2013-05-20

samedi 15 juin : grand débat "après la faustérité"

Débats Contrepoints
http://fausterite.eventbrite.fr/

Après la faustérité




Comment sortir la France et l'Europe de l'ornière ? Quels vrais remèdes après la fausse austérité (faustérité) que les politiques imposent à tout sauf à la dépense publique ?

Pour y répondre, Contrepoints vous propose quatre débats exceptionnels le samedi 15 juin à Paris. 


Un programme et plus de 15 intervenants de grande qualité pour identifier les meilleurs pistes de réformes en France et en Europe.

Samedi 15 juin 2013 – De 9h à13h
Salle AB, Maison des Mines et des Ponts et Chaussées, 270 rue Saint Jacques, Paris V

S'INSCRIRE ICI : http://fausterite.eventbrite.fr/

09h00-09h50 – Grand débat – La politique fiscale du gouvernement [titre provisoire]
Débat sur les sujets qui font l’actualité dont notamment les nouvelles taxes et la crise économique et sociale avec 4 représentants de partis politiques.

10h00-10h50 – Conférence de presse : Lancement du Manifeste pour la Solidarité Européenne
Un groupe d’économistes du nord, du sud de l’Europe et de pays non-membres de la zone euro présentera une stratégie pour une segmentation contrôlée de la zone euro afin d’aider l’Europe du sud et sauver l’Union européenne et le Marché commun.
Modérateur : Jean-Jacques Rosa (Sciences Po Paris)
Intervenants : Hans-Olaf Henkel (ancien président de la Fédération des industries allemandes), Stefan Kawalec (ancien vice-ministre des finances polonais), Brigitte Granville (Université Queen Mary de Londres), Alfred Steinherr (ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement)

11h00-11h50 – Panel 1 : Baisser les dépenses publiques
Redéfinir le fonctionnement de l’État, des collectivités locales, des retraites, de l’assurance-maladie et de l’assurance-chômage.
Intervenants : Jean-Michel Fourgous (maire d'Élancourt, ancien député), José Piñera (International Center for Pension Reform), Dan Mitchell (Institut Cato), Pierre Garello (Université Paul Cézanne), Edward Stringham (Université Fayetville)

12h00-12h50 – Panel 2 : Libérer la croissance
Assouplir les contraintes fiscales et réglementaires qui pèsent sur le développement des entreprises et de l’emploi, simplifier l’administration afin de laisser la société se réinventer.
Intervenants : Enrico Colombatto (Université de Turin), Barbara Kolm (European Coalition for Economic Growth), Nicolas Lecaussin (Institut de Recherches Économiques et Fiscales), Erich Weede (Université de Bonn)

S'INSCRIRE ICI : http://fausterite.eventbrite.fr/

2013-03-29

Le vrai luxe, c'est la liberté

Le vrai luxe, c'est la liberté

"Découvrez quelques pages du numéro printemps-été 2013 dédié à la liberté, 
en kiosque dès aujourd'hui.

Et si la liberté, ce pouvoir de toute chose sur soi, ce refus d’être inféodé à ce en quoi on ne croit plus, c’était le nouveau luxe ? Pour ce numéro printemps été 2013, Vogue Hommes International part à la conquête de la liberté, de ses espaces, de ses héros. Peter Lindbergh à l’assaut de la folie, Larry Clark de la nuit, Glen Luchford de Cuba, Alasdair McLellan d’une silhouette sans tabou, et Solve Sundsbø de l’irrésistible top model Jarrod Scott saisi dans sa beauté nue…. Vogue Hommes International vibre au masculin corsé. Sans oublier, un escadron de guest stars d’Abel Ferrara à Wong Kar-wai, du fantôme de John Fitzgerald Kennedy à Rei Kawakubo en passant par Ryan McGinley, Hedi Slimane ou Asaf Avidan… Quand les seigneurs de l’art et de la mode s’expriment sans concession.

Vogue Hommes International n°17, Printemps-Eté 2013, en kiosque le 20 mars 2013."

