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Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2007-03-30
Nouveau livre et conférence de Pascal Salin
Alléluia ! Un souffle de rationalité et de bon sens libéral en cette période électorale d’abrutissement intellectuel et idéologique des masses : le principal penseur libéral français vivant, Pascal Salin, publie un nouveau livre, « Français, n'ayez pas peur du libéralisme ». Il sera, à cette occasion, l’invité de l’Institut Euro 92 le jeudi 5 avril à 19h30 l’Assemblée nationale, 126, rue de l’université 75007. Inscription obligatoire pour cette conférence à euro92@noos.fr
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2007-03-29
Quand la CGT prend l'Europe en otage
Le quasi-silence autour du blocage du port autonome de Marseille par des grévistes de la CGT est consternant, alors que des raffineries de la France et de pays voisins seront bientôt obligées de fermer par manque de matière première. 64 navires sont bloqués, selon Lloyd's List, dont 34 tankers. Alors que les Français se plaignent du prix du carburant, il serait temps de leur expliquer le coût de ce genre de prise d'otage de toute une industrie par quelques individus qui abusent du droit de grève, au détriment de la compétitivité de leur propre employeur, et donc finalement au détriment d'eux-mêmes.
La Suède supprime l'ISF
Les seuls pays de l'Union européenne à avoir un impôt sur la fortune seront désormais l'Espagne, la Grèce et la France. Contrairement à ce que rapporte le Figaro, le Luxembourg et la Finlande l'ont aboli, comme la Suède vient de le décider.
L'ISF coûte plus qu'il ne rapporte, dans la mesure où il fait fuire un à deux assujettis vers l'étranger chaque jour. Il est temps de l'abolir aussi en France.
L'ISF coûte plus qu'il ne rapporte, dans la mesure où il fait fuire un à deux assujettis vers l'étranger chaque jour. Il est temps de l'abolir aussi en France.
2007-03-26
Alexandre Najjar
On prie Libertas d'annoncer que :
Dans le cadre du Salon du Livre de Paris
(Porte de Versailles)
Alexandre Najjar
signera le mardi 27 mars 2007
les ouvrages suivants :
Les Oeuvres complètes de Khalil Gibran
textes traduits par Jean-Pierre Dahdah et Salah Stétié
comportant un Dictionnaire Gibran et une chronologie analytique
(collection Bouquins)
de 17 h à 18 h 30
au stand des éditions Robert Laffont (H 60 - K 61)
et
Le Roman de Beyrouth
et Le Silence du ténor
de 18 h30 à 20 h 00
Au stand des éditions Plon (E 109)
Dans le cadre du Salon du Livre de Paris
(Porte de Versailles)
Alexandre Najjar
signera le mardi 27 mars 2007
les ouvrages suivants :
Les Oeuvres complètes de Khalil Gibran
textes traduits par Jean-Pierre Dahdah et Salah Stétié
comportant un Dictionnaire Gibran et une chronologie analytique
(collection Bouquins)
de 17 h à 18 h 30
au stand des éditions Robert Laffont (H 60 - K 61)
et
Le Roman de Beyrouth
et Le Silence du ténor
de 18 h30 à 20 h 00
Au stand des éditions Plon (E 109)
2007-03-23
Hayek, le retour
Veut-on avoir une idée du niveau du débat intellectuel en France, ce pays où l’on croise autant d’intellectuels que de pharmacies, qui se gargarise de son Salon du Livre, et qui se gausse d’éclairer le monde grâce à son « exception culturelle » face au rouleau compresseur de la méprisable culture de masse anglo-saxonne ? Il suffit de se rendre dans une grande librairie, de demander un livre de Hayek et d’observer attentivement la réaction éberluée du vendeur. Comme le rappelait le professeur Philippe Nemo lors d’une conférence de l’Institut Euro 92, mercredi 21 mars 2007, il est aujourd’hui plus difficile de trouver un livre de Hayek en France qu’à Shanghai (où il a lui-même effectué le test il y a deux semaines). Pour saisir l’absurdité grotesque et le scandale inouï de cette situation, il faut être conscient de la valeur inestimable de ce géant de la pensée du 20ème siècle que