Economie et finances
À l'heure où les dettes publiques européenne et américaine s'envolent, des initiatives privées pourraient ressusciter les monnaies gagées sur l'or, du moins si elles renonçaient à des frais encore trop élevés.
Chaque participant au système achète une masse d'or virtuelle, gagée par de l'or réel conservé de manière centralisée, et échange la monnaie de manière virtuelle, comme toute autre monnaie est échangée par jeu d'écritures. Ainsi, la masse monétaire demeure (et s'accroît au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux participants), mais les droits des propriétaires varient au fil de leurs transactions.
Ce système est donc directement dépendant de la valeur de l'or, mais reste gagé sur un bien réel, l'or, et non sur la seule confiance incertaine accordée à des banques centrales, qui n'ont pas toutes l'indépendance bienvenue de la Banque centrale européenne.
À ce jour, E-gold prélève 1 % du stock par an, et 1% sur le flux.
Goldmoney prélève 1,2 g d'or par an sur le stock, et 1 % sur le flux (avec un plancher de 0,01 g et un plafond de 0,1 g).
E-bullion prélève 4 g par an sur le stock, et ne prélève aucun frais sur les flux.
Cette innovation est d'origine anglo-saxonne. Comme souvent, l'innovation est bridée, en France, où s'appliquent des taxes prohibitives sur les ventes d'or, instituées sous Valéry Giscard d'Estaing.
N.B. : Cet article vise uniquement à informer sur cette invention, et n'est en aucun cas une publicité pour ce système. Libertas décline toute responsabilité pour l'utilisation de ce système.
Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2005-05-31
Villepin premier ministre, Sarkozy ministre
France
Le président français Jacques Chirac a nommé Dominique Galouzeau de Villepin (UMP, droite) au poste de premier ministre. Né en 1953 à Rabat au Maroc, diplomate, écrivain, ancien ministre des affaires étrangères puis de l'intérieur, il n'a jamais été élu. On lui attribue la responsabilité de la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, qui a valu 5 ans de gouvernement socialiste à la France.
La France repart pour une période de chiraquisme, sans rupture, malgré le désaveu infligé par les Français lors du référendum du 29 mai 2005. Il n'y a sans doute pas de réformes libérales à attendre de ce nouveau gouvernement, et donc pas de baisse du chômage en vue.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir ministre de l'intérieur dans ce nouveau gouvernement.
Le président français Jacques Chirac a nommé Dominique Galouzeau de Villepin (UMP, droite) au poste de premier ministre. Né en 1953 à Rabat au Maroc, diplomate, écrivain, ancien ministre des affaires étrangères puis de l'intérieur, il n'a jamais été élu. On lui attribue la responsabilité de la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997, qui a valu 5 ans de gouvernement socialiste à la France.
La France repart pour une période de chiraquisme, sans rupture, malgré le désaveu infligé par les Français lors du référendum du 29 mai 2005. Il n'y a sans doute pas de réformes libérales à attendre de ce nouveau gouvernement, et donc pas de baisse du chômage en vue.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir ministre de l'intérieur dans ce nouveau gouvernement.
Pour recevoir le nom du nouveau premier ministre par courriel
Abonnez-vous à Libertas en envoyant un courriel à journal-libertas-subscribe@yahoogroupes.fr
Vous recevrez les alertes de Libertas, par exemple sur le nom du nouveau premier ministre français.
Vous recevrez les alertes de Libertas, par exemple sur le nom du nouveau premier ministre français.
2005-05-30
La France rejette le traité constitutionnel européen
Europe
Les Français ont rejeté le traité établissant une Constitution pour l'Europe par référendum le 29 mai 2005, par 54,68 % des suffrages exprimés contre 45,32 %, avec une abstention de 30,66 % et 2,51 % de bulletins blancs ou nuls.
Ce vote négatif était prévisible : d'une part, le traité de Maastricht avait été approuvé à une courte majorité, et les Français sont devenus plus eurosceptiques depuis lors ; d'autre part, les jeunes, autrefois franchement européens, ont été gagnés par les discours hostiles à la construction européenne.