2013-02-01

Christine Boutin, libéralisme anglo-saxon et identité française #mariagepourtous

Christine Boutin sur Radio Classique, ce 1er février 2013, à propos du projet de loi relatif à l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe :

"Nous sommes en train de glisser dans une logique libérale, anglo-saxonne. La France est en train de perdre son identité".

Anglo-saxon ?

Sauf que le mariage gay n'est pas (encore) voté chez les Angles, en Angleterre. Il n'existe pas non plus chez les Saxons, en Allemagne. Et s'il existe dans certains Etats des Etats-Unis, d'autres y sont farouchement opposés. Il est en revanche adopté notamment chez les Argentins, les Espagnols, les Portugais, les Belges, qui ne sont pas exactement anglo-saxons, ou alors c'est à en perdre son latin. Le mariage gay n'a donc rien à voir avec les Anglo-Saxons, construction mentale assez imaginaire qui recouvre une grande diversité de situations, et qui sert en général chez les Français à critiquer l'étranger lorsqu'il est plus libre et moins collectiviste qu'eux.

Libéral ?

Le mariage gay n'est pas conservateur au sens de Mme Boutin, c'est certain. Le conservatisme que Mme Boutin et ses amis prônent est celui de l'immobilité, du fixisme.

Le mariage gay est conservateur, en revanche, au sens où on l'entend dans le grand pays du conservatisme : bouger sur l'accessoire pour conserver l'essentiel. C'est pourquoi, en tant que conservateur, David Cameron est favorable à un projet similaire, au nom du conservatisme, en l'occurence au nom de la promotion et de l'extension de l'institution de la famille.

Français ?

L'identité française n'est pas condamnée à être le collectivisme autoritaire et immobile. Tout évolution en France, notamment pour sortir de plus de 30 ans de socialisme, serait faire perdre à la France son identité ? Il existe des penseurs libéraux français, dont la pensée devrait inspirer des changements au modèle social que nul ne nous envie. Montesquieu, Tocqueville, Bastiat, et tous les autres, font partie de l'identité française. Même s'ils sont reniés, tant à gauche par les socialistes qu'à droite par Mme Boutin et les siens.


On voit donc qu'encore une fois, le libéralisme sert injustement d'épouvantail, alors qu'il est probablement le seul remède au marasme français. Une citation de plus à ajouter à notre collection de citations antilibérales.

2013-01-28

Subsidiarité et libéralisme

Il me semble que nous avons une lecture excessivement restrictive du concept de subsidiarité.

On entend généralement par "principe de subsidiarité", en France, l'idée que l'échelon géographique supérieur est compétent lorsqu'il est mieux à même d'assurer une mission que l'échelon géographique inférieur (commune < intercommunalité < département < région < Etat < Union européenne).

Passons sur la critique du flou du critère, sur lequel il y aurait beaucoup à dire : seul à même ou mieux à même ? mais conservons cette idée de conserver la décision la plus proche possible du citoyen.

Passons aussi sur l'inapplication totale de ce principe en France, pays jacobin. J'ai entendu récemment que le fédéralisme allemand n'avait pas seulement une origine historique, mais avait aussi été délibérément imposé à l'Allemagne au sortir de la dernière guerre mondiale, afin de le maintenir dans un état de faiblesse, alors que l'on croyait que tout ce qui était gros et centralisé et planifié permettait d'accroître la puissance. La vérité est qu'ainsi, l'Allemagne était beaucoup mieux préparée à l'âge des réseaux et à l'économie de la connaissance que la France, dont l'administration succombe sous son propre poids, comme une URSS à l'échelle réduite.

Imaginons combien une France polycentrique, fédérale, se porterait mieux...

* * *

Mais nous nous éloignons du sujet de cet article, qui était de dire que la subsidiarité ne devrait pas s'entendre de cette seule manière.

La subsidiarité ne descend pas seulement jusqu'à la commune, mais jusqu'à la personne. De là, on déduit que :

Règle n° 1. Chaque personne doit être laissée libre de choisir de dépenser ou non.

