2012-11-28

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2012-11-11

Le rapport Gallois



Communiqué du PLD :

"Le rapport Gallois, mécano fiscal et d'économie administrée,
sans libération des entreprises, ni réforme de l'Etat


Malgré un diagnostic lucide, les propositions du rapport Gallois sont très insuffisantes, voire contreproductives. Aucune baisse drastique des dépenses publiques n'est préconisée pour combler le déficit public de 100 Md€. La proposition phare consiste à baisser les charges patronales de 20 milliards et les charges salariales de 10 milliards via des reports fiscaux et une baisse dérisoire des dépenses publiques. Qui peut croire à l'efficacité d'un simple tour de bonneteau fiscal ? Les entreprises ont besoin d'un choc de confiance et de flexibilité (simplification des réglementations et du code du travail, abolition des professions protégées,…).

Pire encore, 15 mesures sur 22 renforcent l'intervention publique, les subventions et niches fiscales, et l'emprise des syndicats sur la bonne marche des entreprises. Un "Commissariat à la prospective, lieu d’expertise et de dialogue social", nous promet le retour de bureaucrates au mieux inutiles, au pire nuisibles à notre économie en mal de simplicité et de liberté. Ce sont l'Etat et le secteur public qui ont besoin d'un choc de compétitivité : aucune proposition dans ce domaine.

Le rapport Gallois n'aura aucun impact durable sur la compétitivité s'il est mis en œuvre, ce qui semble improbable. Le seul point intéressant encourage l’expérimentation dans l’exploitation du gaz de schiste pour diminuer notre dépendance énergétique. Il a déjà essuyé un refus catégorique de la coalition PS-Verts, hostile au progrès. Nous regrettons presque le rapport Attali aux propositions plus ambitieuses."

2012-10-23

Les patrons de la presse nationale, tous mauvais

Si j'avais le temps, je lirais : Les patrons de la presse nationale, tous mauvais, par Jean Stern :


Heureusement, il y a la presse internet : Libertas, Contrepoints, Atlantico, pour porter les valeurs de la liberté.

2012-10-04

Vies ordinaires en Corée du Nord

"Rien à envier au reste du monde, c’est la devise de la Corée du Nord. Depuis des mois, des années, ce pays fait tristement l’actualité : articles, reportages, documentaires éclairent la difficile réalité d’un pays coupé du reste du monde. Mais, pour la première fois, un livre trace le portrait hallucinant de ce pays qui a sombré dans le chaos, de par la folie de ses dirigeants : Kim Il-Sung, disparu en 1994, et son fils, Kim Jong-Il, l’actuel président [décédé en 2011, remplacé par son fils, Kim Jong-eun]. En s’appuyant sur les destins d’une demi-douzaine de Nord-Coréens, Barbara Demick dresse un épouvantable état des lieux : famines à répétition (un ou deux million de victimes sur une population de 23 millions d’habitants), faillite totale de l’économie, de l’éducation, de la santé. Mais aussi propagande, censure, arbitraire. Un jeune couple, un orphelin, une ouvrière ou un médecin jadis idéaliste, ce sont ces vies ordinaires en Corée du Nord auxquelles ce livre bouleversant rend hommage pour sensibiliser l’opinion publique internationale. Comment survivre à l’intérieur ou survivre à la fuite et l’exil ? Vies ordinaires en Corée du Nord est un livre exceptionnel peuplé de héros ordinaires, qui sont aussi des survivants."



2012-10-03

Le naufrage d'un "laboratoire social"

"Laboratoire social" : comparez ce texte de Frédéric Bastiat à cet article du Figaro de ce matin; des craintes exprimées par Frédéric Bastiat à la réalité, il n'y a qu'un pas...

Frédéric Bastiat, La Loi, 1850 :
"Il est si vrai que les socialistes considèrent l'humanité comme matière à combinaisons sociales, que si, par hasard, ils ne sont pas bien sûrs du succès de ces combinaisons, ils réclament du moins une parcelle d'humanité comme matière à expériences: on sait combien est populaire parmi eux l'idée d'expérimenter tous les systèmes, et on a vu un de leurs chefs venir sérieusement demander à l'assemblée constituante une commune avec tous ses habitants, pour faire son essai. C'est ainsi que tout inventeur fait sa machine en petit avant de la faire en grand. C'est ainsi que le chimiste sacrifie quelques réactifs, que l'agriculteur sacrifie quelques semences et un coin de son champ pour faire l'épreuve d'une idée."

Le Figaro, 3 octobre 2012 :
"Échirolles : le naufrage d'une ancienne «cité modèle». Laboratoire social à sa création, le quartier «Villeneuve Grenoble» a basculé peu à peu dans un processus de paupérisation et de délinquance, aggravé par la crise."

2012-09-30

PLD: Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Nous n'aurions pas utilisé l'expression "11 septembre", assez godwinesque, mais voici cependant un communiqué, qui reste juste sur le fond, du Parti libéral démocrate :

Le 11 septembre de l'esprit d'entreprise

Le gouvernement a annoncé qu'il allait taxer les plus-values de l'entrepreneuriat au même titre que les revenus du travail. Sous ses dehors démagogiques, la mesure promet d'être catastrophique : celui qui risque ses économies, son confort et sa santé dans la création d'une start-up devra au final payer au fisc 60% de son gain lorsqu'il revendra des parts de son entreprise, entre l'impôt sur le revenu et la CSG. Avec de telles perspectives, qui restera en France pour entreprendre ?

Simultanément, le gouvernement annonce qu'il va aligner les cotisations du régime de l'auto-entrepreneur sur celles des autres travailleurs individuels, ce qui vide le dispositif de son intérêt, alors que l'auto-entrepreunariat, s'il n'a créé aucun riche, a permis à des milliers de Français d'échapper à la spirale de l'assistanat.

Tuer les start-ups et les auto-entrepreneurs le même jour, tout en annonçant une prochaine loi "Mittal" qui devrait stopper définitivement toute velléité de création d'emploi par les investisseurs étrangers : c'est à un véritable 11 septembre de l'esprit d'entreprise que nous sommes en train d'assister. Un tel étranglement fiscal des personnes qui sont la source vive de la création de valeur -que d'autres s'acharnent tant à capter et semer à tout vent-, condamne la France à une longue stagnation économique et l'Etat à une faillite quasi-certaine sous quelques années.

En effet, même si l'Etat commençait à réduire ses dépenses (ce qui ne sera pas le cas en 2013, année promise à une forte progression des dépenses de l'Etat, encore et toujours), ses recettes diminueront du fait de la trop forte augmentation des taux d'imposition : trop d'impôt tue l'impôt. Ce gouvernement socialiste n'est pas seulement démagogue ou incompétent : il est avant tout dangereux. Son égalitarisme forcené et idéologique se concrétise par le nivèlement par le bas : les exemptions et primes de Noël pour ceux qu'on a trop découragé de travailler, la spoliation des fruits de l'effort pour les autres.

2012-09-29

Pour ou contre la peine de mort ?

Pour ou contre la peine de mort ? 3 textes, dont un inédit en français de John Stuart Mill.


2012-09-28

Atlas Shrugged partie 2



La suite du film inspiré du roman La Grève d'Ayn Rand.

2012-09-19

Une autre image du Liban



Les religions sont comme la langue d'Esope. Un jour, Benoît XVI appelait les Libanais à la paix. Le lendemain, Hassan Nasrallah appelait les chiites à la colère. Puissent ces 4 minutes montrer un autre visage du Liban.

2012-09-17

Rap anti-français



Sabry Mjnoon : "J'aime la France, beaucoup d’essence, pour lui déclarer ma flamme".

La France nourrit ses propres ennemis.