La tonalité nationaliste et socialiste de la campagne ne laisse pas d'inquiéter Européens et libéraux. Autant la protestation est légitime contre un régime malade (crise de l'éducation, crise du parlementarisme, faiblesse de la presse) qui a sécrété un chômage de masse par l'ossification de l'économie, autant les remèdes avancés (protectionnisme et redistribution) ne feront qu'aggraver le mal.
Les Français semblent croire qu'ils peuvent s'affranchir des lois de l'économie, pourtant parfois aussi têtues que les lois de la physique. Faudra-t-il aller jusqu'à la banqueroute pour leur faire comprendre que les partisans du non leur ont prôné des chimères ?
Les Français ont rejeté le traité établissant une Constitution pour l'Europe par référendum le 29 mai 2005, par 54,68 % des suffrages exprimés contre 45,32 %, avec une abstention de 30,66 % et 2,51 % de bulletins blancs ou nuls.
Ce vote négatif était prévisible : d'une part, le traité de Maastricht avait été approuvé à une courte majorité, et les Français sont devenus plus eurosceptiques depuis lors ; d'autre part, les jeunes, autrefois franchement européens, ont été gagnés par les discours hostiles à la construction européenne.
La tonalité nationaliste et socialiste de la campagne ne laisse pas d'inquiéter Européens et libéraux. Autant la protestation est légitime contre un régime malade (crise de l'éducation, crise du parlementarisme, faiblesse de la presse) qui a sécrété un chômage de masse par l'ossification de l'économie, autant les remèdes avancés (protectionnisme et redistribution) ne feront qu'aggraver le mal.
Les Français semblent croire qu'ils peuvent s'affranchir des lois de l'économie, pourtant parfois aussi têtues que les lois de la physique. Faudra-t-il aller jusqu'à la banqueroute pour leur faire comprendre que les partisans du non leur ont prôné des chimères ?
2005-05-21
Le modèle social européen selon Chirac
France
Il ne faut attendre de Jacques Chirac aucune réforme du modèle français en crise. En témoigne sa réponse à une question le 19 mai 2005 au 6e sommet du Triangle de Weimar (DE-FR-PL) à Nancy :
"QUESTION : - Monsieur le Président [Chirac] et vous aussi Monsieur le Chancelier [Schröder], vous avez longuement insisté sur la nécessité de développer, de continuer à développer un modèle social européen, économique et social. Or, le président de l'UMP, Monsieur Nicolas
Sarkozy, expliquait la semaine dernière au cours de l'un de ses meetings qu'il fallait au contraire remettre en cause ce modèle social qui provoquait le chômage dans nos deux pays. Qu'en pensez-vous ?
"LE PRESIDENT: - Je vais peut-être d'abord répondre. Construire une société suppose d'avoir quelques objectifs. Alors il est vrai qu'on peut avoir pour objectif et certains dans le monde, pas en France d'ailleurs ni en Allemagne, l'ont et peuvent espérer une société où tout serait fonction des initiatives et des intérêts économiques et financiers. Ce n'est pas notre vision des choses : ni celle du Chancelier, ni la mienne. Le Chancelier et moi, nous sommes profondément attachés à ce que le Chancelier appelait le "modèle social européen", c'est-à -dire un équilibre entre l'efficacité économique nécessaire pour créer les richesses indispensables, mais également la
justice, c'est-à -dire le respect de l'homme et de sa dignité. Et sur ce point, nous sommes absolument d'accord et sans réserve.
Alors pour nous Français, qu'est-ce que c'est ce "modèle social européen" ? Pour nous Français, c'est essentiellement trois choses. C'est notre système de sécurité sociale, c'est notre droit du travail et c'est le service public. Ce sont trois éléments vitaux de notre équilibre social et qui, pour moi, ne sont pas discutables."
Commentaire :
- "Pour nous Français"... Tous les Français ne partagent pas cet avis, pour commencer !