fut Hayek, ce qui ne va pas de soi, même parmi les libéraux. C’est tout l’intérêt de la publication toute récente de ses Essais de philosophie, de science politique et d’économie aux Belles Lettres, dans l’excellente collection dirigée par Alain Laurent. La plupart des traductions françaises des livres de Hayek étant épuisées, cette publication est vraiment un événement important dans le paysage éditorial libéral (et tout simplement intellectuel) français. Même si tous les libéraux ne sont pas d’accord sur la pertinence de toutes ses thèses, Hayek n’en demeure pas moins l’un des plus grands défenseurs de la liberté du dernier siècle. Ses écrits s’appuient sur une culture stupéfiante et sur la volonté de dépasser la simple science économique (contrairement à ce que pensent ses détracteurs incultes qui le réduisent à son prix Nobel) pour aller puiser dans toutes les autres disciplines des sciences sociales, afin d’ériger un système de pensée global et cohérent. C’est ainsi qu’il a absorbé méthodiquement les principaux acquis scientifiques de son époque en psychologie, en sciences cognitives, en droit, en sciences politique, en épistémologie, en philosophie, en histoire des idées, etc. La synthèse de cette construction intellectuelle grandiose figure dans ses deux chefs d’œuvre : d’abord « La Constitution de la liberté » (1961), puis « Droit, Législation et Liberté » (1973-1979). Il est bien sûr indispensable de lire ces deux œuvres, mais les « Essais » aujourd’hui publiés aux Belles Lettres apportent un point de vue tout aussi passionnant : ils matérialisent les réflexions qu’ont inspirées à Hayek ses multiples découvertes au fur et à mesure de ses explorations interdisciplinaires. L’intérêt de ce gros volume de plus de 500 pages est donc de fournir (pour le prix modique de 29 €) une grande variété de textes, sur toutes sortes de sujets, des plus spécialisés aux plus généraux, toujours avec ce style limpide et cette classe intellectuelle et pédagogique uniques que ses admirateurs lui connaissent. A consommer sans modération, notamment pour soutenir la démarche courageuse et salutaire d’Alain Laurent.
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2007-03-11
Chirac se retire
Jacques Chirac a annoncé ce 11 mars 2007 qu'il ne se représenterait pas à l'élection présidentielle. Même si tout n'est pas à jeter, le bilan de ce duodécimat (septennat + quinquennat) est relativement médiocre.
Cela n'est pas pour étonner les libéraux, qui ne regretteront guère un président qui estime que "nos sociétés ont essayé de réagir, avec le communisme, contre la misère et l'inégalité. (...) Mais le libéralisme est lui aussi dangereux et conduira aux mêmes excès. C'est pourquoi on cherche une solution intermédiaire, qui se situe entre le communisme et le libéralisme. (...) Je suis convaincu que le libéralisme est voué au même échec que le communisme, et qu'il conduira aux mêmes excès. L'un comme l'autre sont des perversions de la pensée humaine. (...) Je ne crois pas au libéralisme qui est, à mon avis, une forme de déviance." (cité par Pierre Péan, dans L'inconnu de l'Elysée, Fayard, 2007, page 459).
Lien : citations antilibérales
Cela n'est pas pour étonner les libéraux, qui ne regretteront guère un président qui estime que "nos sociétés ont essayé de réagir, avec le communisme, contre la misère et l'inégalité. (...) Mais le libéralisme est lui aussi dangereux et conduira aux mêmes excès. C'est pourquoi on cherche une solution intermédiaire, qui se situe entre le communisme et le libéralisme. (...) Je suis convaincu que le libéralisme est voué au même échec que le communisme, et qu'il conduira aux mêmes excès. L'un comme l'autre sont des perversions de la pensée humaine. (...) Je ne crois pas au libéralisme qui est, à mon avis, une forme de déviance." (cité par Pierre Péan, dans L'inconnu de l'Elysée, Fayard, 2007, page 459).