Clip découvert via la page annonçant une manifestation pour le 22 septembre 2012 :
Manifestation à Paris contre le film "Innocence of Muslims"

Lien : Riposte laïque

2012-09-14

Charles Gave : modèle suédois et media

Je vous recommande deux articles de l'excellent Charles Gave :
  • La Suède, l'exemple à suivre : Comment gérer nos Etats-providence tout en maintenant une bonne compétitivité, c'est-à-dire comment empêcher qu’une croissance incontrôlée du poids de l’Etat n’étouffe le système productif ? Peut-être en regardant du côté de Stockholm...
  • Ils ont acheté la presse : Charles Gave, de l'Institut des Libertés, nous présente ici une recension du livre de Benjamin Dormann, "Ils ont acheté la presse", dans laquelle l'auteur explique l'actuel biais de la presse en faveur des thèses économiques keynésiennes et socialistes.

2012-09-06

PLD: La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

"La politique du logement du gouvernement entretient la pénurie

Renforcement du blocage des loyers, augmentation des quotas de construction sociale fixés par la loi SRU et, enfin, annonce de la création d'une nouvelle niche fiscale sur le logement pour remplacer le "Sellier". Les premières annonces du gouvernement en matière de logement ne sont qu'une continuation entêtée des recettes appliquées depuis plus de 20 ans, et qui ont prouvé leur incapacité à résoudre la crise du logement dans le pays aux 700 000 SDF et 3 millions de logés précaires.

Ces mesures ne traitent en rien les deux problèmes de fond. D'une part, le rationnement bureaucratique du foncier rend le logement privé inabordable pour bien des ménages modestes et moyens. D'autre part, une fiscalité ravageuse et des lois trop laxistes vis à vis des mauvais payeurs dissuadent de plus en plus l'investissement locatif. Tant que ces deux verrous subsisteront, l'Etat sera condamné à verser toujours plus d'un argent qu'il n'a plus dans le tonneau des Danaïdes du logement social, dont une bonne moitié des locataires ne devraient en aucun cas bénéficier d'une telle subvention pour se loger.

Libérer le marché foncier et rendre aux contrats locatifs une liberté simplement encadrée par des considérations juridiques élémentaires abaisseraient considérablement le coût du logement privé en libérant l'offre, à la condition de réduire l'incertitude fiscale sur les investissements immobiliers et de restaurer la sécurité juridique des investissements immobiliers. La collectivité pourrait ainsi limiter ses interventions à caractère social aux seuls cas d'urgence, pour une fraction des 35 milliards annuellement dilapidés en interventions publiques. Un marché enfin fluide et une aide bien plus ciblée soulageraient tous les Français, notamment les personnes et les ménages modestes."

Source : Parti libéral démocrate.

2012-09-02

Socialisation du logement



Ce reportage de propagande de 1962 illustre les arguments exposés à l'époque en faveur de l'étatisation de la construction de logements. Les conséquences catastrophiques, nous les connaissons aujourd'hui. Cela devrait servir d'avertissement à toutes les promesses iréniques faites par tel ou tel ministre de passage, et de la distance qu'il y a avec la réalité.

Quelles villes aurions-nous aujourd'hui si, au lieu de planifier ces logements selon les principes insensés de la charte d'Athènes, ces subventions publiques avaient été attribuées directement aux mal-logés, pour qu'ils se logent mieux ?

2012-08-27

BFMTV Politique, Arnaud Montebourg face à un chef d'entreprise


Alexandre Saubot (Haulotte Groupe) face à Arnaud Montebourg (Socialiste Groupe)
via http://twitter.com/RaphChabaud

Banc d'essai des candidats à la présidence de l'UMP

Jean-François Copé : Vous avez été déçu entre 2007 et 2012 ? Vous attendiez une révolution libérale, et vous n'avez trouvé qu'un sur-place agité, défaisant en deuxième moitié de mandat ce qui avait été fait dans la première ? Jean-François Copé, c'est du Sarkozy, version junior. 2007-2017 : on peut commettre une erreur une fois, mais pas deux.

Xavier Bertrand : Never ever. Jamais nous n'avons entendu une prise de position clairement libérale de sa part. Tant qu'il n'aura pas changé, nous ne pourrons le choisir.

NKM : La seule à n'être pas hors-sujet, à s'intéresser à la vie du parti, et à promettre une plus forte décentralisation des décisions ; mais les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Et son engagement d'arrière-garde contre l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe déçoit.

BLM : Bruno Le Maire est contre l'organisation des "courants" au sein de l'UMP, promis par Jean-François Copé (toujours pour "après" ; que ne les a-t-il mis en place "avant" ?). Les courants figurent dans les statuts du parti. Un président contre les statuts de son organisation, c'est non. Il faut y ajouter ses propos ambigus sur le libéralisme, assumé un jour, repoussé le lendemain.

Philippe Herlin : Économiste se disant libéral. Intéressant, jusqu'à ce que sa bio révèle son passage au FN et son ralliement très très récent à l'UMP. Le FN, c'est l'anti-Midas : il transforme tout ce qu'il touche en plomb.

Au terme de cet examen, il ne reste que François Fillon, dont les libéraux attendent qu'il prenne des positions plus claires, pour eux-mêmes se positionner. La mise en place des "courants" paraît une condition indispensable pour le soutenir : cela seul permettra l'émergence d'idées nouvelles au sein de l'UMP, où le débat a été étouffé pendant 5 ans, coûtant au parti une succession de cuisantes défaites. L'idéal serait l'émergence de courants capables de hiérarchiser leurs propositions, et un président capable de rassembler ces courants, en faisant la synthèse des propositions essentielles des différentes tendances de la coalition de la droite et du centre.

Feuilleton à suivre jusqu'en novembre 2012.

2012-08-19

La charia est incompatible avec la démocratie (CEDH, 2003)

Passionnant arrêt REFAH PARTİSİ (PARTI DE LA PROSPÉRITÉ) ET AUTRES c. TURQUIE (Requêtes nos 41340/98, 41342/98, 41343/98 et 41344/98) - Cour européenne des droits de l'homme, Strasbourg, 13 février 2003. Extraits :

(...)

123.  Or la Cour partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention :

« 72.  A l’instar de la Cour constitutionnelle, la Cour reconnaît que la charia, reflétant fidèlement les dogmes et les règles divines édictés par la religion, présente un caractère stable et invariable. Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques. La Cour relève que, lues conjointement, les déclarations en question qui contiennent des références explicites à l’instauration de la charia sont difficilement compatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention, comprise comme un tout. Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la charia, qui se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses. (...) Selon la Cour, un parti politique dont l’action semble viser l’instauration de la charia dans un Etat partie à la Convention peut difficilement passer pour une association conforme à l’idéal démocratique sous-jacent à l’ensemble de la Convention. »

124.  La Cour ne saurait perdre de vue que des mouvements politiques basés sur un fondamentalisme religieux ont pu par le passé s’emparer du pouvoir politique dans certains Etats, et ont eu la possibilité d’établir le modèle de société qu’ils envisageaient. Elle considère que chaque Etat contractant peut, en conformité avec les dispositions de la Convention, prendre position contre de tels mouvements politiques en fonction de son expérience historique.

125.  La Cour observe aussi que le régime théocratique islamique a déjà été imposé dans l’histoire du droit ottoman. La Turquie, lors de la liquidation de l’ancien régime théocratique et lors de la fondation du régime républicain, a opté pour une vision de la laïcité confinant l’Islam et les autres religions à la sphère de la pratique religieuse privée. Rappelant l’importance du respect du principe de la laïcité en Turquie pour la survie du régime démocratique, la Cour considère que la Cour constitutionnelle avait raison lorsqu’elle estimait que le programme du Refah visant à établir la charia était incompatible avec la démocratie (paragraphe 40 ci-dessus). (...)

128.  Poursuivant ce raisonnement, la Cour écarte la thèse des requérants selon laquelle empêcher un système multijuridique de droit privé au nom de la place spéciale réservée à la laïcité en Turquie équivaudrait à établir une distinction défavorable aux musulmans qui voudraient vivre, dans leur vie privée, selon les rites de leur religion.