- Ce modèle social européen, c'est "notre" système de sécurité social, "notre droit du travail" et le service public... Nos partenaires européens apprécieront que pour M. Chirac, le modèle européen, ce soit le modèle français... et encore davantage qu'il ne soit pas discutable. Précisément, il serait bon d'enfin discuter ce modèle français qui nous vaut croissance molle et sous-emploi, et surtout d'éviter de l'étendre au continent européen !
Il ne faut attendre de Jacques Chirac aucune réforme du modèle français en crise. En témoigne sa réponse à une question le 19 mai 2005 au 6e sommet du Triangle de Weimar (DE-FR-PL) à Nancy :
"QUESTION : - Monsieur le Président [Chirac] et vous aussi Monsieur le Chancelier [Schröder], vous avez longuement insisté sur la nécessité de développer, de continuer à développer un modèle social européen, économique et social. Or, le président de l'UMP, Monsieur Nicolas
Sarkozy, expliquait la semaine dernière au cours de l'un de ses meetings qu'il fallait au contraire remettre en cause ce modèle social qui provoquait le chômage dans nos deux pays. Qu'en pensez-vous ?
"LE PRESIDENT: - Je vais peut-être d'abord répondre. Construire une société suppose d'avoir quelques objectifs. Alors il est vrai qu'on peut avoir pour objectif et certains dans le monde, pas en France d'ailleurs ni en Allemagne, l'ont et peuvent espérer une société où tout serait fonction des initiatives et des intérêts économiques et financiers. Ce n'est pas notre vision des choses : ni celle du Chancelier, ni la mienne. Le Chancelier et moi, nous sommes profondément attachés à ce que le Chancelier appelait le "modèle social européen", c'est-à -dire un équilibre entre l'efficacité économique nécessaire pour créer les richesses indispensables, mais également la
justice, c'est-à -dire le respect de l'homme et de sa dignité. Et sur ce point, nous sommes absolument d'accord et sans réserve.
Alors pour nous Français, qu'est-ce que c'est ce "modèle social européen" ? Pour nous Français, c'est essentiellement trois choses. C'est notre système de sécurité sociale, c'est notre droit du travail et c'est le service public. Ce sont trois éléments vitaux de notre équilibre social et qui, pour moi, ne sont pas discutables."
Commentaire :
- "Pour nous Français"... Tous les Français ne partagent pas cet avis, pour commencer !
- Ce modèle social européen, c'est "notre" système de sécurité social, "notre droit du travail" et le service public... Nos partenaires européens apprécieront que pour M. Chirac, le modèle européen, ce soit le modèle français... et encore davantage qu'il ne soit pas discutable. Précisément, il serait bon d'enfin discuter ce modèle français qui nous vaut croissance molle et sous-emploi, et surtout d'éviter de l'étendre au continent européen !
2005-05-06
Le modèle britannique est transposable en France
Europe
Les Britanniques ont réitéré leur confiance au travailliste Tony Blair pour un troisième mandat, avec une majorité absolue réduite.
Au lendemain de cette victoire de la gauche britannique, portée par son succès économique (croissance forte et chômage faible), le socialiste français Pierre Moscovici déclare que le modèle britannique n'est "pas transposable en France". Pourquoi ne le serait-il pas ? Il serait intéressant de connaître les arguments de cette assertion péremptoire, afin de savoir ce qui condamnerait la France à un modèle de croissance molle et de chômage élevé...
Les Britanniques ont réitéré leur confiance au travailliste Tony Blair pour un troisième mandat, avec une majorité absolue réduite.
Au lendemain de cette victoire de la gauche britannique, portée par son succès économique (croissance forte et chômage faible), le socialiste français Pierre Moscovici déclare que le modèle britannique n'est "pas transposable en France". Pourquoi ne le serait-il pas ? Il serait intéressant de connaître les arguments de cette assertion péremptoire, afin de savoir ce qui condamnerait la France à un modèle de croissance molle et de chômage élevé...
Inscription à :
Articles (Atom)