Lien : citations antilibérales
Staline sur M6
Mardi 13 mars 2007 à 20h50, M6 diffuse Staline, le tyran rouge, un documentaire en couleurs de Mathieu Schwartz, Serge de Sampigny et Yvan Demeulandre sur l'histoire d'un homme qui a causé la mort de plus de 20 millions de personnes.
Criminaliser les adeptes du libre échange ?
Vous connaissez peut-être Manière de voir, cette publication qui reprend tous les deux mois les « meilleurs » articles du Monde diplomatique sur un sujet donné. Le dernier numéro est consacré à la mondialisation. On y trouve une quantité à la fois fascinante et terrifiante d’idées proprement délirantes. La lecture de ces textes peut représenter, selon l’humeur du libéral qui s’y adonne, une occasion de franche détente comique ou, au contraire, la pire des tortures mentales. Un des auteurs de cette publication révèle dans le texte suivant une tendance totalitaire tout à fait frappante, qui a de quoi donner des sueurs froides à tout homme épris de liberté. Dans cet extrait, l’auteur cache à peine son désir profond de voir pénaliser et sévèrement châtier tout propos en faveur du libre échange ! Son raisonnement est, en substance, le suivant : le libre échange est une idéologie mortifère et criminelle, donc il est bien dommage que ses partisans ne soient pas punis comme des criminels :
« On parle parfois des « auteurs intellectuels » d’un délit ou d’un crime, et la justice peut les sanctionner. En formulant, dans son cabinet de travail, et même en toute indépendance, une théorie d’organisation de la société, un penseur prend le risque qu’elle soit appliquée par ceux qui en ont le pouvoir et que, par ricochet, on lui impute la paternité de ses effets négatifs, voire tragiques. Cela est arrivé à Marx, que l’Internationale de la droite et de l’extrême droite – sans que la plupart de ses dirigeants aient jamais lu une ligne de son œuvre – ont tenté de rendre rétrospectivement responsable du stalinisme. Tout comme Voltaire et Rousseau étaient censés avoir enfanté la Terreur... Les dominants excellent dans cet exercice de délégitimation des idées émancipatrices qui, si elles se diffusaient trop, conduiraient les citoyens à se révolter contre leurs privilèges. Ce qui est effectivement arrivé de nombreuses fois dans l’histoire. Mais ce phénomène fonctionne à sens unique. La plupart des économistes, des dirigeants d’institutions financières internationales et des journalistes qui se font leurs porte-parole n’ont jamais de comptes à rendre à la société, tout simplement parce qu’ils ne font que modéliser et justifier les pratiques des possédants en leur donnant le statut de « lois naturelles » grâce à un vernis « scientifique » pas toujours mérité. Nulle théorie économique n’a jamais eu d’effets aussi mortifères que celle du libre-échange. C’est en son nom que, au XIXe siècle, 1,5 million d’Irlandais ont péri de famine. Au cours de ces dernières décennies, elle a conduit des millions de paysans africains à la ruine ou à une émigration qui se terminait souvent par la noyade en haute mer de ceux qui tentaient d’atteindre les côtes de l’Europe du Sud. En Asie orientale, lors de la grande crise financière de 1997, le dogme de la liberté de circulation des capitaux a été la cause d’infinies souffrances. Il y a bien un Livre noir à écrire et à actualiser en permanence sur les coûts humains des théories libérales ».