Elle rappelle que la liberté de religion, y inclus la liberté de la manifester par le culte et l’accomplissement des rites, relève d’abord du for intérieur. La Cour souligne sur ce point que le domaine du for intérieur est tout à fait différent de celui du droit privé, ce dernier concernant l’organisation et le fonctionnement de la société tout entière.

Personne ne conteste devant la Cour qu’en Turquie chacun peut suivre dans sa sphère privée les exigences de sa religion. En revanche, la Turquie, comme toute autre Partie contractante, peut légitimement empêcher que les règles de droit privé d’inspiration religieuse portant atteinte à l’ordre public et aux valeurs de la démocratie au sens de la Convention (par exemple les règles permettant la discrimination fondée sur le sexe des intéressés, telles que la polygamie, les privilèges pour le sexe masculin dans le divorce et la succession) trouvent application sous sa juridiction. La liberté de conclure des contrats ne saurait empiéter sur le rôle de l’Etat consistant à organiser d’une façon neutre et impartiale l’exercice des religions, cultes et croyances (paragraphes 91-92 ci-dessus). (...)

130.  La Cour considère que, quelle que soit l’acception que l’on donne à la notion de djihad (dont le premier sens est la guerre sainte et la lutte à mener jusqu’à la domination totale de la religion musulmane dans la société), invoquée dans la plupart des discours mentionnés ci-dessus, une ambiguïté régnait dans la terminologie utilisée quant à la méthode à employer pour accéder au pouvoir politique. Dans tous ces discours, l’éventualité et la possibilité d’avoir « légitimement » recours à la force afin de surmonter divers obstacles sur le chemin politique envisagé par le Refah pour accéder au pouvoir et y rester ont été mentionnées.

131.  Par ailleurs, la Cour fait sien le constat suivant de la chambre :

« 74.  (...)

S’il est vrai que les dirigeants du [Refah] n’ont pas appelé dans des documents gouvernementaux à l’usage de la force et de la violence comme moyen politique, ils ne se sont pas concrètement désolidarisés en temps utile des membres du [Refah] qui soutenaient publiquement le recours potentiel à la force contre des politiques qui leur étaient défavorables. Dès lors, les dirigeants du [Refah] n’ont pas supprimé l’ambiguïté caractérisant ces déclarations quant à la possibilité de recourir aux méthodes violentes pour accéder au pouvoir et y rester (voir, mutatis mutandis, l’arrêt Zana c. Turquie du 25 novembre 1997, Recueil 1997-VII, p. 2549, § 58). » (...)

PAR CES MOTIFS, LA COUR, À L’UNANIMITÉ,

1.  Dit qu’il n’y a pas eu violation de l’article 11 de la Convention ;

L'économie autrichienne en 2 min chrono

Rêvons qu'un jour, un homme politique français de premier plan soit capable d'expliquer les rudiments de l'école autrichienne d'économie en moins de 2 minutes ! On en est loin.



(via Lupus)

2012-07-20

Les économistes découvrent le marché

Au Royaume-Uni, le chômage baisse malgré la récession (Le Monde). Enigme, mystère, grande surprise pour certains "économistes" : un marché du travail flexible permet de réduire le chômage même en récession ! Incompréhensible pour les Français. Et pourtant, ce mécanisme simple, qui pourrait être mis en oeuvre en France pour reprendre le chemin du plein emploi, s'appelle : économie de marché libre (free market economy).

Le résultat : alors que nombre de Français croient que l'industrie automobile britannique a disparu dans les années 1980, les usines automobiles britanniques... existent et embauchent ! (source : Le Parisien libéral)



En réalité, le discours ambiant sur la "désindustralisation" est fondé sur des mythes et non sur des faits. La part relative de l'industrie a décru, certes, mais pas seulement en France : elle a décru au niveau global, du fait du développement des services. Comme l'écrit Georges Kaplan, la désindustrialisation massive est mondiale. Mais la production industrielle, en valeur absolue, a plus que doublé en France depuis les années 1970 !

2012-07-17

Henri Boulad sj à propos du printemps arabe en Egypte



Né au Caire en 1931, jésuite, égyptien, francophone, Henri Boulad donne un témoignage sur les bouleversements en cours en Égypte, loin de la version politiquement correcte française.

Liens : L'Égypte et les chrétiens d'Orient - AED Égypte - The Economist about Egypt

2012-07-15

2012-06-19

PLD : La droite a besoin des libéraux pour se reconstruire

"Au terme d’une campagne sans débat de fond, l'abstention confirme son statut de premier parti de France avec plus de 43% des inscrits, une première dans l’histoire de la Ve République. Le Front de Gauche est lourdement sanctionné pour ses provocations caricaturales. Les Verts représentent 2% des électeurs et obtiennent 18 élus, là où le FN qui représente 18% de l’électorat récupère 2 sièges. Le PS et l'UMP n’ont finalement réuni qu’un inscrit sur deux au premier tour. La justesse du mode de scrutin est donc sérieusement mise en question au moment où la crise ébranle notre modèle social. C’est pourquoi nous appelons François Hollande à introduire une dose importante de proportionnelle dans les scrutins à venir.

Après cette 5ème défaite consécutive depuis 2007, la droite est battue à tous les niveaux. La garde rapprochée de Nicolas Sarkozy a subi la colère des électeurs, comme l'indique la défaite de Nadine Morano, de Frédéric Lefebvre et de Claude Guéant. Par ailleurs, nous déplorons l’échec d’Hervé Novelli, qui prive les libéraux d’une voix claire au Parlement. Une page de l’histoire de l’UMP se tourne.

Le PS domine partout : grandes villes, Conseils généraux et régionaux, Sénat, Assemblée nationale et Présidence de la République. François Hollande a donc les pleins pouvoirs pour mettre en œuvre sa politique étatiste et dépensière, comme en atteste sa proposition d'un plan de relance par les fonds structurels et l’emprunt de 120 milliards d'euros à l’échelle européenne. Il met en péril notre avenir ainsi que celui de l’Europe qu’il ébranle un peu plus.

La droite doit se reconstruire sur des valeurs et un projet pour la France et l’Europe. Elle a besoin des libéraux pour avoir des réponses à la crise des Etats providence, au chômage endémique et à la panne de croissance.  La libéralisation des réglementations du travail, des professions protégées et des monopoles, l’alignement du statut de la fonction publique sur le droit privé, la simplification fiscale ou la lutte contre un Etat nounou, intrusif et surprotecteur sont autant de domaines où la droite peut se démarquer et démarrer un plan de sauvetage du pays lorsque la défiance générale nous rattrapera."

(Communiqué du Parti libéral démocrate)

2012-06-04

Blocage des loyers : les effets pervers #logement

Blocage des loyers : inégalité des territoires et mal-logement 



"Dans la sphère économique, un acte, une habitude, une institution, une loi n’engendrent pas seulement un effet, mais une série d’effets. De ces effets, le premier seul est immédiat ; il se manifeste simultanément avec sa cause, on le voit. Les autres ne se déroulent que successivement, on ne les voit pas ; heureux si on les prévoit.

Entre un mauvais et un bon économiste, voici toute la différence : l’un s’en tient à l’effet visible ; l’autre tient compte et de l’effet qu’on voit et de ceux qu’il faut prévoir.

Mais cette différence est énorme, car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa. — D’où il suit que le mauvais économiste poursuit un petit bien actuel qui sera suivi d’un grand mal à venir, tandis que le vrai économiste poursuit un grand bien à venir, au risque d’une petit mal actuel.


Comme le disait ainsi Frédéric Bastiat, il y a "ce qu'on voit" : le blocage des loyers à la relocation, idée naïve pleine de bonnes intentions annoncée par la ministre de "l'égalité des territoires et du logement". Formidable, pense le quidam.

