Rendez-vous ce soir au pub The Bowler rue Frédéric Bastiat à Paris pour les 210 ans de Frédéric Bastiat, né le 30 juin 1801 !
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Journal libéral francophone
Deminuendus est sumptus publicus
« La Loi devenue l'instrument de toutes les cupidités, au lieu d'en être le frein ! » (Frédéric Bastiat)
2011-06-30
2011-06-29
L'Etat n'est pas manchot
Au fait, l’État n’est pas manchot et ne peut l’être. Il a deux mains, l’une pour recevoir et l’autre pour donner, autrement dit, la main rude et la main douce. L’activité de la seconde est nécessairement subordonnée à l’activité de la première. À la rigueur, l’État peut prendre et ne pas rendre. Cela s’est vu et s’explique par la nature poreuse et absorbante de ses mains, qui retiennent toujours une partie et quelquefois la totalité de ce qu’elles touchent. Mais ce qui ne s’est jamais vu, ce qui ne se verra jamais et ne se peut même concevoir, c’est que l’État rende au public plus qu’il ne lui a pris. C’est donc bien follement que nous prenons autour de lui l’humble attitude de mendiants. Il lui est radicalement impossible de conférer un avantage particulier à quelques-unes des individualités qui constituent la communauté, sans infliger un dommage supérieur à la communauté entière.
Frédéric Bastiat, L'Etat.
Frédéric Bastiat, L'Etat.
2011-06-28
Politique personnelle
Lomig a tagué Libertas, dans une chaîne initiée par Rubin Sfadj :
1. Quel thème généralement peu évoqué, ou selon vous traité avec légèreté, aimeriez-vous voir occuper une place plus importante dans la vie intellectuelle, politique et médiatique ?
La pensée libérale, les auteurs libéraux, l'explication libérale des phénomènes politiques et économiques, la critique libérale des politiques publiques, l'existence d'un courant politique libéral en France. La vie des entreprises qui croissent, innovent, embauchent. Les mécanismes fondamentaux de l'économie, tels que la loi de l'offre et de la demande. Les privilèges et incivilités des gouvernants, et généralement leur insoumission aux contraintes qu'ils imposent à leurs concitoyens (par exemple la manière dont ils ne respectent pas le code de la route, impunément). L'actualité internationale et européenne. Les découvertes scientifiques.
2. Inversement, quel sujet fétiche des médias, "nouveaux" et/ou "anciens", trouvez-vous futile ou superficiel au point de ne mériter qu'une faible part de l'attention qu'on lui porte ? Les discours de Nicolas Sarkozy, rapportés dans les media comme ceux d'Ismail Omar Guelleh dans le quotidien La Nation à Djibouti.
3. Quelle pratique d'ordre public ou privé, largement autorisée par la loi, vous semble nocive au point de devoir faire l'objet d'une interdiction ou d'une réglementation sévères sans plus tarder ?
Le financement par l'endettement de la dépense publique. La dépense publique supérieure à 50 % du produit intérieur brut.
4. Inversement à nouveau, quelle interdiction ou contrainte apposée à un comportement privé ou public vous apparaît si injustifiée qu'elle devrait être levée aussi vite que possible ?
La plus grande partie du code du travail, du code général des impôts, du code de la sécurité sociale, du code de l'urbanisme. Les entraves à la démocratie directe.
5. Enfin, quel événement contemporain a, selon vous, le plus façonné ou modifié vos opinions politiques ?
La chute du mur de Berlin, la mort de Massoud, la mort de Christophe de Ponfilly, le déclin relatif de la France, le gouvernement de Margaret Thatcher, la lecture de 1984 d'Orwell, la lecture de La Loi de Frédéric Bastiat, l'occupation russe en Géorgie en 2008, l'échec de la paix entre Israël et la Palestine en 2000, le rejet français du traité constitutionnel européen.
2011-06-27
Chiffres de l'immigration
Il est difficile d'avoir des chiffres de l'immigration en France. Ceux-ci, qui viennent d'être publiés par l'INSEE pour clore une polémique avec Claude Guéant, sont vieux de 16 ans :
À la rentrée 1995, près d’un entrant en sixième sur 10 appartient à une famille immigrée et que 6 % des élèves vivent dans une famille « mixte ».
(Dans cette étude, une famille immigrée est une famille dont les deux parents sont immigrés, c’est-à-dire nés étrangers à l’étranger, ou une famille monoparentale dont le parent chef de famille est immigré ; une famille mixte est une famille dont un seul des deux parents est immigré.)
Source : INSEE
À la rentrée 1995, près d’un entrant en sixième sur 10 appartient à une famille immigrée et que 6 % des élèves vivent dans une famille « mixte ».
(Dans cette étude, une famille immigrée est une famille dont les deux parents sont immigrés, c’est-à-dire nés étrangers à l’étranger, ou une famille monoparentale dont le parent chef de famille est immigré ; une famille mixte est une famille dont un seul des deux parents est immigré.)
