (les trois premières définitions sont extraites du Petit Robert) :
Libéral : Qui donne facilement, largement. Favorable aux libertés individuelles, dans le domaine politique, économique et social (1750).
En anglais : liberal (Angleterre) / libertarian (USA)
Exemple : PLD.
Libertin : Qui ne suit pas les lois de la religion, soit pour la croyance, soit pour la pratique (1525). Qui s'adonne sans retenue aux plaisirs charnels, avec un certain raffinement (1625).
En anglais : libertine
Exemple : DSK.
Libertaire : Qui n'admet, ne reconnaît aucune limitation de la liberté individuelle en matière sociale, politique (1858). => anarchiste.
En anglais : libertarian (sauf aux USA)
Exemple : CNT.
Libertarien : Synonyme américain du mot français "libéral", employé aux Etats-Unis où l'adjectif liberal a été dévoyé de son sens politique original : aux USA, liberal est devenu synonyme de "généreux" (avec l'argent des autres), c'est-à-dire de socialiste au sens français du terme (redistributeur, étatiste). Pour distinguer les libéraux authentiques ou classiques de ces liberals, il a fallu, aux USA et uniquement aux USA, utiliser libertarian dans un sens nouveau. La gauche s'étant proclamée libérale (liberal), les libéraux classiques se sont proclamés libertaires (libertarian), ce qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre ! Les libertaires américains en sont réduits à se qualifier de libertarian socialists ou de left-libertarians. Gênés par le terme libertarian, et sachant bien que celui-ci ne pouvait pas, utilisé dans un contexte américain, se traduire par libertaire en français, les media français traduisent ce terme par "libertarien", au lieu d'utiliser le terme "libéral", plus approprié en français. Les Anglais ont résisté, pour le moment, au dévoiement du sens de liberal, où il conserve son sens classique.
En anglais : libertarian
Exemple : Ron Paul.
CQFD : Ron Paul est libertarian aux USA, donc libéral ou libertarien en France, mais certainement pas libertaire. Le critère le plus simple pour distinguer un libertaire d'un libéral (ou libertarien) est le respect du droit de propriété : les libertaires, anarchistes, cautionnent les atteintes à la propriété, voire la rejettent, tandis que la propriété est essentielle à la philosophie libérale, dans laquelle chacun est libre et responsable de ses actes pour le meilleur (propriété du fruit de son travail) et pour le pire (responsabilité pour les dommages causés), et dans laquelle la solidarité ne peut être que volontaire, et non contrainte par autrui (ni vol, ni spoliation légale).
Table d'équivalence :
Sens en français | France | UK | USA |
Anarchiste | Libertaire | Libertarian | Left-libertarian |
Socialiste | - | - | Liberal |
Libéral | Libéral | Libéral | Libertarian |
On ne peut s’empêcher de noter que l'emploi du terme liberal pour désigner la gauche américaine est totalement à rebours de la gauche française, qui sauf rares exceptions (Bertrand Delanoë) proclame à qui veut l'entendre son antilibéralisme.
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