Mais il y a "ce qu'on ne voit pas" :
- une atteinte à la liberté contractuelle, à un moment où personne n'est lésé, personne n'étant obligé de contracter (on n'est pas dans le cas de la révision annuelle, où le locataire subit l'augmentation, à laquelle il ne peut échapper qu'en déménageant) ;
- cette restriction à la liberté de disposer de son bien est une atteinte à la propriété privée, garantie par l'article 17 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ;
- les propriétaires auront intérêt à appliquer systématiquement l'augmentation maximale de la révision annuelle des loyers, ne pouvant plus rattraper un retard pris sur l'inflation lors de la relocation ;
- les investisseurs auront intérêt à ne pas investir dans la construction de logements neufs en France en vue de les louer, dès lors qu'ils perdent la possibilité d'ajuster le rendement du capital investi, par rapport à l'immobilier dans d'autres pays européens, ou à d'autres catégories d'actifs, comme les actions ou les obligations ;
- la construction d'une bureaucratie coûteuse et inquisitrice, pour obtenir toutes les données sur les loyers, et la définition arbitraires d'un zonage inégalitaire du territoire, propice aux pressions des intérêts particuliers;
- au total, on sait, depuis des décennies, pour l'avoir essayé, et abandonné par l'ordonnance Chirac du 1er décembre 1986, que le contrôle des prix ne fonctionne pas: il est contre-productif, c'est-à-dire qu'il produit les effets contraires à ceux qu'il recherche.


Avec le blocage des loyers, Cécile Duflot veut louer plus pour moins cher. Mais la réalité est qu'à cause du blocage des loyers, on louera moins pour plus cher.

2012-05-28

Une femme saoudienne libre



Cette femme saoudienne est un exemple de courage face à l'intimidation de la police religieuse musulmane.

2012-05-24

Travestissement intellectuel



Pauvreté de l'argumentation de Chantal Delsol (citée par La Lime), qui nous a habitués à mieux.

"Pourquoi les en empêcher puisqu'ils s'aiment? Avec ce raisonnement, on justifie n'importe quoi. Des Hollandais ont contracté un mariage à trois. Un jeune Australien s'est marié l'année dernière avec son chien. Des enfants de 10 ans pourraient se marier, s'ils s'aiment. Et aussi un père avec sa fille de 10 ans, s'ils s'aiment.", écrit-elle.

Il n'est pas question de faire n'importe quoi, comme le suggère cet amalgame digne de Brigitte Barèges, de l'UMP, le parti qui n'a pas exclu Christian Vanneste, devenu récemment président du RPF.

Le mariage civil, écrivait Libertas dans son article "À propos de l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe", n'est pas le mariage religieux. Mais il reste un mariage. C'est-à-dire l'union de deux adultes ayant une vie commune, au sens juridique du terme. La sociologie sans le droit fait dire n'importe quoi. Le mariage unit deux personnes capables, c'est-à-dire dotées de la capacité juridique. Ni les chiens, ni les enfants. Le travestissement intellectuel qui consiste à amalgamer l'union juridique de deux hommes ou de deux femmes avec des relations zoophiles ou pédophiles ou incestueuses est, au fond, assez scandaleux, indigne de Chantal Delsol comme du journal Le Figaro qui la publie.

"protéger l'avenir de la famille et de la filiation", écrit Chantal Delsol, pour conclure son article. En quoi le mariage civil de deux homosexuels compromettrait-il l'avenir de la famille et de la filiation ? Espérait-on que ces deux homosexuels contracteraient un mariage de convenance, et feraient des enfants de convenance au sein d'un couple hétérosexuel fondé sur le mensonge ? Ou craignait-on que ces deux homosexuels donnent un mauvais exemple à la jeunesse, comme Socrate condamné à la ciguë, alors qu'il y a aussi peu de chance de changer un hétérosexuel en homosexuel que l'inverse ?

Lien : À propos de l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe

2012-05-19

Prix Taxman

Le Taxman ou le Taxman Award est une élection annuelle belge qui consiste à remettre un prix à la personne (ou l'organisation) qui a fourni la contribution la plus remarquable à la fiscalité. Cette élection est une initiative de la société d'assurances ERGO Insurance et du magazine financier Tendances, en collaboration avec les Éditions Pelckmans et la Fédération des Entreprises de Belgique. Ce prix a été décerné pour la première fois en 2008.

Le gagnant est la personne qui, selon le vote du public et du jury, aura fourni la contribution la plus remarquable à la fiscalité. Cette contribution consiste à ce que les nominés aient soit diminué la pression fiscale, soit simplifié l'impôt, soit humanisé la fiscalité.

Entre-temps, le prix est devenu une valeur sûre du paysage fiscal et gagne chaque année en importance. Le Taxman est à la fiscalité ce qu'est la remise des Oscars à l'industrie du film, avec pour différence que les décisions fiscales prises au niveau national influencent directement toute la population. Ceci souligne l'importance de ce prix à un moment où le secteur financier est au cœur de toutes les attentions.

(source : JPO)

2012-05-11

À propos de l'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe



1. Le mariage civil n'est pas le mariage religieux. Il n'est pas question, comme en Suède, d'ouvrir le mariage religieux. Le sujet concerne uniquement les institutions laïques, et non les autorités religieuses du pays. Cela fait 107 ans que les églises et l'Etat sont séparés, mais il semble nécessaire de le rappeler. Et cela en accord avec l'enseignement du Christ : rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

2. Le Christ a dit : "Aimez-vous les uns les autres", et non excluez-vous les uns les autres. De nombreux catholiques voudraient une église catholique plus inclusive, plus aimante. C'est le sens de la déclaration signée par une majorité de théologiens catholiques allemands. C'est le sens des mouvements qui animent les églises d'Irlande et d'Autriche, pays on ne peut plus catholiques...

3. L'ouverture du mariage civil aux couples de même sexe est un exemple de la notion d'optimum de Pareto: on améliore le bien-être des couples concernés, sans détériorer en rien la situation des époux hétérosexuels.

2012-05-07

Appel au rassemblement des libéraux pour les législatives

Appel au rassemblement des libéraux
pour les législatives



La victoire plus faible qu’annoncée de François Hollande traduit une victoire de dépit, pas une victoire d’adhésion, d’autant que toute la campagne de François Hollande a été bâtie sur de l’anti-sarkozysme primaire. Pour sa part, l’électorat réformateur a définitivement tourné la page de Nicolas Sarkozy après s’en être progressivement éloigné à chaque élection depuis 5 ans. Non seulement les réformateurs issus des formations politiques, notamment libérales, ou de la société civile n’ont jamais été écoutés par le président sortant et la droite monolithique UMP-RPR, mais ce clan au pouvoir a fait le choix d’augmenter encore les impôts plutôt que de réformer notre modèle économique et social en déclin.

Le réveil va être douloureux dans une France dorénavant socialiste à tous les étages. Le discours de déni des réalités de cette gauche est à contrecourant du processus de réforme courageux engagé dans toute l’Europe. Hollande prône une augmentation de la pression fiscale et de la dépense publique tandis que l’Europe s’est engagée dans un mouvement de rigueur budgétaire et de réformes structurelles pour la croissance. Il ne reste qu’à espérer qu’il ne va pas porter un coup de plus à la construction européenne déjà fragilisée au moment où la crise des dettes souveraines ébranle gravement la Grèce et l’Espagne.

L’électorat réformateur attend un discours offensif sur le terrain de la croissance et de l’emploi. Dans un mois, les législatives détermineront les forces qui légitimeront le gouvernement socialiste, mais aussi celles qui devront reconstruire avec ardeur notre courant politique dans l’opposition. Nous appelons au rassemblement de tous les libéraux et des centristes pour promouvoir le renouvellement nécessaire des élus et des projets après tant d'années d'échec de la droite actuelle. Soyons ensemble le fer de lance des réformes structurelles dont le pays a tant besoin.

Communiqué du PLD

2012-05-05

Le PLD vote Bayrou mais pas Hollande

Communiqué du Parti libéral démocrate

Le Parti Libéral Démocrate prend acte de la décision de François Bayrou de voter à titre personnel pour François Hollande au second tour de l’élection présidentielle. Bien que ce choix intime ne soit pas une consigne de vote destinée aux électeurs, c'est un signal fort qui aura des conséquences importantes pour l'espace central de notre échiquier politique. Nous avons défendu la candidature de François Bayrou jusqu'au premier tour parce que ses thèmes de campagne étaient justes et qu'il était seul à les évoquer. Nous ne le regrettons pas, ces questions reviendront demain avec force lorsque la crise frappera notre pays.