Règle n° 2. Lorsque, par extraordinaire, le législateur décide d'imposer une dépense aux citoyens, considérant qu'il s'agit d'une nécessité impérieuse (éducation, assurance santé ou chômage ou vieillesse), chaque personne doit être laissée libre de choisir le fournisseur de cette prestation parmi plusieurs.

Règle n° 3. Lorsque les deux précédentes règles sont violées par le législateur, cette privation de chaque citoyen du droit de choisir de se procurer un bien ou ou un service ou d'y renoncer, et du droit de choisir le fournisseur de ce bien ou de ce service, devrait paraître particulièrement choquante, et être particulièrement contrôlée, et n'être admise que de manière temporaire, et être obligatoirement soumise au réexamen de sa nécessité au terme d'une période déterminée.

Et contemplons à quel point ces principes de subsidiarité et de liberté sont méconnus en France, pour des pans entiers de notre économie : éducation, sécurité sociale, etc.

2012-11-28

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2012-11-11

Le rapport Gallois



Communiqué du PLD :

"Le rapport Gallois, mécano fiscal et d'économie administrée,
sans libération des entreprises, ni réforme de l'Etat


Malgré un diagnostic lucide, les propositions du rapport Gallois sont très insuffisantes, voire contreproductives. Aucune baisse drastique des dépenses publiques n'est préconisée pour combler le déficit public de 100 Md€. La proposition phare consiste à baisser les charges patronales de 20 milliards et les charges salariales de 10 milliards via des reports fiscaux et une baisse dérisoire des dépenses publiques. Qui peut croire à l'efficacité d'un simple tour de bonneteau fiscal ? Les entreprises ont besoin d'un choc de confiance et de flexibilité (simplification des réglementations et du code du travail, abolition des professions protégées,…).

Pire encore, 15 mesures sur 22 renforcent l'intervention publique, les subventions et niches fiscales, et l'emprise des syndicats sur la bonne marche des entreprises. Un "Commissariat à la prospective, lieu d’expertise et de dialogue social", nous promet le retour de bureaucrates au mieux inutiles, au pire nuisibles à notre économie en mal de simplicité et de liberté. Ce sont l'Etat et le secteur public qui ont besoin d'un choc de compétitivité : aucune proposition dans ce domaine.

Le rapport Gallois n'aura aucun impact durable sur la compétitivité s'il est mis en œuvre, ce qui semble improbable. Le seul point intéressant encourage l’expérimentation dans l’exploitation du gaz de schiste pour diminuer notre dépendance énergétique. Il a déjà essuyé un refus catégorique de la coalition PS-Verts, hostile au progrès. Nous regrettons presque le rapport Attali aux propositions plus ambitieuses."

2012-10-23

Les patrons de la presse nationale, tous mauvais

Si j'avais le temps, je lirais : Les patrons de la presse nationale, tous mauvais, par Jean Stern :


Heureusement, il y a la presse internet : Libertas, Contrepoints, Atlantico, pour porter les valeurs de la liberté.

2012-10-04

Vies ordinaires en Corée du Nord

"Rien à envier au reste du monde, c’est la devise de la Corée du Nord. Depuis des mois, des années, ce pays fait tristement l’actualité : articles, reportages, documentaires éclairent la difficile réalité d’un pays coupé du reste du monde. Mais, pour la première fois, un livre trace le portrait hallucinant de ce pays qui a sombré dans le chaos, de par la folie de ses dirigeants : Kim Il-Sung, disparu en 1994, et son fils, Kim Jong-Il, l’actuel président [décédé en 2011, remplacé par son fils, Kim Jong-eun]. En s’appuyant sur les destins d’une demi-douzaine de Nord-Coréens, Barbara Demick dresse un épouvantable état des lieux : famines à répétition (un ou deux million de victimes sur une population de 23 millions d’habitants), faillite totale de l’économie, de l’éducation, de la santé. Mais aussi propagande, censure, arbitraire. Un jeune couple, un orphelin, une ouvrière ou un médecin jadis idéaliste, ce sont ces vies ordinaires en Corée du Nord auxquelles ce livre bouleversant rend hommage pour sensibiliser l’opinion publique internationale. Comment survivre à l’intérieur ou survivre à la fuite et l’exil ? Vies ordinaires en Corée du Nord est un livre exceptionnel peuplé de héros ordinaires, qui sont aussi des survivants."



