Un commentaire laissé sur le blog de Pierre Assouline, La République des livres, au sujet de son article Exception culturelle postale en vue ? provoque des réactions épidermiques :
Le commentaire original : "Fausse solution d’un vrai problème, cette demande d’un tarif privilégié. Nous ne sommes pas en URSS, ni dans la France d’avant la nuit du 4 août ; ce n’est pas à l’Etat de fixer les tarifs de la poste, mais à la concurrence, dès le premier gramme... concurrence dont le ministre Jean-Louis Borloo a demandé et obtenu le report jusqu’en 2011, au détriment d’une clientèle captive de La Poste, qui profite ainsi d’une rente de situation : tarifs en hausse, dégradation de la qualité du service, intrusion dans le contenu des envois au mépris du secret de la correspondance... Oui, La Poste est trop chère. Non, ce n’est pas à l’Etat d’y mettre bon ordre, mais aux opérateurs concurrents, à condition qu’on les autorise enfin à offrir librement leurs services aux éditeurs, imprimeurs, libraires, lecteurs."
Réaction de Lazarillo : "En lisant le post de Marc on se dit que Sarkozy n’est pas forcément ce qui nous arrive de pire! Allez sur son blog, vousdécouvrirez qu’il proose qu’on démantèle aussi la bonne vieille Sec Soc pour s’en remettre à la concurrence.
La libre concurrence dans les services publics cela va signifier une baisse des tarifs sur le courrier urbain (mais fini le J+1 au tarif simple) et tout le reste sera hors de prix, au tarif Fed Ex, et donc aussi les bouquins. Mais Marc s’en contrefout puisqu’il ne doit lire que les oeuvres de Madelin."
Réaction de JD : "Cher Marc, vous qui aimez la concurence et détestez le service public, roulez donc dans les trains anglais, et revenez nous raconter ça. Si vous êtes encore ne vie."
Réponse : "Je ne déteste personne, j’aime juste la liberté (et Orwell). Je ne comprends juste pas de quel droit on empêche une entreprise de transporter des lettres si elle en a envie :-) Il y a en France un principe général du droit, même sans texte, qui s’appelle la liberté du commerce et de l’industrie, depuis les 2 et 17 mars 1791. Par ailleurs, vous tombez dans le cliché. J’ai effectivement roulé dans des trains anglais. Ils roulent bien et ont - en outre - le wifi à bord. La concurrence, ça veut aussi dire de l’inventivité : comment vais-je pouvoir offrir de nouveaux services à mes passagers, afin qu’ils choisissent ma compagnie plutôt qu’une autre. Cordialement à vous."
Ce commentaire a touché une corde sensible, semble-t-il. Et vous, qu'en pensez-vous ? Laissez un commentaire :-)
Mise à jour 2010 : voir aussi : Qualité comparée des services postaux France / Allemagne
Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2007-09-29
2007-09-27
La dictature birmane tire sur les bonzes
La dictature militaire birmane réprime par les armes le mouvement pacifique de protestation des bonzes, et tue un Japonais. Vivent les Birmans qui luttent pour la liberté. Vive la Ligue nationale pour la démocratie. Et la honte soit sur Than Shwe, Soe Win, Thein Sein.
Photos ici : Flickr et Wikimedia Commons
Récit ici : Événements politiques de 2007 en Birmanie
Photos ici : Flickr et Wikimedia Commons
Récit ici : Événements politiques de 2007 en Birmanie
2007-09-26
Déficit de la Sécu
Curieux. L'éminent Jacques Barrot - à qui Laurent Wauquiez rend un vibrant hommage ("sa volonté farouche de se situer avant tout sur le terrain des idées") dans son autobiographie ("un huron à l'assemblée nationale", bizarrement écrit sans majuscules) - expliquait tantôt, sur la radio BFM, que la France avait un système de protection sociale formidable, et qu'il fallait que les Français acceptent de faire des efforts pour le sauver de la faillite.
Ce raisonnement laisse songeur, sinon pantois. Les Français n'ont aucune prise sur l'équilibre du système. Bien portants, les Français consomment peu de soins. Malades, ils consomment évidemment, et ne vont pas s'en priver. Ils n'ont aucune prise sur la facturation, sur les prix, sur le niveau des remboursements, ne subissent pas de coût direct, n'ont aucune information sur l'évaluation des producteurs et n'ont pas le choix de leur prestataire, qui est monopolistique.