Son choix du second tour nous apparait contradictoire avec sa volonté affichée d’assainir la situation financière de la France et d'engager des réformes de compétitivité. Le PLD ne s'est jamais privé de critiquer les errements graves de la politique menée par Nicolas Sarkozy. C'est notamment le cas avec la menace de fermer les frontières, le recul de nos libertés ou la multiplication de nouveaux impôts. Pour autant, nous nous opposons encore plus fermement à la politique économique irresponsable proposée par François Hollande consistant à poursuivre la course effrénée de la dépense publique, sans remise en question et sans réformes structurelles.

2012-04-27

Egalité

François Hollande a choisi le signe égal comme symbole de sa campagne. Et finalement, c'est très juste.

On pourrait d'ailleurs filer la métaphore :

- FDG : le Front de gauche veut soustraire aux riches
= PS : le PS veut l'égalité avant tout, fût-ce au prix de la liberté
+ UMP : le capitalisme de connivence en veut toujours plus
x PLD : les libéraux que travail et richesse ne s'opposent pas mais se multiplient
/ FN : et le FN applique la maxime diviser pour mieux régner

2012-04-17

Sondage présidentielle 2012

148 lecteurs de Libertas ont voté :

Selon 41 % d'entre eux, le prochain président sera François Hollande (PS).
Selon 31 % d'entre eux, le prochain président ne sera ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy.
Selon 27 % d'entre eux, Nicolas Sarkozy (UMP) sera réélu président de la République.

Alea jacta est.

2012-04-13

Dictionnaire du libéralisme

Mathieu Laine publie chez Larousse un Dictionnaire du libéralisme :


2012-04-03

John Deere célèbre ses 175 ans



John Deere célèbre ses 175 ans ; c'est l'occasion de relire le chapitre de Bastiat sur Les Machines.

2012-04-02

Les hommes du président Sarkozy piégés par leurs comptes suisses

François Pilet, dans Le Matin : Les hommes du président Sarkozy piégés par leurs comptes suisses

"A posteriori, les assauts lancés par la France contre le secret bancaire suisse passent pour un incroyable autogoal. Cet aveuglement n’était pas l’unique fait du chef de l’Etat. En 2009, Eric Woerth, alors ministre du Budget, avait brandi la liste des clients volée à HSBC. Des éléments suggèrent aujourd’hui que le ministre en aurait retiré le nom de l’avocat Patrice de Maistre, gérant de fortune de Liliane Bettencourt, qui était aussi l’employeur de son épouse."

2012-03-20

Libres de choisir !



L'Institut Coppet publie des vidéos sous-titrées de la série d'émissions télévisées qui changea l'Amérique, sur "La liberté du choix". À regarder !

2012-03-14

Une autre Europe est possible

Une autre Europe est possible


Bien que l’affaire n’ait pas fait grand bruit en France, les dirigeants de douze pays européens se sont rassemblés pour publier une lettre ouverte : Espagne, Estonie, Finlande, Irlande, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, et République Tchèque.

Cette lettre, datée du 22 février 2012, appelle à davantage de libéralisme dans le fonctionnement économique de l’Union européenne. Le Parti Libéral Démocrate approuve sans réserve cet appel à un changement de cap, car le fonctionnement de l’Union européenne est de moins en moins libéral, rappelons-le, sous l’influence malheureuse de la France.

Cette initiative de David Cameron et Mario Monti, soutenue par dix autres gouvernements, s’éloigne des illusions entretenues par Nicolas Sarkozy et de la chasse aux bouc émissaires : pas de grands travaux, pas d’harmonisation fiscale, pas d’emprunts européens, pas de taxes aux frontières de l’Union Européenne.

Le Parti Libéral Démocrate regrette amèrement l’absence en France de débat autour de ces propositions portées par nos voisins. C’est pourtant en levant les freins à la croissance, et réduisant le poids des réglementations européennes, en appliquant effectivement le marché unique dans le secteur des services que l’on pourra améliorer la productivité, mieux répondre aux besoins des consommateurs, et que les entrepreneurs créeront de l’emploi.

Dans leur lettre ouverte, disponible ici en anglais et traduite ici en français, les 12 membres de l’UE appellent à :
- Achever le marché unique dans le secteur des services.
- Lever les freins aux échanges commerciaux par internet, en harmonisant les règles de copyright, et en favorisant les payements transfrontaliers.
- Aboutir à un marché de l’énergie efficient, en renforçant les interconnections de transport de l’énergie.
- Libérer les freins à l’investissement dans l’innovation, en créant un régime de business angels européen et en créant un environnement favorable aux développements des start-up.
- Renforcer l’ouverture commerciale en baissant les barrières douanières avec le Canada, le Japon, l’Europe de l’Est, etc.
- Réduire le poids des règlementations de la bureaucratie européenne.
- Offrir des opportunités d’emploi à tous, surtout les plus vulnérables, en libérant la création d’emploi dans les professions réglementées.
- Eviter que le contribuable paye pour les pertes des banques en appliquant les règles de Bâle III et en levant la garantie de l’État de venir au secours des banquiers : ils peuvent prendre des risques mais doivent alors les assumer.

(source : Parti Libéral Démocrate)

2012-03-10

Interview d'Oskar Freysinger

Dans le n° 31 de la revue Médias (hiver 2011-2012), une interview très intéressante sur la relation qu'entretient Oskar Freysinger avec les médias, et sur d'autres sujets : immigration, liberté d'expression, lois mémorielles, presse, télévision, internet, islam, statistiques ethniques, la France et la Suisse...

À lire en ligne ou en kiosque ! Les occasions de le lire dans la presse sont rares en France.

2012-03-06

La conversion politique d’une jeune libertarienne

Suffisamment rare pour être signalé, un article d'un blog du Monde sur les libertariens américains :

Caroline du Nord, La clef du Sud, blog de Luc Vinogradoff :
La conversion politique d’une jeune libertarienne

avec en prime des liens dans l'article vers Mises et Hayek !

Sarkozy à contre-sens sur l'autoroute

Nicolas Sarkozy à contre-sens sur l'autoroute, c'est l'image à laquelle peuvent faire penser ces derniers jours de campagne.

Voulant diviser au lieu de rassembler, persistant dans les erreurs qu'il a commises et dans un style agressif dont il est probablement incapable de se départir plus que le temps d'une émission de télévision, aveugle quant aux réformes dont le pays à besoin, adepte du capitalisme d'Etat et de la connivence avec les entreprises du CAC 40, quand c'est d'un capitalisme populaire et de PME que la France a besoin, promoteur de l'étatisme impotent et impécunieux quand l'Etat, en France, est comme une rivière sortie de son lit qui a inondé les champs alentour, quand la France a besoin de réformes libérales et d'un Etat recentré sur ses missions essentielles afin d'y retrouver crédibilité, efficacité et équilibre financier, adepte de la concentration du pouvoir quand il devrait être rendu aux Français, pratiquant l'illusion à laquelle lui seul semble croire, fort en paroles et faibles en actes, "sans colonne vertébrale" en matière d'idées, Nicolas Sarkozy fait fausse route et accélère.

Sa seule chance serait de fendre l'armure, d'adopter un ton plus rassembleur encore que celui de François Hollande, de reconnaître ses erreurs et d'annoncer quelques axes de réformes essentielles, nécessaires et crédibles pour les 5 ans à venir, plutôt que de jeter de l'huile sur la braise communautaire en promettant des réformes accessoires comme l'étiquetage alimentaire qu'il a refusé de faire pendant 5 ans.