2012-10-03

Le naufrage d'un "laboratoire social"

"Laboratoire social" : comparez ce texte de Frédéric Bastiat à cet article du Figaro de ce matin; des craintes exprimées par Frédéric Bastiat à la réalité, il n'y a qu'un pas...

Frédéric Bastiat, La Loi, 1850 :
"Il est si vrai que les socialistes considèrent l'humanité comme matière à combinaisons sociales, que si, par hasard, ils ne sont pas bien sûrs du succès de ces combinaisons, ils réclament du moins une parcelle d'humanité comme matière à expériences: on sait combien est populaire parmi eux l'idée d'expérimenter tous les systèmes, et on a vu un de leurs chefs venir sérieusement demander à l'assemblée constituante une commune avec tous ses habitants, pour faire son essai. C'est ainsi que tout inventeur fait sa machine en petit avant de la faire en grand. C'est ainsi que le chimiste sacrifie quelques réactifs, que l'agriculteur sacrifie quelques semences et un coin de son champ pour faire l'épreuve d'une idée."

Le Figaro, 3 octobre 2012 :
"Échirolles : le naufrage d'une ancienne «cité modèle». Laboratoire social à sa création, le quartier «Villeneuve Grenoble» a basculé peu à peu dans un processus de paupérisation et de délinquance, aggravé par la crise."

2012-09-30

PLD: Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Nous n'aurions pas utilisé l'expression "11 septembre", assez godwinesque, mais voici cependant un communiqué, qui reste juste sur le fond, du Parti libéral démocrate :

Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Le gouvernement a annoncé qu'il allait taxer les plus-values de l'entrepreneuriat au même titre que les revenus du travail. Sous ses dehors démagogiques, la mesure promet d'être catastrophique : celui qui risque ses économies, son confort et sa santé dans la création d'une start-up devra au final payer au fisc 60% de son gain lorsqu'il revendra des parts de son entreprise, entre l'impôt sur le revenu et la CSG. Avec de telles perspectives, qui restera en France pour entreprendre ?

Simultanément, le gouvernement annonce qu'il va aligner les cotisations du régime de l'auto-entrepreneur sur celles des autres travailleurs individuels, ce qui vide le dispositif de son intérêt, alors que l'auto-entrepreunariat, s'il n'a créé aucun riche, a permis à des milliers de Français d'échapper à la spirale de l'assistanat.

Tuer les start-ups et les auto-entrepreneurs le même jour, tout en annonçant une prochaine loi "Mittal" qui devrait stopper définitivement toute velléité de création d'emploi par les investisseurs étrangers : c'est à un véritable 11 septembre de l'esprit d'entreprise que nous sommes en train d'assister. Un tel étranglement fiscal des personnes qui sont la source vive de la création de valeur -que d'autres s'acharnent tant à capter et semer à tout vent-, condamne la France à une longue stagnation économique et l'Etat à une faillite quasi-certaine sous quelques années.

En effet, même si l'Etat commençait à réduire ses dépenses (ce qui ne sera pas le cas en 2013, année promise à une forte progression des dépenses de l'Etat, encore et toujours), ses recettes diminueront du fait de la trop forte augmentation des taux d'imposition : trop d'impôt tue l'impôt. Ce gouvernement socialiste n'est pas seulement démagogue ou incompétent : il est avant tout dangereux. Son égalitarisme forcené et idéologique se concrétise par le nivèlement par le bas : les exemptions et primes de Noël pour ceux qu'on a trop découragé de travailler, la spoliation des fruits de l'effort pour les autres.

2012-09-29

Pour ou contre la peine de mort ?