L'équilibre financier du système de protection sociale est totalement dans les mains des "partenaires sociaux" et de l'Etat. Il incombe à ces derniers, et à eux seuls dans ce système administré, de prendre les décisions nécessaires (prix facturés, niveaux des remboursements, etc. et surtout, structurellement et idéalement, réintroduction d'un mécanisme de prix, de coût pour le demandeur et de libre choix entre des offreurs concurrents) afin de rétablir un équilibre et, accessoirement, de rembourser la dette sociale. Evidemment, c'est au prix d'une impopularité réelle à court terme. Mais ce n'est pas aux Français de faire des efforts, c'est aux politiciens (et aux para-politiciens syndicaux) de faire l'effort de l'impopularité pour rétablir le système ! Non ?
Ce raisonnement laisse songeur, sinon pantois. Les Français n'ont aucune prise sur l'équilibre du système. Bien portants, les Français consomment peu de soins. Malades, ils consomment évidemment, et ne vont pas s'en priver. Ils n'ont aucune prise sur la facturation, sur les prix, sur le niveau des remboursements, ne subissent pas de coût direct, n'ont aucune information sur l'évaluation des producteurs et n'ont pas le choix de leur prestataire, qui est monopolistique.
L'équilibre financier du système de protection sociale est totalement dans les mains des "partenaires sociaux" et de l'Etat. Il incombe à ces derniers, et à eux seuls dans ce système administré, de prendre les décisions nécessaires (prix facturés, niveaux des remboursements, etc. et surtout, structurellement et idéalement, réintroduction d'un mécanisme de prix, de coût pour le demandeur et de libre choix entre des offreurs concurrents) afin de rétablir un équilibre et, accessoirement, de rembourser la dette sociale. Evidemment, c'est au prix d'une impopularité réelle à court terme. Mais ce n'est pas aux Français de faire des efforts, c'est aux politiciens (et aux para-politiciens syndicaux) de faire l'effort de l'impopularité pour rétablir le système ! Non ?
Tribunal de commerce de Nancy
Le président du tribunal de commerce de Nancy, François Ganne, a démissionné, dénonçant des "anomalies graves".
2007-09-24
Nouvelle vidéo du 11 septembre 2001
Les images qui suivent sont déconseillées aux âmes sensibles. Et elles se passent de commentaire.
2007-09-23
Le Livre sur la Place 2007
Un nouveau millésime du Livre sur la Place, institution littéraire nancéienne annuelle, avec ces quelques coups de coeur :
- Maxime Bucciarelli, Histoire des vins de Moselle, éditions Serge Domini
- Jacqueline Carolus-Curien, Pauvres duchesses, éditions Serpenoise
- Jean-Marie Cuny, La cuisine lorraine des quatre saisons, éditions Gens de Lorraine
- Charlotte Goldberg, La guêpe, éditions La Dragonne
- Marc Oudinot, Le maréchal Oudinot, éditions de Fallois
- Michel Renner & Stéphane Vitzthum, Amphibiens et reptiles de Lorraine, éditions Serpenoise
- Florent Roemer, Les institutions de la République messine, éditions Serpenoise
- Roger Senzig & Marcel Gay, L'affaire Jeanne d'Arc, éditions Florent Massot
- Thibaut de Saint Pol, N'oubliez pas de vivre, éditions Albin Michel
- collectif, Architectures maçonniques, éditions AAM
- collectif, Le Pays lorrain, revue trimestrielle
- Maxime Bucciarelli, Histoire des vins de Moselle, éditions Serge Domini
- Jacqueline Carolus-Curien, Pauvres duchesses, éditions Serpenoise
- Jean-Marie Cuny, La cuisine lorraine des quatre saisons, éditions Gens de Lorraine
- Charlotte Goldberg, La guêpe, éditions La Dragonne
- Marc Oudinot, Le maréchal Oudinot, éditions de Fallois
- Michel Renner & Stéphane Vitzthum, Amphibiens et reptiles de Lorraine, éditions Serpenoise
- Florent Roemer, Les institutions de la République messine, éditions Serpenoise
- Roger Senzig & Marcel Gay, L'affaire Jeanne d'Arc, éditions Florent Massot
- Thibaut de Saint Pol, N'oubliez pas de vivre, éditions Albin Michel
- collectif, Architectures maçonniques, éditions AAM
- collectif, Le Pays lorrain, revue trimestrielle
2007-09-20
Démaquillage
Une partie de la dette de la SNCF, inscrite depuis 1991 dans le "service annexe d'amortissement de la dette" (SAAD), en contradiction avec le principe d'unité du budget de l'Etat, était omise dans le calcul de la dette publique française de 2006, soit 8 milliards d'euros, qu'Eurostat a demandé à la France de réintégrer.