Equilibre budgétaire sans délai, réforme fiscale d'ensemble afin de parvenir à une vraie progressivité (à défaut de flat tax, un impôt réellement progressif serait un moindre mal : le plus lourd tribut est payé par les classes moyennes aujourd'hui : les pauvres sont exonérés, et les très riches paient un impôt dégressif...), rétablissement de l'éloignement des étrangers délinquants, soutien de la réforme anglaise de la CEDH, coopération militaire européenne, ouverture des professions réglementées, réduction du nombre de parlementaires, démocratie locale référendaire, doublement des moyens de la justice en réduisant les moyens alloués à d'autres ministères, réforme de la PAC... Il y aurait une foule de choses à faire si l'on faisait sérieusement un bilan du premier quinquennat...

À défaut d'une profonde remise en cause d'un candidat qui n'inspire que le rejet, hormis pour quelques groupies rescapées de l'ex-RPR, les modérés et libéraux ayant été écartés ou ayant pris leurs distances de leur propre mouvement, les Français qui réfléchissent se disent :
1. qu'apporterait de plus un second mandat sans bilan critique du premier, a fortiori compte tenu de la place prise par la droite populiste dans la majorité au détriment de la droite libérale et modérée ?
2. la chance que Nicolas Sarkozy change de méthode de gouvernement et accepte la séparation des pouvoirs, le jeu des contre-pouvoirs, de la concertation et du dialogue pour parvenir à un diagnostic partagé et à des décisions de consensus, plutôt que de cliver et d'imposer sa décision, parfois judicieuse, souvent erronée car précipitée et mal conçue, est-elle plus qu'epsilonesque ?

Certains voteront Hollande sans voir que ce vote précipite la ruine des finances de la France, certains voteront Bayrou sans voir que ce vote est inutile en l'absence de chance sérieuse de parvenir au second tour (en l'absence de ralliements de poids et de mise en place d'une machine électorale efficace) et en l'absence de détermination à mener une politique volontaire de réforme en profondeur, certains voteront Le Pen sans voir que son programme économique fait presque de Mélenchon un social-traître...

Triste ciel de France en cette fin d'hiver.

2012-03-04

Où va l’économie numérique ? Vers une innovation sans emplois ?

Commentaires laissés sur l'article : Où va l’économie numérique ? Vers une innovation sans emplois ?

"Bon article. Des difficultés réelles sont évoquées. Pourtant, quelles conclusions en tirer ?

Préférons-nous l’époque où Detroit avait des usines mécaniques et où la Chine était agricole et où il n’y avait pas d’iPhone ? Préférons-nous l’époque où nous étions riches et où eux étaient pauvres ? Espérons-nous trouver la machine à remonter le temps ? Rêvons-nous de remettre des frontières, pour payer très chers des produits que nous trouvons déjà trop chers, à une époque où grondent les manifestations contre « la vie chère » ?

Pour ceux que les idées dérangeantes intéressent, je vous conseille de faire les recherches suivantes :
« Friedman histoire du crayon » et « Bastiat troisième bras ».

Oui, le marché est la solution la plus efficace pour allouer les ressources et produire plus de ce qui est demandé pour moins cher. Oui, des activités nouvelles naissent, et d’autres disparaissent. Oui, il y a moins d’emploi de masse en Occident (Europe et Etats-Unis). Quelle solution ? Décréter l’emploi ? Subventionner l’emploi d’un côté en augmentant les prélèvements de l’autre ? Une solution serait de permettre aux masses de détenir une part du capital de ces entreprises qui créent de la richesse, sans considération du lieu où elles se trouvent, leur permettant de tirer une partie du revenu créé par ces entreprises qui emploient peu en Occident (quelques concepteurs très cher payés, des ouvriers asiatiques, et beaucoup de robots). Ces mots font frémir en France, mais cela signifie investir en Asie, percevoir des dividendes, créer des fonds de pension pour financer nos retraites, devenir propriétaires d’une part du capital de ces entreprises innovantes."

Post scriptum : "J’ajoute : les pistes évoquées par Rifkin de réappropriation paraissent intéressantes : produire en réseau, pour nos propres besoins : après un internet de l’information, un internet de l’énergie, par exemple. Chacun produirait un peu, et échangerait (achetant, vendant, selon le moment). Le progrès technologique devrait permettre un basculement lorsque l’énergie produite de manière domestique (petit éolien, solaire, hydraulique, etc.) reviendra moins cher que le nucléaire et le gros thermique, surtout si l’on en fait le coût complet (démantèlement des centrales, coût militaire et géostratégique des hydrocarbures). Renewable energy is homeland security…"



2012-03-03

Sarkozy en veut à Madelin

Jeudi matin, Nicolas Sarkozy avait rassemblé tous ses alliés politiques de poids pour une petite réunion. Au QG, c’était le rassemblement du "comité de campagne" : François Fillon, Claude Guéant, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé étaient notamment présents, ainsi que les représentants des différentes sensibilités de l’UMP et des "petits candidats" ralliés.

Parmi les différents sujets passés en revue, Nicolas Sarkozy a ciblé Alain Madelin qui avait critiqué sa proposition de référendum sur le chômage. L’homme politique y avait vu une "manœuvre cousue de fil brun". "Cela arrive de dire des choses qui nous dépassent, a déclaré le président candidat en regardant Hervé Morin. Mais il faut savoir pardonner. Le seul pour qui je n’oublierai pas, c’est Madelin !"

Lu sur Atlantico.fr

2012-02-23

Le jour où j'ai découvert Bastiat



Et vous, vous souvenez-vous de votre découverte de Bastiat ? Laissez un commentaire pour raconter votre expérience !

2012-02-20

Made in France ? Made anywhere else

Hashtable consacre son billet du jour à Ce Made In France dont on ne veut surtout pas.

On pourrait écrire le même billet sur l'industrie financière : les politiciens français la préfèrent "made in London", Luxembourg ou Genève ! Idem pour le marché de l'or, que nous avons expulsé du territoire à coups de taxe sur les métaux précieux. De même, les plus-values ne doivent pas être faites en France, où elles sont taxées de manière punitives : épargnants, allez investir en Belgique ! Et ainsi de suite.

On veut du "made in France", mais on prend toutes les dispositions pour faire du "MADE ANYWHERE ELSE". Pour retrouver des produits fabriqués en France, il n'y a pas de secret : il nous faut prendre les mesures concrètes pour revenir dans les premières places du classement de la liberté économique (établi par la Heritage Foundation) et du classement de la liberté politique (établi par l'Economist Intelligence Unit).

En attendant, CPEF. La nouvelle la plus drôle du jour : Dominique Antoine, ancien conseiller de Sarko, nommé à la Cour des comptes par Sarko, et qui tourne casaque pour soutenir Hollande par une tribune dans Le Monde.

Discours de Nicolas Sarkozy à Marseille


"Aidez-moi !" par LCP

Dans l'impossibilité de trouver le texte intégral du discours de Nicolas Sarkozy à Marseille ce 19 février 2012, qui ne figurait ce soir ni sur le site du candidat, ni dans les grands journaux, Libertas vous en fournit au moins la vidéo (via LCP). La presse française ne fait pas son boulot : elle se fait l'écho des réactions au discours de Marseille, sans même donner la teneur complète de celui-ci. On remarquera l'absence de drapeaux européens et de drapeaux régionaux, notamment du drapeau marseillais, dans le public ; seul le drapeau national semble avoir été admis... Pendant ce temps-là, Twitter censurait les comptes parodiques.