Pour ou contre la peine de mort ? 3 textes, dont un inédit en français de John Stuart Mill.


2012-09-28

Atlas Shrugged partie 2



La suite du film inspiré du roman La Grève d'Ayn Rand.

2012-09-19

Une autre image du Liban



Les religions sont comme la langue d'Esope. Un jour, Benoît XVI appelait les Libanais à la paix. Le lendemain, Hassan Nasrallah appelait les chiites à la colère. Puissent ces 4 minutes montrer un autre visage du Liban.

2012-09-17

Rap anti-français



Sabry Mjnoon : "J'aime la France, beaucoup d’essence, pour lui déclarer ma flamme".

La France nourrit ses propres ennemis.

Clip découvert via la page annonçant une manifestation pour le 22 septembre 2012 :
Manifestation à Paris contre le film "Innocence of Muslims"

Lien : Riposte laïque

2012-09-14

Charles Gave : modèle suédois et media

Je vous recommande deux articles de l'excellent Charles Gave :
  • La Suède, l'exemple à suivre : Comment gérer nos Etats-providence tout en maintenant une bonne compétitivité, c'est-à-dire comment empêcher qu’une croissance incontrôlée du poids de l’Etat n’étouffe le système productif ? Peut-être en regardant du côté de Stockholm...
  • Ils ont acheté la presse : Charles Gave, de l'Institut des Libertés, nous présente ici une recension du livre de Benjamin Dormann, "Ils ont acheté la presse", dans laquelle l'auteur explique l'actuel biais de la presse en faveur des thèses économiques keynésiennes et socialistes.

2012-09-06

PLD: La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

"La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

Renforcement du blocage des loyers, augmentation des quotas de construction sociale fixés par la loi SRU et, enfin, annonce de la création d'une nouvelle niche fiscale sur le logement pour remplacer le "Sellier". Les premières annonces du gouvernement en matière de logement ne sont qu'une continuation entêtée des recettes appliquées depuis plus de 20 ans, et qui ont prouvé leur incapacité à résoudre la crise du logement dans le pays aux 700 000 SDF et 3 millions de logés précaires.

Ces mesures ne traitent en rien les deux problèmes de fond. D'une part, le rationnement bureaucratique du foncier rend le logement privé inabordable pour bien des ménages modestes et moyens. D'autre part, une fiscalité ravageuse et des lois trop laxistes vis à vis des mauvais payeurs dissuadent de plus en plus l'investissement locatif. Tant que ces deux verrous subsisteront, l'Etat sera condamné à verser toujours plus d'un argent qu'il n'a plus dans le tonneau des Danaïdes du logement social, dont une bonne moitié des locataires ne devraient en aucun cas bénéficier d'une telle subvention pour se loger.

Libérer le marché foncier et rendre aux contrats locatifs une liberté simplement encadrée par des considérations juridiques élémentaires abaisseraient considérablement le coût du logement privé en libérant l'offre, à la condition de réduire l'incertitude fiscale sur les investissements immobiliers et de restaurer la sécurité juridique des investissements immobiliers. La collectivité pourrait ainsi limiter ses interventions à caractère social aux seuls cas d'urgence, pour une fraction des 35 milliards annuellement dilapidés en interventions publiques. Un marché enfin fluide et une aide bien plus ciblée soulageraient tous les Français, notamment les personnes et les ménages modestes."

Source : Parti libéral démocrate.

2012-09-02

Socialisation du logement



Ce reportage de propagande de 1962 illustre les arguments exposés à l'époque en faveur de l'étatisation de la construction de logements. Les conséquences catastrophiques, nous les connaissons aujourd'hui. Cela devrait servir d'avertissement à toutes les promesses iréniques faites par tel ou tel ministre de passage, et de la distance qu'il y a avec la réalité.

Quelles villes aurions-nous aujourd'hui si, au lieu de planifier ces logements selon les principes insensés de la charte d'Athènes, ces subventions publiques avaient été attribuées directement aux mal-logés, pour qu'ils se logent mieux ?