La dette était donc de 1150,3 milliards d'euros (soit 64,2 % du PIB au lieu de 63,7 %) à la fin de 2006.
L'objectif à la fin de 2007 passe de 63,7 à 64,2 % du PIB (soit une dette stable par rapport au PIB).
La dette était donc de 1150,3 milliards d'euros (soit 64,2 % du PIB au lieu de 63,7 %) à la fin de 2006.
L'objectif à la fin de 2007 passe de 63,7 à 64,2 % du PIB (soit une dette stable par rapport au PIB).
2007-09-16
Deux excellents schémas
Deux excellents schémas trouvés sur le blog d'AL 92 & L'ami du laissez-faire:
- Le paysage politique français en 2D
- La genèse des idées libérales
- Le paysage politique français en 2D
- La genèse des idées libérales
Ségolène Royal au Québec
La candidate socialiste défaite à l'élection présidentielle française de 2007, Ségolène Royal, part au Québec pour y puiser quelques idées. Puisse-t-elle en profiter pour lire notre excellent confrère d'Outre-Atlantique le Québecois Libre.
2007-09-15
À la recherche de contributeurs
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Lectures en ligne
Des textes de Frédéric Bastiat et de Margaret Thatcher et des citations de Friedrich von Hayek et de Margaret Thatcher sont accessibles gratuitement en ligne.
2007-09-07
Sarko & les ultra-libéraux
Selon Reuters, "le président de la République, 'a dit que, pour lui, il était hors de question de se laisser impressionner par les ultra-libéraux', a déclaré Laurent Wauquiez lors du compte rendu de ce conseil décentralisé à Strasbourg".
Les "ultra-"libéraux ne demandent, eux, qu'une chose, c'est que Nicolas Sarkozy, lui, les impressionne...
Lien : Citations antilibérales
Les "ultra-"libéraux ne demandent, eux, qu'une chose, c'est que Nicolas Sarkozy, lui, les impressionne...
Lien : Citations antilibérales
Dégradation "apparente" du déficit
Le déficit du budget de l'Etat se dégrade à 47,44 G€ en juillet 2007 contre 38,17 G€ un an plus tôt. Les contribuables inquiétés par la dette publique seront rassurés d'apprendre qu'il ne s'agit, selon le ministère du budget, que d'une "dégradation apparente". Mais sans doute auraient-ils préféré une "amélioration réelle" ?
Annulation du chat avec Xavier Bertrand sur le service minimum dans les transports publics
Ce courriel reçu des services du premier ministre cet après-midi ne manque pas d'étonner... Les internautes attendront donc impatiemment les réponses "ultérieures" à leurs questions !
"Le chat avec Xavier Bertrand sur le service minimum, qui devait avoir lieu le 11 septembre à 18h sur le site www.premier-ministre.gouv.fr, est annulé.
Le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité répondra ultérieurement aux questions des internautes.
7-09-2007 15:43"
"Le chat avec Xavier Bertrand sur le service minimum, qui devait avoir lieu le 11 septembre à 18h sur le site www.premier-ministre.gouv.fr, est annulé.
Le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité répondra ultérieurement aux questions des internautes.
7-09-2007 15:43"
2007-09-02
Vous avez aimé Snecma-Sagem ? Vous aimerez GDF-Suez !
Rentrée des classes : révisons un peu, avec un petit problème de mathématiques appliquées :
Si Snecma - Sagem = Safran,
GDF - Suez = ?
Mise à jour 2007-09-07 : GDF-Suez : Un problème chasse l’autre (par Elie Cohen pour Telos)
Si Snecma - Sagem = Safran,
GDF - Suez = ?
Mise à jour 2007-09-07 : GDF-Suez : Un problème chasse l’autre (par Elie Cohen pour Telos)
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