Morceaux choisis :

"L’État, c'est tous les Français." (…)

"Au fond, mes chers amis, la France, c'est le nom que nous donnons à la solidarité entre les Français d'aujourd'hui, et à la solidarité entre les générations ; c'est cela la France." (…)

"Quand on aime la France, on ne fragilise pas les institutions qui forment la trame de notre vie sociale. La famille, le mariage, font partie de ces institutions qu'il ne faut aborder qu'avec infiniment de précautions, quels que soient les bouleversements que la famille, que le mariage ont connus depuis des décennies. La famille, le mariage, restent des repères, restent des références, profondément ancrés dans notre conscience collective et qui font partie de notre identité. Nous ne voulons pas que l'on sacrifie notre identité à la mode du moment." (…)

2012-02-16

Nicolas Sarkozy annonce sa candidature à un second mandat

Quelques réactions sur la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, hier soir sur TF1 :

- Nicolas Sarkozy nous explique qu''il "y a une France qui ne croit plus en rien", notamment en l'Europe; il va donc "redonner la parole aux Français".
Si les Français sont d'une humeur nihiliste et dépressive en ce moment, ce n'est peut-être pas de bonne politique que de laisser leurs passions mauvaises s'exprimer maintenant... Même si au fond, on ne peut qu'approuver davantage de démocratie directe, pour laquelle Nicolas Sarkozy n'a jamais montré d'inclination sincère ; notamment, il a introduit le référendum d'initiative populaire à l'article 11 de la Constitution avec tant de conditions et de restrictions qu'il n'est pas près d'être utilisé. Et surtout, la loi organique pour l'application ce cet article 11 de la Constitution n'a toujours pas été adopté ! Quant au respect des décisions du peuple, on a vu ce qu'il en était avec le traité de Lisbonne, contournement du "non" des Français au projet de traité constitutionnel européen...

- La France forte, des Français protégés.
Nous, libéraux, voulons un Etat moins présent, resserré sur ses missions essentielles. Quant aux Français, ils doivent certes être protégés ; il faut revenir aux missions essentielles de police, justice, secours aux plus faibles, qui sont mal assurées aujourd'hui ; en revanche, la France n'a pas besoin d'un "Etat protecteur" encore plus qu'il ne l'est déjà. La France a besoin de liberté, les Français ont besoin de retrouver la maîtrise de leurs destins personnels, pas de plus de socialisme. Ce qu'il manque à la république, ce sont d'authentiques citoyens, libres et responsables. La dépendance à l'égard de l'Etat clientéliste est déjà excessive; c'est une faute de l'encourager encore et toujours. Oui, il faut indiquer une direction aux Français, un chemin de sortie de la crise et du pessimisme ; mais cela ne signifie pas de montrer sans cesse toutes les directions à la fois comme une girouette ; ni montrer la direction mauvaise de l'étatisme quand l'Etat est déjà à bout de ressources après 30 ans d'une politique qui ne fonctionne pas.

- Ce serait le travail du Président de la République, d'aller dans chaque entreprise qui risque la faillite pour la "régler les problèmes".
Eh bien non ! Les Français en ont assez de l'hyperprésidence, qui est une illusion. L'Etat ne doit pas intervenir sans cesse dans l'économie, et surtout pour des cas particuliers, mais créer les conditions de la prospérité. C'est oublier que la croissance se crée par une "destruction créatrice" expliquée par Schumpeter; des entreprises disparaissent et de nouvelles apparaissent. Il ne s'agit pas de sauver à tout prix toute entreprise menacée, mais d'encourager la naissance des nouvelles, et d'accompagner la croissance de celles qui réussissent plutôt que de les piller.
Et si le gouvernement ressent le besoin de montrer sa sollicitude, ce n'est pas au Président de la République de se déplacer sans cesse, mais au ministre du travail et de l'emploi (qui ressemble plutôt au ministre du chômage...).

- À chaque fois qu'il y aura blocage, Nicolas Sarkozy veut recourir au référendum.
Si ce n'est pas du populisme... On voit qu'il ne s'agit en rien de démocratie directe, à l'initiative du peuple, à la façon suisse, au niveau local. On voit la conception qu'a Nicolas Sarkozy du référendum : c'est un instrument pour court-circuiter les institutions de la république lorsqu'il le trouve opportun. C'est le signe d'une démocratie malade, l'instrumentalisation du vote du peuple faisant apparaître les discordances entre son avis et celui de représentants qui le représentent mal, sans qu'on analyse les causes de cette distance et de cette distorsion entre représentants et représentés...

- Un ton à la fois las, défensif et agressif.
Pas enthousiaste, pas offensif, pas apaisé.

Conclusion :
1. La méthode de gouvernement resterait mauvaise, à l'image de celle pratiquée de 2007 à 2012, et ce n'est pas la bonne : Nicolas Sarkozy se mêle de tout et veut décider de tout, alors que la France a besoin de subsidiarité, et qu'un seul homme ne peut avoir raison sur tout. Les décisions publiques ne doivent pas être le fruit de l'analyse d'un seul homme, fût-il oint par le suffrage universel, mais doivent être la mise en œuvre de la délibération réfléchie, éclairée, des citoyens de France par eux-mêmes ou par des représentants à leur image, à l'échelle appropriée. En outre, il faut rendre des prérogatives aux collectivités territoriales (régions, communes), et retrouver le sens de la séparation de trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) développée par Montesquieu, alors que la tendance voulue par Nicolas Sarkozy est une concentration toujours plus forte des pouvoirs entre les mains d'un seul homme, lui-même.
2. Qu'apporterait un second mandat de plus ou de mieux que le premier ? Le premier mandat n'a pas été celui de la rupture libérale espérée. Rien dans les propos tenus hier soir ne laisse espérer des réformes thatchériennes, permettant de retrouver la croissance, permettant de remettre la France dans le peloton de tête des pays libres politiquement et économiquement. Pour espérer avoir notre soutien, Nicolas Sarkozy devrait reprendre les critères de ces deux classements de liberté politique et économique, et s'engager à prendre les mesures concrètes pour permettre à la France de remonter significativement dans chacun d'eux. Et cela n'a aucune chance d'arriver, avec la brochette d'illibéraux qui entourent le candidat (à l'exception d'Emmanuelle Mignon, dont on se demande ce qu'elle est venue faire dans cette galère). De même qu'on peut être non immoral mais amoral, la droite française est moins antilibérale qu'alibérale, ignorant tout du libéralisme.

Post scriptum : On apprend qu'Hervé Morin, du Nouveau Centre, renonce à sa candidature et se rallie à Nicolas Sarkozy. Que fera Alternative libérale, qui soutenait Hervé Morin ? Rejoindra-t-elle Nicolas Sarkozy qui n'a rien de libéral ? Ou suivra-t-elle la voie du PLD ?

Mise à jour : L'ancien président d'AL, Louis-Marie Bachelot, s'est clairement prononcé en faveur de l'option Bayrou qu'avait déjà prise le PLD. Les libéraux de France semblent tous ou presque parvenir à la même conclusion : voter au centre ou à droite, mais pas Sarkozy, donc Bayrou.

2012-02-12

#PLD : #assurance #chômage

Pourquoi ne pas faire de l'assurance chômage l'affaire de chacun ?

Prisonniers de schémas de pensée archaïques, PS et UMP persistent à se demander si les lois imposant à un chômeur d'accepter une offre d'emploi doivent être durcies ou non. Le problème du chômage résulte surtout d'un manque d'adéquation entre les compétences existantes et les besoins des nouveaux métiers. Nicolas Sarkozy voudrait soumettre à référendum un renforcement des contraintes légales pesant sur les chômeurs. Quelle étroitesse de vue !

Pourquoi ne pas moderniser l'assurance chômage ? Plutôt que d'imposer à chaque salarié la même assurance coûteuse et inefficace, laissons chacun choisir son régime de couverture contre le chômage. Laissons les salariés choisir leurs garanties et leurs  obligations ainsi que la durée d'indemnisation entre 3 et 18 mois. En contrepartie, la prime serait modulée en fonction des garanties souscrites, notamment en termes de formation. Voilà qui offrirait un véritable choix responsabilisant aux individus. Chacun pourrait choisir entre davantage de pouvoir d'achat tout de suite, ou plus de sécurité du revenu en cas de coup dur.