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« On parle parfois des « auteurs intellectuels » d’un délit ou d’un crime, et la justice peut les sanctionner. En formulant, dans son cabinet de travail, et même en toute indépendance, une théorie d’organisation de la société, un penseur prend le risque qu’elle soit appliquée par ceux qui en ont le pouvoir et que, par ricochet, on lui impute la paternité de ses effets négatifs, voire tragiques. Cela est arrivé à Marx, que l’Internationale de la droite et de l’extrême droite – sans que la plupart de ses dirigeants aient jamais lu une ligne de son œuvre – ont tenté de rendre rétrospectivement responsable du stalinisme. Tout comme Voltaire et Rousseau étaient censés avoir enfanté la Terreur... Les dominants excellent dans cet exercice de délégitimation des idées émancipatrices qui, si elles se diffusaient trop, conduiraient les citoyens à se révolter contre leurs privilèges. Ce qui est effectivement arrivé de nombreuses fois dans l’histoire. Mais ce phénomène fonctionne à sens unique. La plupart des économistes, des dirigeants d’institutions financières internationales et des journalistes qui se font leurs porte-parole n’ont jamais de comptes à rendre à la société, tout simplement parce qu’ils ne font que modéliser et justifier les pratiques des possédants en leur donnant le statut de « lois naturelles » grâce à un vernis « scientifique » pas toujours mérité. Nulle théorie économique n’a jamais eu d’effets aussi mortifères que celle du libre-échange. C’est en son nom que, au XIXe siècle, 1,5 million d’Irlandais ont péri de famine. Au cours de ces dernières décennies, elle a conduit des millions de paysans africains à la ruine ou à une émigration qui se terminait souvent par la noyade en haute mer de ceux qui tentaient d’atteindre les côtes de l’Europe du Sud. En Asie orientale, lors de la grande crise financière de 1997, le dogme de la liberté de circulation des capitaux a été la cause d’infinies souffrances. Il y a bien un Livre noir à écrire et à actualiser en permanence sur les coûts humains des théories libérales ».
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Pascal Salin, « economist, gentleman, radical »
Ne manquez pas ce bel hommage à Pascal Salin, sans doute le plus grand penseur libéral français vivant, écrit pour le Mises Institute par l’une des étoiles montantes du libéralisme, Guido Hülsmann. Pascal Salin est un économiste bien connu parce qu’il écrit régulièrement des tribunes dans la presse. Mais combien de ses détracteurs, qui sont hélas très nombreux, ont lu ses ouvrages de fond sur la monnaie, la théorie fiscale, le commerce international, la macroéconomie ? Combien savent qu’il est, plus qu’un économiste, un penseur de grande classe, et qu’il s’inscrit dans la lignée intellectuelle de ceux qui, notamment depuis Ludwig von Mises, pensent qu’il est absurde de découper l’être humain en tranches et que ce dernier doit s’analyser avant tout comme un être agissant (et non pas comme un consommateur, un producteur, un épargnant, un « homo economicus », etc.) ? Combien ont lu son ouvrage magistral, Libéralisme, qui montre de manière éclatante que le libéralisme a un fondement avant tout moral, qu’il correspond à l’humanisme le plus authentique et que toute pensée cherchant à limiter la valeur de la liberté, de la propriété et de la responsabilité individuelle ne peut pas se réclamer comme humaniste ? Combien savent que Pascal Salin est un penseur réputé dans le monde entier et que l’élite française, en ignorant l’intérêt de son œuvre, prouve qu’elle est la plus rétrograde, la plus inculte et la plus sectaire du monde développé ? Combien savent qu’un ouvrage récent, L’Homme libre, a réuni une quarantaine de contributions françaises et étrangères de haut niveau pour saluer la qualité exceptionnelle de cette œuvre qui, fort heureusement, n’est pas achevée et, espérons-le, continuera à se déployer dans les années qui viennent, pour favoriser le renouveau du libéralisme français ?
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Blogueurs en prison
Il y a 11 ans, John Perry Barlow publiait sa Déclaration d'indépendance du cyberespace (ici, une version en français). Il anticipait déjà les tentatives de prises de contrôle d'internet par les Etats, qui n'ont pas manqué de survenir.
Parlons-nous de lutte contre le terrorisme ou contre la cybercriminalité financière ? Pas du tout. Des Etats emprisonnent des blogueurs, pour les opinions qu'ils ont exprimées, violant à la fois la liberté d'opinion et la liberté d'expression. Et des blogueurs sont emprisonnés dans des Etats aussi différents que les Etats-Unis d'Amérique (Josh Wolf) ou l'Egypte (Kareem Amer).