Source : INSEE
2011-06-25
Hadopi et Bitcoin
La crise actuelle a des racines monétaires. La monnaie n'est plus dans la monnaie, depuis le 15 août 1971 et la fin du système de Bretton Woods.
On parle donc de plus en plus de monnaie, et c'est heureux. Et la technologie s'apprête à révolutionner la monnaie, comme elle a révolutionné tant d'autres domaines depuis la fin des années 1990 et la démocratisation d'internet.
Cependant, une crainte se mêle aux espoirs placés dans ces monnaies à masse finie, qu'elles soient métalliques ou électroniques :
Bientôt les Etats vont comprendre la menace placée sur le contrôle qu'ils peuvent exercer sur leurs citoyens (alors que les citoyens ont tant de mal à contrôler l'Etat !). Cela ne saurait tarder. Bientôt un inspecteur des finances un peu geek va réfléchir aux conséquences de Bitcoin ou d'un quelconque équivalent (car des concurrents apparaîtront très vite). Et le premier réflexe dans ce cas sera de faire une loi pour interdire.
Si les Bitcoins sont interdits, cela n'empêchera pas plus leur utilisation que la ridicule Hadopi n'empêche le partage de fichiers : c'est une monnaie pair-à-pair, décentralisée. Mais en revanche, il sera impossible de saisir la justice pour faire respecter des contrats libellés en Bitcoins. Ce qui constitue, qu'on le veuille ou non, une vraie faiblesse. A moins de privatiser aussi la justice...
On parle donc de plus en plus de monnaie, et c'est heureux. Et la technologie s'apprête à révolutionner la monnaie, comme elle a révolutionné tant d'autres domaines depuis la fin des années 1990 et la démocratisation d'internet.
Cependant, une crainte se mêle aux espoirs placés dans ces monnaies à masse finie, qu'elles soient métalliques ou électroniques :
Bientôt les Etats vont comprendre la menace placée sur le contrôle qu'ils peuvent exercer sur leurs citoyens (alors que les citoyens ont tant de mal à contrôler l'Etat !). Cela ne saurait tarder. Bientôt un inspecteur des finances un peu geek va réfléchir aux conséquences de Bitcoin ou d'un quelconque équivalent (car des concurrents apparaîtront très vite). Et le premier réflexe dans ce cas sera de faire une loi pour interdire.
Si les Bitcoins sont interdits, cela n'empêchera pas plus leur utilisation que la ridicule Hadopi n'empêche le partage de fichiers : c'est une monnaie pair-à-pair, décentralisée. Mais en revanche, il sera impossible de saisir la justice pour faire respecter des contrats libellés en Bitcoins. Ce qui constitue, qu'on le veuille ou non, une vraie faiblesse. A moins de privatiser aussi la justice...
2011-06-24
Libre ou égal ?
Bonne nouvelle ! L'auteur du remarquable "Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste" (livre épuisé), Johan Norberg, prend la suite de Milton Friedman et sortira bientôt "Free or equal", une suite de "Free to choose" ("La liberté du choix"), qui était l'oeuvre du prix Nobel d'économie.
2011-06-23
Hors-série de Marianne : les textes sur l'argent
L'hebdomadaire Marianne publie un hors-série consacré aux textes sur l'argent, actuellement en kiosque.
Curieusement, le rédacteur en chef de cette publication a oublié le texte de Frédéric Bastiat sur la monnaie, intitulé Maudit argent !
Un oubli réparé par Libertas... Lecteurs de Marianne de passage ici, profitez-en pour vous abonner à Libertas. C'est gratuit, et quand on parle d'argent, ça tombe bien.
Liens :
- Créons, citoyens, nos propres monnaies
- Napster de la banque : prochain cauchemar des gouvernements ?
- Vers des monnaies libres sur le marché
- L'or comme monnaie naturelle
Curieusement, le rédacteur en chef de cette publication a oublié le texte de Frédéric Bastiat sur la monnaie, intitulé Maudit argent !
Un oubli réparé par Libertas... Lecteurs de Marianne de passage ici, profitez-en pour vous abonner à Libertas. C'est gratuit, et quand on parle d'argent, ça tombe bien.
Liens :
- Créons, citoyens, nos propres monnaies
- Napster de la banque : prochain cauchemar des gouvernements ?
- Vers des monnaies libres sur le marché
- L'or comme monnaie naturelle
2011-06-22
Technologie et chômage : les distributeurs automatiques volent-ils des emplois ?
The Economist cite l'économiste français Frédéric Bastiat dans son article :
Technology and unemployment : are ATMs stealing jobs ?
Sur ce sujet, Frédéric Bastiat a écrit deux textes :
- Les machines, chapitre 8 de Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas
- Midi à quatorze heures
2011-06-19
Ronald Reagan en 1964
Qui pour défendre ces idées en France en 2012 ?