Naturellement, une telle réforme exige que le salarié puisse attribuer l'intégralité des cotisations sociales "chômage" qui sont versées en son nom, charges non seulement salariales mais aussi patronales, à l'organisme agréé de son choix. En mettant fin au monopole de l'UNEDIC, la mise en compétition des assureurs permettrait aux syndicats de négocier pour leurs adhérents des contrats avec des partenaires performants pour retrouver un emploi. Enfin, certaines entreprises pourraient choisir de prendre en charge l'assurance chômage de leurs salariés. Les entreprises les moins enclines à licencier pendant les périodes difficiles pourraient alors négocier des primes plus basses que les autres. Plutôt que de vouloir faire marcher les chômeurs à la baguette, pourquoi ne pas changer de paradigme et jouer la carte de la responsabilité ?

Source : PLD

Benoist Apparu renonce à penser ?

Benoist Apparu rejette les désaccords exprimés par Jean-Louis Borloo :

"Il faut savoir si on veut gagner ou si on veut perdre. Il n'y a pas de place pour les états d'âme. C'est au candidat de définir sa stratégie et son programme. Et, nous tous, on doit faire bloc." (source : Le Figaro)

En somme, pour Benoist Apparu, si vous êtes de droite, abdiquez votre intelligence. Cessez toute réflexion. Abandonnez votre libre arbitre, votre liberté de pensée et de vous exprimer. Vous êtes un pion à la solde de Nicolas Sarkozy

Consternant.

2012-02-11

Des ânes commentent le rachat de Netvibes par Dassault Systèmes

J’ai rarement lu des commentaires aussi sectaires que sous cet article annonçant le rachat de Netvibes par Dassault Systèmes. Être de gauche au point d’affirmer vouloir quitter un service parce qu’il entrerait dans le giron d’un patron soutenant l’UMP, c’est grotesque.

Quant à penser “marchand d’armes” quand on lit Dassault, c’est un réflexe pavlovien qui montre que vous n’avez jamais fait la différence entre Dassault Aviation et Dassault Systèmes. Certes l’actionnaire familial est commun, mais ce n’est pas du tout la même activité. Vous pouvez boycotter l’un tout en traitant avec l’autre la conscience en paix : ce sont deux sociétés distinctes.

Commentateurs qui dégainez plus vite que votre ombre, prenez la peine, au moins, de lire ce qu’est Dassault Systèmes. C’est simplement le premier éditeur de logiciel français. Je suppose qu’après avoir critiqué ce rachat franco-français, vous êtes aussi les premiers à pester contre les délocalisations. Un peu de cohérence, Mesdames et Messieurs.

Vous n’aimez pas Serge Dassault ? C’est votre droit. Mais Dassault Systèmes sera encore un champion français du logiciel alors que Serge Dassault se sera retiré depuis longtemps des affaires !

Longue vie à Netvibes, et félicitations à Dassault Systèmes pour avoir constitué une société française meilleure que toute autre dans sa catégorie de logiciels.

2012-02-06

Pas de taxi à Paris ? Essayez Uber



Pas de taxi à Paris ? Essayez Uber

Uber est un service de voitures avec chauffeur sur réservation préalable par smartphone à Paris :
1. Demandez une voiture depuis un téléphone portable - applications iPhone et Android.
2. En quelques minutes, un chauffeur professionnel dans une élégante voiture noire se trouvera le long du trottoir.
3. La carte de crédit enregistrée est automatiquement débitée, pourboire inclus.

Vive la concurrence dans le transport de personnes à Paris ! avec Néocab, Uber...
Sans oublier les motos avec chauffeur : Urban driver, City Bird...

Nos fiançailles extrêmes

Un autre bastion de l'antilibéralisme français

"Nos fiançailles" de Chloé Mahieu et Lila Pinell - Les gars et les filles est un rare et intéressant documentaire, diffusé sur Arte le 2 février 2012, sur les traditionalistes français, par le prisme de quelques-uns de leurs jeunes membres, paroissiens de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Comme la gauche, la droite de la droite se caractérise par son antilibéralisme, et ce documentaire le montre, s'il était besoin : refus d'être invités chez des "grands libéraux" (06'30"), lecture de l'opuscule "Le libéralisme est un péché" d'un certain Don Félix Sarda y Salvany (35'00")... Pour ces brebis égarées au Renouveau français ou à l'ex-GUD, un conseil de lecture : Un libéral nommé Jésus

2012-02-01

Les Trente Dispendieuses



J'ai bien aimé cette expression employée par Loïc Decrauze, forgée sur celle de Jean Fourastié en 1979, qui s'était lui-même inspiré des Trois Glorieuses de 1830, et qui mérite d'être reprise :

après les Trente Glorieuses, les Trente Dispendieuses...

2012-01-27

Peter Schiff occupe Wall Street


Peter Schiff donne une leçon d'économie à Occupy Wall Street.
Quel libéral occupera les manifs d'indignés en France ?

Institut des Libertés

Charles Gave lance l'Institut des Libertés, sous la forme d'un fonds de dotation. On ne peut que s'en réjouir, tout en se demandant ce qui a coincé encore une fois avec l'Institut Turgot.

Urgent : choisissez le logo de l'Institut des Libertés. Il vous reste seulement quelques heures pour voter:
http://99designs.com/logo-design/vote-foxw39


2012-01-20

1984

1984




Ce nom de domaine a été saisi sur ordre d'une cour de district américaine. Un grand jury fédéral a inculpé plusieurs individus et entités présumés impliqués dans l'opération du site et de sites internet liés...


 
Lien : Les geeks font plier le Congrès, par Yves Eudes, pour Le Monde

2012-01-19

La SACEM de l'auteur inconnu


 Aujourd'hui, avec la bénédiction du ministre de la culture, l'Assemblée nationale invente... une gestion collective des droits numériques pour les 500 000 à 700 000 livres qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public, mais dont les titulaires des droits sont inconnus.

Tout cela est bien gentil, mais qu'est-ce qui justifie de devoir payer des droits à des gens qui ne les réclament pas et que personne ne connaît ?

Et surtout, où ira donc l'argent collecté ? S'il ne va pas aux auteurs, que nul ne connaît, il sera donc redistribué au bon plaisir de l'Etat, à des gens qui n'ont aucun droit sur ces sommes.

La seule solution juste aurait été la gratuité, jusqu'à ce qu'un titulaire se manifestât et démontrât avoir quelque droit sur l'oeuvre en cause. Nous souhaitons donc à cette SPRD (société de perception et de répartition des droits) une vie aussi courte que celle de l'infâme HADOPI.

Let the banks fail


Lien : Vincent Benard : Gérer des grandes faillites bancaires en bon ordre - la méthode Dinkic

2012-01-18

Où émigrer ? La liste des pays libres en 2012


Liberté politique



Norvège
Malte
Tchéquie
Uruguay
Costa Rica
Corée du Sud
Belgique
Espagne










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Liberté économique



Hong Kong
Singapour
Chili
Bahreïn
Estonie
Taïwan
Macao
Chypre
Lituanie
Sainte-Lucie
Qatar






Voici la liste des pays libres, à l'intersection (en blanc) des pays libres politiquement (en bleu) et économiquement (en rouge). En gras, les pays francophones et/ou anglophones.

Les pays politiquement libres sont les 25 pays considérés comme des démocraties complètes par l'EIU en 2011 (source).
Les pays économiquement libres sont les 28 pays considérés comme libres ou plutôt libres par Heritage en 2012 (source).

On remarquera que la France ne figure plus dans aucun de ces deux ensembles (étant devenue une "démocratie défectueuse" en 2010, classée 29e en 2011 par l'EIU ; et étant classée 67e c'est-à-dire économiquement moyennement libre par Heritage en 2012).


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Indice de liberté économique 2012


La France recule encore dans le classement annuel Index of economic freedom, publié par la Heritage Foundation : à quand la remontée ?
  • 44e en 2005
  • 45e en 2007
  • 64e en 2009
  • 64e en 2011
  • 67e en 2012
loin derrière les États-Unis (10e), le Royaume-Uni (14e), l'Allemagne (26e)... En tête de liste, cinq pays "économiquement libres" en 2012 : Hong Kong, Singapour, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Suisse.

Voir aussi l'article de Contrepoints, et l'indice de liberté politique. Libertas publie aussi la liste croisée des pays libres politiquement et économiquement.