Quant à la France, elle a depuis peu l'idée saugrenue de labelliser certains blogs, développant ainsi une nouvelle bureaucratie (en période de disette budgétaire !) destinée à évaluer, à la place des internautes, qui s'en chargent déjà très bien (Scoopeo, Digg, Newstrust), la qualité de ce qu'ils lisent... Il est à souhaiter d'abord que la France rende à la presse en général sa liberté entière, notamment en cessant de subventionner des journaux en faillite virtuelle, comme le quotidien communiste l'Humanité. Si les politiciens tiennent à subventionner à tout prix, qu'ils réservent leurs subventions à ceux qui démarrent et à eux seuls, et laissent mourir de leur belle mort les journaux qui n'ont plus de lecteurs. Et il est à souhaiter ensuite que la France conserve toute sa liberté à la presse virtuelle, en s'abstenant d'y intervenir.
Laissez les blogueurs écrire, et les lecteurs choisir ce qu'ils ont envie de lire !
Parlons-nous de lutte contre le terrorisme ou contre la cybercriminalité financière ? Pas du tout. Des Etats emprisonnent des blogueurs, pour les opinions qu'ils ont exprimées, violant à la fois la liberté d'opinion et la liberté d'expression. Et des blogueurs sont emprisonnés dans des Etats aussi différents que les Etats-Unis d'Amérique (Josh Wolf) ou l'Egypte (Kareem Amer).
Quant à la France, elle a depuis peu l'idée saugrenue de labelliser certains blogs, développant ainsi une nouvelle bureaucratie (en période de disette budgétaire !) destinée à évaluer, à la place des internautes, qui s'en chargent déjà très bien (Scoopeo, Digg, Newstrust), la qualité de ce qu'ils lisent... Il est à souhaiter d'abord que la France rende à la presse en général sa liberté entière, notamment en cessant de subventionner des journaux en faillite virtuelle, comme le quotidien communiste l'Humanité. Si les politiciens tiennent à subventionner à tout prix, qu'ils réservent leurs subventions à ceux qui démarrent et à eux seuls, et laissent mourir de leur belle mort les journaux qui n'ont plus de lecteurs. Et il est à souhaiter ensuite que la France conserve toute sa liberté à la presse virtuelle, en s'abstenant d'y intervenir.
Laissez les blogueurs écrire, et les lecteurs choisir ce qu'ils ont envie de lire !
2007-03-10
La France est foutue ?
Après La grande nurserie : En finir avec l'infantilisation des français, Libertas vous recommande le dernier opus de Mathieu Laine : Idées fausses, vraies réponses, "La France Est Foutue", depuis jeudi dans les bacs.
Lettre des libéraux
Pour recevoir la Lettre des libéraux (un commentaire libéral sur l'actualité, tous les vendredis), abonnez-vous sur cerclesliberaux.com
2007-03-09
Présidentielle 2007
Une simulation d'élection présidentielle par semaine : www.votez2007.com
Pourquoi Bayrou sera président
Qui est allé à Simonstown en Afrique du Sud a vu ces petits pingouins à la démarche si maladroite sur la terre ferme, et véritables bolides une fois dans l'eau.
Les Français sont sur le bord de l'eau, et craignent de plonger dans leur élément, les vastes et libres mers du globe.
Ils se détournent peu à peu de Charlotte Royal la sorcière, qui tente de les convaincre qu'ils ne sont pas faits pour nager. Mais n'osent pas faire le saut avec Nicolas, qui leur a annoncé la couleur, qui leur propose un contrat clair : "on y va !".
Reste la solution Bayrou : il est gentil, il vous tient la main en regardant la mer. On parle. On ne fait rien mais on parle. On propose des solutions qui ne tiennent pas debout, mais il est rassurant. Et puis on attend. Et on attend. Encore 5 ans de gagnés. Ou de perdus, pour la France, et pour le retour à la croissance et à l'emploi.
Bayrou n'est, comme Chirac, qu'une solution d'attente, pas un remède. S'il est élu, quelle majorité ? quel gouvernement ? quelle politique ? Nul n'en sait rien. On choisit un commandant, et puis on navigue à vue. On ne sait pas où on va. Quelque part au milieu. Dans les limbes de l'espace politique.
Français, un peu de courage, bon sang ! Il faut, oui il faut, voter Sarkozy, seul levier possible et réaliste pour les réformes dont notre pays a un besoin désormais vital.