2011-06-16
Des livres dont on parle
De retour du plus prestigieux des dîners en ville, en compagnie de quelques membres du réseau LHC, quelques suggestions de lectures :
2011-06-13
3 raisons de ne pas subventionner les artistes
2011-06-09
Le distributeur de Bitcoins est à sec
"Free Bitcoins - Faucet is being Fixed - The Bitcoin Faucet is closed for maintenance. Please come back later."
Le robinet à bitcoins gratuits est tari.
Lien : article sur la monnaie Bitcoin
2011-06-06
Exit Borloo
Certains ont pu s'interroger sur l'éventualité de soutenir Jean-Louis Borloo, comme solution de rechange après la déception de la fausse rupture de Nicolas Sarkozy, arguant que dans d'autres pays, comme l'Italie, libéraux et radicaux s'étaient alliés.
Les dernières déclarations de Jean-Louis Borloo surenchérissant sur la fiscalité mettent un terme à cet espoir ou à cette illusion :
"Je soutiens la proposition d'intégrer les œuvres d'art dans l'assiette de l'ISF, et j'ai même proposé d'aller plus loin. Je ne comprends pas que la taxation des plus-values sur les œuvres d'art soit forfaitisée à 5 % du prix de vente ou à 8 % pour les métaux précieux. Ce sont aujourd'hui des marchés spéculatifs. J'ai donc proposé que ces plus-values soient taxées au même niveau que les autres. (...) la fiscalité, avant d'être une technique, est le reflet d'un principe républicain : l'égalité, une égalité combinée à un objectif d'efficacité économique." Il propose "un grenelle de la fiscalité" (...), que l'impôt soit "progressif dans tous les cas, sur les revenus du travail, mais aussi sur les revenus du capital."
Lamentable.
(source : Le Monde : Jean-Louis Borloo place la fiscalité au coeur de ses priorités)
Les dernières déclarations de Jean-Louis Borloo surenchérissant sur la fiscalité mettent un terme à cet espoir ou à cette illusion :
"Je soutiens la proposition d'intégrer les œuvres d'art dans l'assiette de l'ISF, et j'ai même proposé d'aller plus loin. Je ne comprends pas que la taxation des plus-values sur les œuvres d'art soit forfaitisée à 5 % du prix de vente ou à 8 % pour les métaux précieux. Ce sont aujourd'hui des marchés spéculatifs. J'ai donc proposé que ces plus-values soient taxées au même niveau que les autres. (...) la fiscalité, avant d'être une technique, est le reflet d'un principe républicain : l'égalité, une égalité combinée à un objectif d'efficacité économique." Il propose "un grenelle de la fiscalité" (...), que l'impôt soit "progressif dans tous les cas, sur les revenus du travail, mais aussi sur les revenus du capital."
Lamentable.
(source : Le Monde : Jean-Louis Borloo place la fiscalité au coeur de ses priorités)
À temps et contretemps
Au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne, la crise fait perdre les socialistes ; le peuple accorde sa confiance à la droite pour le sortir de la crise, et ces pays, après avoir fait les réformes nécessaires, repartiront de l'avant.
Ce qui me désole est qu'encore une fois, la France va choisir les socialistes en 2012 (prometteurs de chimères, comme l'explique Gustave Le Bon), préférant l'original à la pâle copie qu'est devenue l'UMP (interventionniste, étatiste, protectionniste), et va encore descendre une marche, vers le déclin annoncé par Nicolas Baverez.
La France a besoin d'une voix libérale.
Ce qui me désole est qu'encore une fois, la France va choisir les socialistes en 2012 (prometteurs de chimères, comme l'explique Gustave Le Bon), préférant l'original à la pâle copie qu'est devenue l'UMP (interventionniste, étatiste, protectionniste), et va encore descendre une marche, vers le déclin annoncé par Nicolas Baverez.
La France a besoin d'une voix libérale.
2011-06-05
2011-06-04
Commémoration de l'abolition de l'esclavage en France
via le blog de Franck Johannès : Libertés surveillées
2011-06-03
Murray Rothbard dans Le Monde !
Le journal Le Monde publie le 2 juin 2011 un article intitulé : "L'impôt, c'est le vol !" à l'occasion de la parution aux éditions des Belles Lettres de L'éthique de la liberté de Murray Rothbard. Voir aussi l'entretien avec Jérémie Rostan publié par le Bulletin d'Amérique.
Lien : Librairie libérale
Lien : Librairie libérale
2011-06-01
Asia Bibi, chrétienne du Pakistan, condamnée à mort pour blasphème
Lien : Anne-Isabelle Tollet, grand reporter au Pakistan : Asia Bibi, chrétienne du Pakistan, condamnée à mort pour blasphème (Le Monde)
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