Les Français sont sur le bord de l'eau, et craignent de plonger dans leur élément, les vastes et libres mers du globe.
Ils se détournent peu à peu de Charlotte Royal la sorcière, qui tente de les convaincre qu'ils ne sont pas faits pour nager. Mais n'osent pas faire le saut avec Nicolas, qui leur a annoncé la couleur, qui leur propose un contrat clair : "on y va !".
Reste la solution Bayrou : il est gentil, il vous tient la main en regardant la mer. On parle. On ne fait rien mais on parle. On propose des solutions qui ne tiennent pas debout, mais il est rassurant. Et puis on attend. Et on attend. Encore 5 ans de gagnés. Ou de perdus, pour la France, et pour le retour à la croissance et à l'emploi.
Bayrou n'est, comme Chirac, qu'une solution d'attente, pas un remède. S'il est élu, quelle majorité ? quel gouvernement ? quelle politique ? Nul n'en sait rien. On choisit un commandant, et puis on navigue à vue. On ne sait pas où on va. Quelque part au milieu. Dans les limbes de l'espace politique.
Français, un peu de courage, bon sang ! Il faut, oui il faut, voter Sarkozy, seul levier possible et réaliste pour les réformes dont notre pays a un besoin désormais vital.
2007-03-08
Agenda libéral - mars 2007
- Mercredi 7 mars 2007 à 19h15 à Paris 7e : conférence Euro92 : "Pourquoi l'explosion des impôts locaux"
- Samedi 10 mars 2007 à 14h30 à Paris 13e : assemblée générale de Liberté Chérie
- Mercredi 14 mars 2007 à 19h15 à Paris 7e : conférence Euro92 : "Le grand méchant marché, décryptage d'un fantasme français" (à ne pas manquer !)
- Lundi 19 mars 2007 à 15h à Paris 5e : table ronde des éditions des Belles Lettres, Bibliothèque classique de la liberté : "Penser la liberté"
- Samedi 10 mars 2007 à 14h30 à Paris 13e : assemblée générale de Liberté Chérie
- Mercredi 14 mars 2007 à 19h15 à Paris 7e : conférence Euro92 : "Le grand méchant marché, décryptage d'un fantasme français" (à ne pas manquer !)
- Lundi 19 mars 2007 à 15h à Paris 5e : table ronde des éditions des Belles Lettres, Bibliothèque classique de la liberté : "Penser la liberté"
Femmes libérales
Le libéralisme n'est pas l'apanage des jeunes trentenaires mâles. En cette journée mondiale des femmes, initiée par la marxiste Clara Zetkin, il est bon de rappeler le rôle qu'ont joué et que jouent les femmes, de tous âges, dans la diffusion et dans la mise en oeuvre des idées de liberté et de responsabilité : Margaret Thatcher, Ruth Richardson ou encore Sabine Hérold, Douce de Franclieu...
2007-03-03
Gers libéral
Libertas, journal libéral francophone, fait de la pub pour la concurrence sur la toile ! et a le plaisir de vous annoncer que Douce de Franclieu, énergique militante libérale, cheville ouvrière du Réseau Liberté, et candidate à la députation en juin prochain dans le Gers, tient désormais un blog : Campagnes de Douce.
Un candidat libéral à l'élection présidentielle
Un candidat libéral à l'élection présidentielle ? Ce serait le meilleur moyen de placer le débat d'idées au coeur de la campagne, et de contribuer à la pédagogie des réformes nécessaires en France.
Il manque pour cela une centaine de signatures à Edouard Fillias, candidat d'Alternative Libérale. 36 000 maires en France, il doit bien s'en trouver une centaine pour donner leur blanc-seing à un jeune candidat libéral ?
Pour aider à récolter ces quelques signatures manquantes, voici la marche à suivre...
Il manque pour cela une centaine de signatures à Edouard Fillias, candidat d'Alternative Libérale. 36 000 maires en France, il doit bien s'en trouver une centaine pour donner leur blanc-seing à un jeune candidat libéral ?
Pour aider à récolter ces quelques signatures manquantes, voici la marche à suivre...
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